De salarié à entrepreneur : Comment créer son entreprise change une vie

Vous aussi vous étouffez dans votre vie professionnelle salariée ? Je vous comprends. Avant de franchir le pas de l’entrepreneuriat c’est ce que je ressentais chaque jour. Commerciale adorant son métier, je ne supportais plus la vie de salariée. Un jour, j’ai osé. C’est décidé : je crée mon emploi, mon entreprise, ma marque et je prends mon envol. Découvrez comment créer son entreprise change une vie.


Article invité rédigé par Maïté Ropers


Vous aussi, vous connaissez ce sentiment désagréable ? Qui ronge à petit feu ?

De quel sentiment parle-t-on ?

Celui d’étouffer.

Suffoquer, être pris au piège dans un quotidien professionnel où l’air devient irrespirable. Comme après un incendie, lorsque les cendres oppressantes embaument l’atmosphère.

C’est exactement ce que j’ai vécu, lorsque j’étais encore salariée.

Posons le décor.

Je suis Maïté Ropers, 33 ans, commerciale terrain auprès de la grande distribution. J’aime mon métier (on s’en reparle plus bas), j’adore la relation client, le challenge de la vente. En bref : une commerciale née.

Il y a un mais.

Je ne supporte plus le salariat – du tout. Ce mécanisme d’être constamment chapeautée, surveillée, contrôlée. Devoir rentrer dans un cadre et appliquer une technique d’entreprise à l’opposée de mes valeurs et mon tempérament.

C’est à dire ?

  • réciter un speech de vente fade et sans saveur,
  • passer mon temps en voiture à avaler des kilomètres (c’est la course au km, celui qui en fait le plus est forcément le plus impliqué … Ineptie, pas vrai ?)
  • entrer dans une course à l’agenda bien rempli,
  • penser “heures à effectuer” au lieu d’efficacité,
  • oublier la satisfaction client et favoriser le chiffre d’affaires du secteur,
  • remplir chaque semaine des tableaux excel sans queue ni tête,

Je continue ou vous avez compris l’idée ?

Parfait, vous avez saisi.

Comment sortir de ce piège usant qu’est le salariat mal vécu ?

En songeant à créer son entreprise car créer son entreprise change une vie.

#1 – L’idée de créer son entreprise

Quitter le salariat ne se décide pas en un claquement de doigt.

Ou plutôt, l’envie de quitter le salariat peut survenir en un claquement de doigt. Mais sa concrétisation prend plus de temps.

Dans mon cas, depuis que j’ai entamé ma vie professionnelle dans le commerce – il y a 12 ans – je suis convaincue qu’être ma propre patronne sera ma destinée. Je ne sais pas dans quoi, quelle activité, où, quand et comment. Mais je ressens que je ne serai pas salariée toute ma vie.

Mon cerveau est en ébullition permanente et les projets fusent dans ma tête au quotidien.

Bémol : créer son entreprise est terrifiant, impressionnant. Je ne sais pas par où commencer, quoi faire, qui contacter.

Bref, le projet n’est pas encore mûr.

Un jour d’août 2016, alors que je suis à fond dans mon job salarié, je traverse un pépin de santé. Je suis hospitalisée et en repos forcé durant 15 jours. Comme pour beaucoup de parcours, il aura fallu un déclic pour que la prise de conscience soit une évidence. Je décide – intérieurement – de créer mon entreprise.

Objectif ? Conserver mon métier de commerciale qui me sied comme un gant – en vendant mes propres produits, à mon compte. A moi de définir le format qui me convient le plus (en micro-entreprise ? SAS ? Statut d’agent ?).

Quels produits ? Ca, je ne le savais pas encore .

Mais le plus important n’est pas là. La clé, c’est cet instant de décision qui me pousse à ancrer la grande résolution dans ma tête.

Comme quand vous décidez de courir un 10 km dans 2 mois. Boum ! Un déclic mental qui vous engage à tout mettre en oeuvre vers votre objectif.

# 2 – La Transition

Suite à ce déclic personnel, je cherche des solutions pour parvenir à mes fins.

J’analyse, je creuse, je me renseigne auprès de la CCI (chambre de commerce et d’industrie) ainsi que sur le web. Forte de mes recherches actives, je tente une proposition auprès de mes employeurs de l’époque. Mon idée ? Continuer de me charger de la commercialisation de leurs produits en n’étant plus salariée. Via un statut d’agent commercial, pour être exacte.

Bilan ?

Échec. Demande refusée.

Une contre-proposition pour changer de poste en interne se profile, mais mon cœur est trop serré à l’idée d’aller en ce sens. J’interprète cela comme un signe : je dois vraiment quitter le salariat; et par la même occasion cette entreprise qui n’est pas raccord avec mon besoin d’indépendance.

Pour autant, mon histoire personnelle entre en compte à cette même période. Je suis une jeune femme de 30 ans en couple, heureuse et amoureuse, ambitieuse, avec un exaltant projet d’enfant. Que faire alors ? Créer son entreprise et sa vie de famille en n’ayant aucun revenu : est-ce vraiment optimal ?

Pas à mes yeux.

Voilà pourquoi je choisis de quitter mon poste de salariée de l’époque, pour accepter un autre CDI ailleurs. Par sécurité financière entre autre, et pour faire aboutir sereinement ma création d’entreprise ensuite.

Le choix est donc stratégique :

  • poste identique,
  • meilleure rémunération ( + 500€ chaque mois !),
  • confort d’un milieu professionnel maîtrisé,
  • bouffée d’air frais grâce au changement d’entreprise.

Avec en ligne de mire la création de ma propre structure sous 2 à 3 ans.

6 mois après , merveilleuse nouvelle : je suis enceinte !

