Comment devenir salarié ET autoentrepreneur : témoignage

Quelle que soit votre passion, elle peut se transformer en projet d’entreprise ! Vous n’avez pas le courage de démissionner ? Vous ne voulez plus laisser vos idées filer avec le temps ? Testez le Side Project : lancez-vous dans l’entrepreneuriat et donnez vie à vos projets sans aucun risque. Vous gardez le confort et la sécurité du salariat tout en offrant de nouvelles perspectives à vos projets ! Voici quelques conseils pour devenir salarié et autoentrepreneur.


Article invité rédigé par Isabel Moreno


Combien de fois, sur la plage abandonnée, entre coquillages et crustacés … ai-je pu penser « Aller, c’est bon, au retour des vacances, je plaque tout ! ».

Et puis à chaque escapade, à chaque rencontre inspirante, à chaque idée nouvelle, à chaque dîner à refaire le monde, je pense être prête « C’est bon, cette fois-ci, c’est la bonne, elle est trop canon mon idée !!! ».

15 ans plus tard, 3 enfants plus tard, 3 entreprises et 5 fonctions plus tard, je suis encore dans le salariat. Vous connaissez l’expression, choisir c’est renoncer ? Eh bien j’ai décidé de ne renoncer à rien. Je suis bien trop gourmande de la vie pour cela. Alors non seulement j’ai choisi la vie d’autoentrepreneur mais j’ai aussi choisi de continuer le salariat. Je vous invite à découvrir l’aventure qui m’a menée à cette formidable expérience !

C’est vrai quoi ? Pourquoi devrions-nous toujours être dans ce mode binaire noir/blanc, j’y vais, je n’y vais pas, oui/non, c’est bien/ce n’est pas bien, je me sécurise/je me libère, je suis salarié.e/je suis patron.ne de ma boite ; je veux mon confort/j’aime les défis. Eh bien moi, je suis en mode hybride.

Chers lecteurs enchantée, je suis Isabel, j’ai 42 ans, je suis Responsable commerciale dans le très bel univers d’une grande entreprise. Et je suis également Sophrologue et Préparatrice Mentale.

Si comme moi, vous tenez à la sécurité du salaire confortable à la fin du mois ET à la liberté d’entreprendre votre passion j’ai très envie de vous partager mon expérience. C’est ce que l’on appelle plus communément des slasheurs. Cette philosophie du travail moderne prône le mode multi. En France, les recruteurs, de même que les ressources humaines des entreprises ont tendance à valoriser les parcours linéaires. Ils apprécient, lorsqu’en toute logique, nous évoluons vers les postes et grimpons les échelons de la hiérarchie sur des compétences assez similaires.

L'unique newsletter à lire pour enfin poser ta dem' !

Rejoins la communauté de 10000 futurs démissionnaires qui lisent mes conseils concrets et inspirants pour inventer leur vie professionnelle !

« La sécurité est la plus grande ennemie des mortels. » disait Shakespeare

« Il n’y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. » disait Pericles

Un parcours assez classique dans le milieu très conventionnel des entreprises : si vous connaissez Pose ta Dem’, vous voyez certainement de quoi je parle.

Grâce à un travail acharné, une implication sans faille et beaucoup de ténacité, j’ai pu gravir quelques échelons avec beaucoup de fierté au sein des entreprises. J’ai ainsi pu expérimenter le marketing développement au sein d’une prestigieuse maison de luxe. J’ai également participé à la formidable aventure digitale d’une licorne Française et aujourd’hui je contribue au développement commercial d’un marché pour mon entreprise actuelle. Complet, non ? Et pourtant !

Après avoir fondé ma famille, travaillé en tant que bénévole dans l’associatif, il m’a toujours manqué la construction d’un défi personnel qui me permettait de contribuer « à changer le monde ». Cela peut vous sembler utopique mais vraiment, je crois profondément en l’humain et même si je ne pense pas éradiquer les guerres dans le monde, ni faire cesser la faim, à ma hauteur, à mon niveau je suis convaincue d’avoir une carte à jouer en mode Colibri.

