Le conseil clef pour changer ses habitudes et atteindre ses objectifs

De temps en temps, une coach de l’équipe Pose ta Dem’ vous propose sa “pépite” dans le groupe privé Pose ta Dem’ : ce petit moment de réflexion, précieux et magique, pour vous aider à dépasser vos doutes, vous encourager et vous inspirer sur le chemin de la reconversion. Curieux ? C’est parti !


Hello à tous, j’espère que tout le monde est prêt pour cette nouvelle pépite de coach !

Petite présentation rapide pour celles et ceux qui ne me connaîtraient pas, je suis Loïc, coach et mentor pour Pose ta Dem’.

Aujourd’hui nous allons parler des routines. Vous savez, ces bonnes résolutions qu’on prend en début d’année, comme d’arrêter le sucre ou d’aller courir 3 fois par semaine. Force est de constater que, bien souvent, avant la fin du mois de Janvier on est bien souvent de retour à la case départ. « Pas le temps », « trop de boulot », « il fait pas beau je pouvez pas sortir », « y à le Covid ».

Les excuses en revanche, sont bien là. Et bien ce que j’ai envie de vous dire, c’est que c’est NORMAL !

Je vous vois venir : « Euh… Attends, quoi ? Tu me dis que c’est normal de ne pas tenir mes engagements et de changer de mauvaises habitudes ou d’en démarrer de nouvelles durablement ? T’es malade ou quoi Loïc ? ». Je vous rassure je vais bien ! Mais comme vous, je me suis longtemps demandé pourquoi je n’arrivais pas à changer certaines habitudes, alors même que je suis quelqu’un de déterminé qui sait ce qu’il veut et qui se bat pour atteindre ses objectifs. Du coup chaque tentative ratée venait alimenter un manque de confiance grandissant en ma capacité à changer les choses.

Souvent, j’avais alors tendance à me fixer des objectifs encore plus strictes pour « me prouver que je peux le faire et pour rattraper le temps perdu ». Au lieu de réduire ma consommation de sucre, et bien je vais TOUT arrêter du jour au lendemain !

Oui mais voilà, ça ne marche pas… Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?!

Récemment j’ai fait la lecture d’un livre que je vous recommande chaudement. Pour celles et ceux qui souhaitent le lire en version originale, il s’agit de « Atomic Habits » de James Clear, ou « Un rien peut tout changer » en français. 

Et là, ça a été la révélation ! Ma vie a totalement changé. Ok j’exagère peut-être un peu… mais ce qui est certain c’est qu’il apporte des explications très claires sur les raisons qui font que bien souvent les habitudes que nous essayons de mettre en place « ne prennent pas ». Et je me suis dis que j’allais vous partager ça puisque c’est assez puissant. Ça vous sera certainement utile !

Alors, vous êtes prêts ?

Nous essayons de changer les mauvaises choses

Voici le point de départ. James Clear considère que dans l’écrasante majorité des cas, lorsqu’un changement (par « changement », il faut comprendre commencement ou arrêt d’une habitude) d’habitude ne tient pas dans le temps, ce n’est pas que la personne n’est pas capable de le faire, mais plutôt qu’elle concentre son énergie sur le ou les mauvais niveaux. Alors, de quels niveaux parle-t-on ?

Premier Niveau – Résultat

C’est très très très souvent le niveau dans lequel on se place par défaut lorsqu’on se lance dans des tentatives de changements. On se concentre sur le résultat. « Je veux perdre 10 kilos », « Je veux prendre 10 kilos », « Je veux avoir de l’argent de côté ».

Si on s’en tient uniquement à ce niveau, la probabilité qu’un véritable changement s’opère de manière efficace et dure dans le temps est faible. On se lance (ou pas) dans des actions, qui peuvent ou pas être cohérentes entre elles, à une fréquence plus ou moins importante.

Le résultat devient une obsession, mais comme bien souvent on ne voit pas immédiatement les conséquences de nos actions (à moins que vous arriviez à perdre 2 kilos par jour ?), on se décourage et c’est le fameux retour à la case départ.

Deuxième Niveau – Process.

À ce niveau, le changement se fait sur les process. C’est à dire le plan d’action que l’on se crée. « Je vais aller 3 fois par semaine à la salle de sport », « Je vais cuisiner mes repas pour éviter d’acheter de la nourriture industrielle », « Je vais arrêter d’aller à la machine à café pour éviter la tentation ».

Sur ce niveau, vous mettez en place une structure qui va supporter vos tentatives de changement. C’est bien plus efficace puisqu’on y associe généralement une notion de temps ou de pallier. Si votre objectif est par exemple de courir un marathon, vous vous rendrez vite compte qu’il faudra prévoir un entraînement par paliers de distance et durée.

Quelques temps avant l’échéance, il faudra probablement intégrer à votre plan le fait de courir un semi-marathon. Le 2ème niveau, parce qu’il implique généralement une notion de mesure de progression, permet de booster la motivation. Oui mais voilà. Une fois le marathon fini, que se passe t-il ? Allez-vous continuer à courir 4 fois par semaine ? Sans doute pas. À moins que votre approche soit, depuis le début, positionnée sur le niveau 3 !

Troisième Niveau – Identité

C’est ici que tout se joue les copains ! La clé de la réussite lorsqu’il s’agit de prendre de bonnes habitudes ou d’en stopper de mauvaises (tout étant relatif, c’est vous qui définissez pour vous-mêmes ce que vous considérez comme « bon » ou « mauvais »), c’est de les considérer d’un point de vue de votre identité.

Je m’explique avec un exemple. 

La mauvaise habitude que vous voulez arrêter : fumer. Quelqu’un vous propose une cigarette.

  • Réponse Niveau 1 / 2 : « Non merci, j’essaie d’arrêter de fumer »
  • Réponse Niveau 3 : « Non merci, je suis non-fumeur ».

Vous voyez la différence ? Dans la réponse de niveau 3, c’est l’identité qui entre dans le game. Et ça fait toute la différence. Vous n’êtes plus dans une notion de contrainte, d’objectif temporaire, mais bel et bien dans la définition de qui vous êtes. « Je suis non-fumeur ». Point.

Aujourd’hui, demain, c’est qui je suis. Vous allez donc refuser cette cigarette tout simplement parce que vous savez que ce qu’il vous faut. Vous n’en voulez plus, vous n’en avez pas besoin, elle ne vous apporte rien, ce n’est pas qui vous voulez être.

Évidemment cet exemple est particulier puisqu’on parle d’une habitude implicant une potentielle addiction, mais les exemples de gros fumeurs qui s’arrêtent du jour au lendemain parce qu’ils l’ont décidé sont monnaie courante. Bien sûr tout n’est pas aussi simple. Parfois il ne suffit pas de décider pour que quelque chose se produise. Mais vos chances de succès sont infiniment plus grandes si vous abordez toute tentative de changement d’habitude au niveau 3 plutôt qu’à un niveau 1.

Alors, qu’en pensez-vous ?

Ciao ciao 


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