Cette maternité à venir a l’effet d’une bombe intérieure sur moi. Je ME dois de me lancer, me réaliser pleinement, m’épanouir dans ma vie professionnelle.

Je crève d’envie de liberté, d’autonomie, de choix stratégique, de challenges personnels… Autant de moteurs qui commencent à rugir très fort en moi.

Il faut que cela sorte. Je mûris mon projet de création d’entreprise, et mon petit garçon naît à la même période. A la fin de mon congé maternité, j’obtiens une rupture conventionnelle.

Bingo !

Me voilà libre de créer mon entreprise !

Le sentiment est aussi effrayant que le projet est vertigineux.

  • Excitant et terrifiant
  • Stimulant et troublant
  • Émoustillant et violent

Un tsunami d’émotions, que connaît bien chaque entrepreneur.

Femme sur son ordinateur qui cherche comment créer son entreprise change une vie

# 3 – La création d’entreprise

A cette époque, tout s’accélère.

Entre ma nouvelle vie de maman et ma liberté pro toute fraîche, je n’arrête pas ! Mais je suis heureuse, parfaitement heu-reu-se.

Les désillusions

Vous vous en doutez, créer son entreprise change une vie certes mais comporte aussi son lot de désillusions.

Je n’ai pas manqué à l’appel pour cette règle du jeu.

J’ai choisi de m’associer avec un collaborateur en or, et à la maison mon cher est tendre est aussi d’un soutien sans faille. Heureusement d’ailleurs car sans ces 2 soutiens de poids, il aurait été moins évident de traverser les turbulences.

J’ai vécu les désagréments de :

  • la création d’une SAS (les statuts à rédiger, les dépenses immédiates à anticiper),
  • le choix des partenaires de qualités – les engagements moraux qui ne tiennent plus,
  • l’activité commerciale qui prend plus de temps que prévu à se lancer,
  • mais aussi plus d’argent à dénicher (créer une identité visuelle, une marque, demande des investissements marketing onéreux),
  • les mauvaises surprises du terrain : des engagement oraux de certains acheteurs qui ne sont pas allés de suite au bout de leurs paroles,
  • les premiers mois à 0€ de chiffre d’affaires …,
  • des déceptions humaines en tout genre !

Les joies

Heureusement, il y a d’immenses joies.

C’est bien là le but de franchir le cap de la création d’entreprise. Se sentir vivant, à sa place, heureux, épanoui.

En parallèle des étapes de la création de ma marque alimentaire liée à ma SAS, je me challenge.

Je crée un blog : Succès De Vente via lequel j’accompagne les commerciaux ambitieux vers plus de réussite commerciale.

Le succès est rapidement au RDV : ce blog est un laboratoire d’expérience pour moi sur la création de contenu et la rédaction web optimisée. Je me spécialise. Je m’éclate. Je vibre. Cela est complémentaire à ma création d’entreprise.

Un bel équilibre est né ! C’est une nouvelle révélation pour moi : je veux vivre de 2 activités … Le commercial terrain et le web : c’est décidé.

L’épanouissement professionnel

Savez-vous ce qui importe le plus dans la vie professionnelle ?

Peut-être est-ce le montant sur votre fiche de paie ?

Cela pourrait être le cas mais non, ce n’est pas ça.

Ou alors les horaires attractifs que l’on peut dénicher ?

C’est une idée, mais non, toujours pas.

Serait-ce alors une fiche de poste aux petits oignons ?

Non, non et non.

Ce qui importe le plus finalement dans une vie professionnelle, c’est l’épanouissement. Que votre activité soit pleine de sens pour vous, qu’elle résonne au plus profond de votre âme.

Vous trouvez ça cliché ?

Peut-être que vous avez raison, et que ça l’est. Mais peu importe. Ce qui compte c’est ce que vous ressentez chaque matin, au quotidien, en allant travailler.

Est-ce que votre job vous apporte ce qui vous fait vibrer ? Est-ce que vous mettez du sens dans vos actions ? Est-ce que vous êtes irrésistiblement emballé par vos projets pro ?

Si tel n’est pas le cas, il est temps de vous poser la question une bonne fois pour toute : de quoi ai-je vraiment envie ?

Personnellement, mon épanouissement repose sur un mot : la liberté.

Liberté et autonomie pour me créer un quotidien qui me ressemble vraiment.

C’est exactement ce que je vis actuellement.

  1. Du terrain, du commercial, de la prospection la moitié du temps.
  2. Du web , de la rédaction web seo, des contacts freelance l’autre moitié du temps.

Et enfin, la liberté de m’organiser comme je le souhaite pour profiter de ce qui compte vraiment pour moi. Mon chéri, notre fils, notre cocon, mon épanouissement professionnel.

Rien d’autre. Juste l’essentiel.

Le Bilan

– Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ! –

Mark Twain

Oui, vous avez raison : créer son entreprise fait peur.

Mais dépasser ses peurs offre 1000 fois plus de plaisirs et de surprises pour celui qui ose.

Si c’était à refaire ? Je le referais, 1000 fois.  Avec les doutes, les galères et les obstacles.

Pourquoi ?

Parce que ces obstacles n’ont été que des étapes vers ma satisfaction. Utiles et nécessaires pour savourer chaque jour le bonheur d’être passée de salariée qui étouffe à entrepreneure épanouie.

Si votre cœur s’emballe de bonheur à l’idée de créer votre entreprise, écoutez-le. Poser sa dem’ n’est qu’une première étape pour faire naître votre projet de cœur.

N’oubliez pas : tout est possible !


Vous pouvez retrouver Maïté entrepreneure, commerciale et auteure sur son site Succès de Vente !


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