Elodie : Elle développe un Side Project en parallèle d’un job à temps partiel

Depuis qu’elle a suivi la formation Side Project, Elodie développe un Side Project en parallèle de son job. Dans cette interview, elle nous raconte pourquoi elle a décidé de ne pas quitter son job, comment elle s’organise au quotidien entre ses deux activités professionnelles et elle nous dévoile quels sont, pour elle, les avantages de mener un Side Project.


Bonjour Elodie, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

J’ai eu un parcours classique, celui de la vraie bonne élève.

Quand j’étais ado, je voulais être journaliste sportive ! J’adorais les évènements sportifs, et je voulais être parmi les premières femmes à s’intégrer dans ce milieu.

J’ai donc fait un parcours d’études à Sciences Po pour atteindre mon rêve ! Mais je me suis vite rendu compte que ça allait être très compliqué de percer et de trouver ma place dans ce monde-là (internet n’était qu’à ses débuts à l’époque…). Du coup, revirement de situation : qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire de ma vie, sachant que je ne voulais pas partir dans la fonction publique (alors que j’avais une voie royale pour ça !).

C’est fou comme c’est difficile de faire un choix à cet âge-là et d’arriver à se projeter dans un métier, une carrière !

De fil en aiguille, je me suis retrouvée à manier les chiffres et les tableurs excel : je suis devenue contrôleuse de gestion à la sortie de mes études. Oui rien à voir… J’ai retrouvé mes amours de jeunesse comme j’aime bien dire, car j’avais fait un parcours scientifique au lycée.

Pourquoi ce métier de contrôle de gestion ? J’aimais me retrouver à manier des données, les interpréter, les faire parler, tout en participant aux axes stratégiques de l’entreprise. Et surtout, on est un vrai relais entre plusieurs personnes et services, les relations humaines sont au cœur de cette fonction : tout ce que j’aime !

Au final, j’ai travaillé dans des grands groupes avant d’atterrir à mon poste actuel, où j’exerce depuis 12 ans dans une PME locale (un torréfacteur de café) d’une centaine de salariés en tant que Contrôleuse de gestion puis Directrice Générale.

Pourquoi as-tu eu envie de développer une activité en parallèle de ton job ?

On va dire qu’il y a eu plusieurs déclics.

Le premier a été un début de burn-out y a 4 ans. Avec le recul, je sais que c’est là que tout a commencé… J’ai du revoir toute mon organisation, apprendre à déléguer, et mettre en veilleuse mon perfectionnisme. J’ai pu avoir plus de temps pour améliorer aussi mon management, développer de plus en plus mon leadership, coacher mes équipes.

Puis fin 2019, je me suis questionnée sur le sens que je voulais donner à ma vie professionnelle : à 36 ans, est-ce que je reste dans cette boite que j’adore à gérer une équipe au top ? Est-ce que je me lance un nouveau challenge ? Est-ce que je reste dans un management où j’ai l’impression de stagner ?

Je ne me voyais pas travailler pour un autre employeur. La seule solution était donc de développer une activité où je rendais des comptes qu’à moi-même et où je pouvais transmettre ce que j’ai appris pour retrouver de la sérénité dans sa vie pro.

J’ai commencé à me renseigner sur internet, à lire des livres de développement personnel, à recevoir des newsletters de Pose ta Dem. L’envie d’aider les autres à fait son bout de chemin pour arriver à créer ma boite : SmileAtJob est là pour aider les managers débordés à devenir des leaders inspirants et organisés.

Tu as suivi la formation Side Project, que dirais-tu à ceux qui hésitent aujourd’hui ?

Foncez !!!!!!

Quand on est dans cette réflexion de reconversion professionnelle, de créer quelque chose qui nous correspond, on est surtout dans le brouillard le plus total ! C’est difficile de savoir par où commencer. Quel conseil écouter.

Pose ta Dem’ a été ma première formation en ligne (mais j’en ai fait après). Et franchement, c’est juste du caviar cette formation !