C’est parti d’un rien ! Mais sans que je le sache, une graine avant germé dans mon esprit 4 ans avant le lancement de mon projet.

Il y a quelques années, dans le cadre des journées Bien-Etre en entreprise, il m’a été donné l’occasion d’expérimenter la sophrologie pour améliorer mes « performances » et être plus « productive ». Ce qui me fait sourire aujourd’hui mais j’avais beaucoup aimé l’approche de la respiration comme fil conducteur pour travailler sur tous les défis du quotidien. L’accueil des émotions, la libération des tensions, du stress quotidien ou encore la libération de la charge mentale notamment.

J’avais alors assisté à une conférence, une initiation et de la pratique sur quelques sessions. J’avais vraiment aimé la conférencière, pleine de pep’s et de dynamisme. Je me souviens alors avoir pensé à l’époque, « elle doit tellement vraiment adorer son job, ça se voit. Qu’est-ce que j’aimerais faire la même chose ».

Conseil #1

« La où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation. » Aristote

Vous me suivez ? J’avais trouvé ma vocation. L’idée a mis quelques années à faire son chemin, mais avec toute la pression cumulée par ma vie de maman et mes responsabilités professionnelles, j’ai eu de nouveau l’occasion de pratiquer la sophrologie.

J’ai alors décidé de m’y intéresser plus sérieusement. Ce n’est qu’avec la conscience de mes potentialités que j’ai pu commencer à transformer mon énergie en quelque chose d’utile et de productif.

  • J’ai consulté les programmes de formation « par curiosité »,
  • J’ai étudié la philosophie de la sophrologie « juste pour savoir »
  • J’ai écouté des podcasts, suivi des experts liés au même milieu et découvert des pratiques incroyablement justes en pensant « quoi qu’il en soit, ça me servira »
  • J’ai visité quelques écoles « parce qu’on ne sait jamais »
  • J’ai cherché les modes de financement « parce que de toute façon je n’ai jamais utilisé mon Congé Professionnel de Formation, c’est peut-être bien le moment de faire valoir mes droits »

Et de fil en aiguille, me voilà lancée dans une formation.

Cette activité n’était à l’époque qu’une simple passion pour moi, je ne souhaitais pas impacter ma vie de famille, ni trop m’engager dans des contraintes qui casseraient la dynamique du plaisir avant tout.

J’ai donc choisi un rythme en adéquation avec ma vie actuelle : sur deux ans, à raison de un à deux week-ends par mois.

 J’ai trouvé une école extraordinaire à Paris, 1h de la maison : raisonnable.

J’ai présenté le projet à mon compagnon et nos filles en leur expliquant que j’avais très envie d’apprendre de nouvelles compétences et de reprendre le chemin de l’école : « Waouh maman on fera les devoir ensemble ! ».

Je ne cherchais pas forcément leur consentement, mais il faut bien avoir conscience qu’un à deux week-ends par mois absente de la maison de 8h00 le matin à 19h30 le soir allait forcément impacter notre organisation familiale.

Tout n’est pas qu’une simple question d’envie, il faut être prêt.e.

Je te le dis mais tu ne racontes à personne hein !

Au démarrage, ce choix n’était pas totalement assumé. Alors je n’en ai parlé qu’aux plus « fidèles » parce que je savais que j’en recevrais un bon accueil « Oh génial », « Mais comment tu t’y es prise ? » « Ça te correspond totalement », « J’aimerais tellement me lancer comme toi » ; « Tu me feras des séances ? ».

Mais par la suite, lorsque j’en ai parlé plus librement parce que j’étais plus à l’aise, j’ai tout de même eu des remarques du genre « bah tu ne vas tout de même pas quitter ton travail » ; « tu sais on ne vit pas vraiment de cette activité » ; « la sophrologie ? Mais tu es hyperactive, ce n’est pas pour toi » ; ou encore « Et comment vas-tu faire entre le travail et les enfants ? Ce n’est pas suffisant ce rythme de fou ?».

Et voilà comment je me suis rendu compte que ces dernières réactions n’étaient que le reflet des personnalités les plus craintives. Que de leur propre vécu, leur expérience de vie, que les limites qu’elles se fixaient n’étaient pas des miennes.

« Il n’y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. » disait Pericles

J’assumais alors de plus en plus haut et de plus en plus fort

Conseil #2

Assumez ! Si vous vous cachez, vous ne serez pas alignés et vous perdrez trop d’énergie à ne pas être qui vous êtes vraiment !

Les remarques les plus désagréables, ou inquiètes, venaient des personnalités les plus anxieuses, les plus réticentes au changement et ceux dont le confort se limitait à un toit sur la tête et de quoi nourrir les enfants. Ce qui est tout à fait louable. Mais je reconnaissais là l’éducation reçue de mon milieu social assez patriarcal et plus que modeste, qui consistait à rester discrète et ne pas avoir trop d’ambition.

Je ne me reconnaissais plus du tout dans ce discours plus que déprimant qui consistait à dire « mais tu as déjà un très bon travail, pourquoi tu cherches à faire autre chose ? ».

Cela aurait donc pu avoir l’effet de me faire peur, ou me décourager, mais bien au contraire. L’effet était tout inverse.

C’était plein de défis, tout ce que je cherchais ! Des apprentissages à n’en plus finir : je me régalais.

Et je ne suis visiblement pas la seul.e à apprécier les compétences offertes par le cumul des activités professionnelles puisque selon une étude opinionway pour Haroquartz, près de 30% de salariés seraient désireux d’exercer deux activités en parallèle pour les multiples opportunités que cela offre.

Cette tendance est particulièrement marquée chez les millénials pour lesquels le Graal du CDI fait de moins en moins partie de leur priorité à la recherche d’un emploi.

Conseil #3

Soyez conscients de vos potentialités et de vos valeurs. Tout en restant dans la réalité. Par exemple, ne vous lancez pas dans une campagne présidentielle si vous n’aimez pas parler en public.

Mais si vous êtes sur votre chemin de vie, ne regardez pas en arrière. Et avancez, apprenez de vos échecs et restez aligné.es.

Pour ma part, toutes les barrières encore minces mais toujours existantes tombaient avec une facilité déconcertante.

J’ai eu la chance d’avoir démarré avant la crise du COVID. Entre les longues périodes de confinement, et les règles très restrictives de limitation des évènements, ma vie s’en est retrouvée très allégée. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Je me suis lancée dans la création de ma petite entreprise avec zéro contrainte et une fluidité totalement naturelle à hauteur d’un investissement de 3h à 4h par semaine en moyenne.

J’ai construit mon site internet, j’ai travaillé mes offres, j’ai développé ma communication, mon graphisme tout en étudiant la sophrologie. Je me suis investie bénévolement dans des associations pour expérimenter mes pratiques sur un rythme toujours modéré.

Tout cela sans ne jamais négliger ni ma famille, ni mes responsabilités en entreprise. Je m’en faisais un point d’honneur.

Mais j’ai dû supprimer d’autres activités pour me permettre d’atteindre mes objectifs :

  • J’ai abandonné mes cours de piano au conservatoire
  • J’ai arrêté les programmes TV, sans regret
  • J’ai dû limiter les heures de sport et réorganiser mes séances de courses à pied avec mes amis
  • Je voyais encore moins mon cercle de proches et j’étais un peu moins présente aux fêtes familiales

Cela a changé ma vie !  Car j’ai abandonné certains plaisirs pour en gagner d’autres. J’ai développé de nouvelles compétences. J’ai créé mon réseau de praticiens et thérapeutes en tous genres. Je suis experte en santé mentale : sommeil, gestion du stress, communication et accueil des émotions et j’aime échanger avec mes pairs et les personnes qui demandent mon accompagnement.