Ce n’est pas juste “comment poser sa dem” : c’est un travail sur soi, ses talents. Charlotte et les mentors nous amènent avec pédagogie et un soutien incroyable d’un point A à un point B. Enfin, non, au point C voir D ! ?

Cette formation m’a littéralement transformée et les gens autour de moi l’ont remarqué (alors que je n’avais pas du tout parlé de mon inscription à Side Project).

Maintenant, je crois en mes forces, je connais mes talents, je sais ce que je veux accomplir dans ma vie pro. Je suis désormais sur des bases solides et sereines !

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de se lancer dans un Side Project ?

Le principal avantage, c’est la sécurité. Quand on vient du monde salarié, l’aventure, le grand saut dans le vide (car c’est un peu ça l’entrepreneuriat), ça fait peur. Très peur ! Un Side Project permet de garder la sécurité financière du salariat, tout en testant ses idées en parallèle. On ne prend aucun risque : si ça marche pas, on ne perd rien !

L’autre avantage que je vois, c’est le développement de nouvelles compétences. Travailler sur SON projet professionnel amène un changement de mindset incroyable sur l’argent, nos forces, nos talents, notre confiance en soi. Et on découvre plein de nouvelles casquettes qu’ont la plupart des entrepreneurs (mais pas les salariés) : marketing, gestion des réseaux sociaux, savoir vendre, créer ou modifier un site internet, écrire des mails, etc… Si jamais le Side Project ne marche pas, ça peut être un bon moyen de tester des domaines qui nous sont inconnus et pourquoi pas se reconvertir dedans plus tard !

L’inconvénient principal, c’est bien évidemment le temps. C’est un équilibre à trouver pour arriver à jongler entre tout : son travail salarié, son projet et sa vie perso. C’est parfois difficile d’arriver à tout concilier dans une même semaine !

Tu as choisi de ne pas quitter ton emploi salarié, tu nous racontes ?

C’est une sécurité, ça me laisse voir comment ça se développe. De prendre mon temps sans me mettre une pression ingérable !

Ensuite, c’est aussi un moyen pour moi d’être crédible dans ma posture de coach : comment je pourrais aider des managers débordés ou introvertis si je ne suis plus “sur le terrain”. Il y a trop de coachs ou consultants qui ont oublié la réalité ou qui n’ont même jamais été dans cette position… Je veux continuer à manager : gérer des personnalités difficiles, d’oser prendre la parole en public, de gérer des conflits. Déjà parce que j’aime ça (même si c’est difficile !) ett si j’arrête de le faire, je ne pourrais pas aider au mieux les personnes que j’accompagne. Je veux rester proche de leurs problématiques et doutes quotidiens.

Comment arrives-tu à t’organiser entre ces deux activités ? Quels sont tes conseils à ce sujet ?

C’est pas tous les jours facile bien évidemment !

J’ai eu la chance d’avoir un temps partiel en 4/5 ème qui a été accepté. La chose que j’en retiens et que je conseille aux personnes lisant cette interview : osez demander, on a parfois de bonnes surprises ! Si vous n’osez pas, rien ne se passera…

Ma méthode est de compartimenter : j’ai 4 jours salariés, 2 jours dédiés à mon activité (le mercredi et le dimanche). Quand je suis à mon travail salarié, je suis à 100% dedans. Car je dois faire le boulot de 5 jours en 4 ! J’avoue que j’ai un boost de productivité incroyable d’ailleurs depuis le développement de mon Side Project dans mon boulot salarié.

Le conseil que j’applique est la fameuse loi de Pareto du 80/20 : 80% de nos résultats sont le fruit de 20% de nos actions. En ne travaillant sur mon projet que 2 jours dans la semaine, je me dois d’aller à l’essentiel et de ne surtout pas m’éparpiller… Je crois que c’est vraiment ça qui me permet d’avancer relativement vite : je cible les actions à forte valeur ajoutée.

En quoi consistent tes activités aujourd’hui et quels sont tes projets et tes rêves ?

Aujourd’hui, je crée surtout du contenu pour augmenter ma visibilité sur le Web et les réseaux sociaux. Les débuts sont difficiles, c’est le long terme et la répétition des actions qui crée du résultat sur le long terme.