Recevoir le fruit de mes actions : mes premiers bénéfices

Presque 500h et 2 ans plus tard, c’était terminé. J’ai été certifiée haut la main ! Je n’ai vu ni le temps passer, ni aucune contrainte peser sur mon quotidien. Mais attention, j’ai été particulièrement organisée et je suis restée investie durant tout ce temps.

Aujourd’hui, je génère des bénéfices qui me permettent de financer un projet de grand voyage en Asie en famille. Ce qui est extrêmement stimulant.

Les demandes m’arrivent beaucoup par le bouche-à-oreille. Étant limitée en nombre d’heures de pratique pour donner suite à un accord validé avec mon employeur, je n’y consacre que quelques petites heures par semaine. Je rencontre en moyenne deux personnes, les week-ends ou en soirée. De sorte que je maintiens des pratiques régulières en lien avec la thématique que j’affectionne particulièrement : La Sophrologie et la Préparation Mentale pour les athlètes du quotidien.

Le problème de nos vies est que les agresseurs se multiplient, se décuplent mais que nous n’avons pas été programmés pour gérer autant de débordement : information, sollicitation, décisions, charge et j’en passe. Les problématiques qui reviennent le plus couramment sont liées à la vie professionnelle.

Conseil #4 :

Facilitez-vous la tâche en trouvant un projet abordable qui vous permette de concilier vos deux univers salarié.es et entrepreneur. Votre projet devra faire appel à des compétences que vous possédez déjà ou que vous souhaitez développer.

Par exemple, si vous êtes dans le marketing, glisser vers le community management sera chose aisée. Mais si vous êtes fleuriste et que votre projet est de travailler dans la police, cela vous demandera un plus large d’investissement.

L’objectif est de voir une amélioration constante de vos connaissances.

Vous gagnerez ainsi en assurance. Cela vous encouragera à continuer d’avancer.

Personnellement, l’avantage tient sur le fait que je connais bien l’univers de l’entreprise et qu’en plus j’ai les outils pour gagner en concentration, être en accord avec ses valeurs, être conscient de ses potentialités, fluidifier la communication…

Ce qui me confère encore plus de légitimité et d’expertise.

Aujourd’hui, je vis de ma passion et de mes responsabilités en entreprise. Je peux ainsi bénéficier de mes solides soft skills : adaptabilité, organisation, esprit critique, management, intelligence sociale, communication. Tout en faisant profiter à mes clients de mes expériences professionnelles. Je me spécialise dans le sujet de la santé mentale et malheureusement, il y a de quoi faire.

« Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace. »

Conseil #5

Profitez du confort salarial pour tester votre modèle sans crainte aucune. Ni limite ! Mais ayez en tête l’objectif et la vision business. Ce n’est pas un simple passetemps ou loisir.

Si vous êtes dans l’erreur, vous apprendrez de vos échecs sans pression, puisqu’en étant salarié.e vous aurez toujours la sécurité de votre emploi.

Personnellement, cette liberté m’offre le choix de travailler vraiment et uniquement avec les personnes que je souhaite accompagner. Ne subissant aucune pression financière (pas de charge fixe) je décide de mes horaires, de mon niveau d’investissement sans avoir de compte à rendre. Mais toujours dans le respect de ceux qui me font confiance.

Conseil #6

Soyez Pro, assidu.e et loyal.e des deux côtés : envers votre employeur et pour votre autoentreprise.

Pour vous sentir libre mentalement, vous devez être honnête avec votre employeur. Accomplir les missions pour lesquelles vous êtes payés en entreprise et toujours mettre un mur en béton entre vos deux univers. Déroger à cette règle acterait pour moi le début de la fin.