J’ai actuellement 2 personnes que je suis en coaching en managementet en organisation. Ces accompagnements individuels me permettent de me roder pour un coaching de groupe que je souhaite lancer à la rentrée sur le management et le leadership.

Si je devais décrire une journée type ce serait production de contenus le matin (posts sur les réseaux, newsletter, article de blog), et l’après-midi dédié aux entretiens de coaching ou la production des visuels pour les réseaux sociaux. J’essaie aussi de me réserver 2 heures par semaine pour faire un pas de coté et réfléchir plus stratégiquement aux choses à améliorer (accompagnement, partenariat, ebooks) ou pour me former.

Je fais tout ça pour que les femmes introverties assument leur leadership (oui c’est possible, je l’ai fait !), leur façon d’être, pour devenir les managers de demain. Cette crise du covid va bouleverser les entreprises : les “soft-skills” comme l’écoute, l’empathie ou la bienveillance vont être de plus en plus recherchées. Mon rêve le plus fou pour aider toutes ces managers serait de créer dans une dizaine d’année une espèce d’école du management, concrète, bien loin des formations théoriques. Un peu à la Brooke Castillo (bon, là, je vois très très grand hein ^^).

Comment arrives-tu à rester productive et motivée en ayant deux jobs ?

Productive, je ne l’ai jamais autant été !

C’est d’ailleurs une loi de productivité qui explique ce phénomène : j’ai moins de temps, donc je fais dans les délais impartis au lieu d’étaaaaaaaaler dans le temps. Je vais droit à l’essentiel et je reste focus dessus.

Ca c’est pour la productivité. Pour la motivation, j’étais clairement dans une phase où je l’avais perdue quand j’ai commencé la formation Side Project. Mais comme désormais je me réalise autrement que par mon seul travail salarié, je plus épanouie, plus souriante, moins stressée au travail. Et ça, je ne m’y attendais pas ! Le Side Project est comme un moteur à coté de mon job qui vient alimenter mon boulot, c’est vraiment un cercle vertueux. Tout le développement personnel amené par cette aventure entrepreneuriale rebondit dans ma sphère salariale, ce sont des vrais vases communicants.

D’ailleurs, certaines boites commencent à aider leurs employés à faire des projets à coté (associatif ou entrepreneuriat) en accordant un jour par mois par exemple pour ça. Et ce n’est pas pour rien, elles y ont compris leur intérêt en participant à l’épanouissement et l’accomplissement de leurs salariés.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un Side Project mais n’a pas encore osé franchir le pas ?

Généralement, on a peur. Peur de ne pas avoir la bonne idée. Peur de sortir de sa zone de confort du salariat. De bosser seul si on devient entrepreneur.

Mais une fois qu’on passe à l’action, on se sent tellement mieux !

Avoir un Side Project, c’est une aventure qui booste la confiance en soi, qui nous ouvre les portes de l’entreprenariat , et c’est tellement enrichissant !!!!

Ca ne coute rien d’essayer, donc autant y aller petit pas par petit pas !


Que retenir de l’expérience d’Elodie ?

  • Se lancer dans un Side Project demande de l’organisation et de la persévérance mais c’est possible !
  • Travailler sur votre projet en parallèle d’un job salarié a de nombreux avantages et vous permettra notamment de tester sa viabilité. Alors prêt.e pour se lancer dans un Side Project ?
  • Développer un projet en parallèle de son job demande de l’organisation : c’est un aspect essentiel à prendre en considération.
  • Focalisez-vous sur les 20% de tâches qui amènent 80% des résultats, vous vous occuperez de l’optimisation plus tard si besoin.
  • Aller vite ne sert à rien, avancer sur le bon chemin : voilà le plus plus important. Prenez votre temps, avancez petit pas par petit pas, à votre rythme. La vitesse importe peu, seule la direction compte vraiment.

Vous pouvez retrouver Elodie, qui développe un Side Project en parallèle de son job, sur Instagram, sur LinkedIn, sur Facebook et sur son site Internet.


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