Par ailleurs, assurez-vous bien d’être dans les règles juridiques autorisées par votre contrat de travail. Si vous avez une clause d’exclusivité ou de non-concurrence, il vous faudra l’autorisation de votre employeur par simple lettre de mission. Si vous exercez un emploi dans le secteur public ou libéral, ces statuts ne vous autorisent pas à l’autoentreprise. Renseignez-vous. Toutefois, les employeurs sont de plus en plus conscients et impliqués dans le bien-être de leurs collaborateurs. L’épanouissement passe aussi par un ailleurs ou un bol d’air différent et complémentaire. Jetez-vous à l’eau ! Soyez confiants.

Sachez également que certaines idées de collaborateurs peuvent prendre vie au sein même de son entreprise. Par exemple, je suis très engagée et j’agis en faveur de la cause environnementale et mon entreprise décide de créer un département Responsabilité Sociétal et Environnemental. C’est le moment de leur montrer ce dont vous êtes capable ! Parlez-en en soyez fier.es de vos expériences et initiatives personnelles : parlez de vos engagements, de vos projets. C’est le seul moyen de le faire savoir.

Je reviens rapidement sur mon expérience de levée des clauses par mon employeur. Parlez-en librement avec votre manager. S’il est à l’écoute comme cela a été mon cas, vous vous sentirez plus libre. Si ce n’est pas le cas, exposez-lui les bénéfices de vos actions pour l’entreprise (développement des compétences, adaptabilité). Rassurez-le sur temps que vous y consacrerez et les limites que vous vous imposerez.

S’il refuse toujours… désolée de vous le dire mais il sera vraiment temps de poser votre dem’.

En conclusion…

Aujourd’hui, je suis très engagée dans mes deux métiers, et pour rien à ce stade, je ne souhaiterais en choisir un plus que l’autre. J’ai fait des sacrifices et des efforts, mais je me sens meilleure grâce à mes réalisations parce que je connais la qualité de mon travail et j’en obtiens la reconnaissance de mes clients. Mes accomplissements ne sont pas flous ou subjectifs, non. Je sais que je suis utile et pleinement à ma place, où que je sois.

Enfin, j’aimerais finir cet article par ce qui fait le fondement même de la sophrologie et qui vous servira certainement si vous craignez encore de vous lancer.

Les 3 lois :

1. Restez toujours dans l’action entre justesse et équilibre

Autoformation, podcast, lecture, veille, rencontre, salon, forum, webinaire, discussion avec des inconnus, soyez en ouverture et à l’écoute permanente sur ce que vous offre la vie.

2. Mettez-y du cœur et de la pensée positive. Elles amèneront une action positive, qui à son tour amènera un résultat positif.

Je pense que c’est suffisamment clair. L’inverse est aussi possible, alors soyez vigilants.

3. La répétition, l’entrainement, s’engramment dans votre corps.

Si vous échouez, ne lâchez pas. Si vous échouez encore, apprenez. Si vous êtes victorieux, enregistrez vos sensations dans le corps, dans les pensées, dans votre esprit. Elles vous serviront de ressources dans les moments les plus difficiles car il y en aura, c’est le sens de la vie.

Et enfin, n’oubliez pas de pratiquer des Respiiires !

Si vous avez aimez mon article sur comment devenir salarié et autoentrepreneur, découvrez mon site ici : www.respiiires.com

Et si vous avez envie de suivre mes actualités retrouvez-moi sur Instagram : je me ferai une joie de partager davantage avec vous ! @respiiires


Cliquez ici pour rejoindre la communauté la plus survoltée de futurs démissionnaires ! Inspiration et entraide quotidiennes garanties ! 

Pour réussir à créer la vie professionnelle de vos rêves, découvrez les programmes d’accompagnement individuel et les formations en ligne de l’Académie Pose ta Dem’.

Commentaires

>