Entreprendre c’est un peu comme sauter en parachute

Entreprendre c’est un peu comme sauter en parachute. On rêve de le faire mais on a peur. Puis on trouve le courage, on se prépare et on y va. Et là, on vit plein d’émotions. Le chemin pour arriver à franchir le pas est parfois long. Et ce jour-là, au bureau, j’étais loin d’imaginer que j’y parviendrais.


Article invité rédigé par Marilyne.


En plein doute

« Ça va ? » me lance une collègue alors qu’elle m’aperçoit dans l’open-space. J’étais assise à mon bureau, face à des tableaux Excel, incapable de répondre à cette banale question.
Non ça n’allait pas en fait. J’étais perdue entre un travail qui ne présentait aucune perspective et le sentiment de ne rien savoir faire d’autre.

Alors comment voir le jour au milieu de tout cela ? Un optimisme mis à rude épreuve demeure de l’optimisme. Bon, à ce moment-là, ce n’était pas vraiment mon état d’esprit. Mais j’allais faire le premier pas vers une nouvelle version de moi : celle qui a assez de confiance en elle pour passer par la fenêtre si on lui ferme la porte au nez. Car oui, il y a toujours une issue, à condition de ne pas se laisser abattre, trop longtemps tout du moins. Mais il fallait d’abord entreprendre un travail de fond.

En quête du vrai moi

J’ai décidé de me faire accompagner par un coach. Pour être honnête, je ne savais pas où ça allait me mener. Mais j’étais convaincue que cela ne pourrait être que bénéfique. Il était temps de faire un point et de savoir vers quelle direction je pouvais aller. Je suis sortie de ces séances avec un projet de reconversion professionnelle, un regain de confiance et d’énergie comme je n’en avais jamais connu et aussi les réponses sur ce qui constituait mes besoins, mes valeurs et mes attentes. Un véritable passeport pour l’autonomie et pour entreprendre les actions en conséquence.

L’approche méthodique que m’a apporté le coaching et la réflexion qui en découle m’a orientée vers un autre projet que j’ai fini par abandonner également quelques mois plus tard faute de financement par le Fongecif.

Mais, parfois, les choses n’arrivent pas par hasard…

« Lorsqu’une porte se ferme, il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. »

Alexander Graham Bell

Je me prépare

Le coaching n’était pas une fin en soi mais un moyen de me mettre sur les rails. Je n’ai pas cessé de suivre ce fil conducteur, celui du développement personnel, à travers des lectures d’ouvrages, de romans et d’articles. Car lorsqu’on monte un projet, quel qu’il soit, la ressource la plus importante est soi. Me connaître, accepter mes failles et aimer qui je suis ont été des facteurs déterminants pour me faire passer un cap.

J’ai participé à un séminaire organisé par Pose ta Dem’. J’y ai rencontré des personnes de tout âge, aux parcours différents, mais nous avions tous la même envie : entreprendre dans un domaine qui nous « parle ». J’y ai présenté mon projet. J’ai écouté celui des autres. Nous avons échangé conseils et astuces. Ce qui m’a permis de me conforter dans l’idée que j’avais moi aussi la capacité de prendre les rênes de ma vie professionnelle, de ma vie tout court en réalité.

J’ai souvent manqué de confiance en moi. Mais tout est possible lorsqu’on s’en donne les moyens. D’ailleurs, je repense souvent à une phrase prononcée par mon coach : «  Lorsqu’on veut quelque chose, on trouve toujours un moyen. Sinon c’est qu’on cherche des excuses. ».

Je pose la première pierre

Mars 2020 : premier confinement. Je suis en télétravail et en activité partielle. Malgré la situation incertaine et inquiétante, tous les voyants étaient au vert pour repenser à ce que j’aimerais réaliser. Entreprendre faisait partie de mes objectifs. J’étais passée du projet d’enseigner le français à des étrangers à coach professionnelle pour finalement arriver à celui d’écrivain public.

Même si j’écris presque tous les jours depuis deux ans, je ne me sentais pas légitime d’exercer cette profession du jour au lendemain. J’ai recherché les formations qui existaient et les formules proposées. Mon choix s’est porté sur une formation à distance et hors de temps de travail. Cette option m’a permis de concilier mon emploi actuel, ma vie de famille et donc l’apprentissage de techniques de rédaction allant du CV au récit de vie passant par l’éloge funèbre. Car être écrivain public ce n’est pas seulement assurer des permanences en mairie ou centres sociaux pour aider le public à rédiger des courriers administratifs. C’est une facette de ce métier aux taches variées. Car c’est aussi écrire ou corriger des textes plus littéraires ou professionnels, pour le compte de particuliers ou d’entreprises.

Mi-septembre, deux semaines avant de terminer ma formation, je m’inscris sur internet en tant qu’auto-entrepreneur. Quelques jours plus tard, mon numéro de SIRET en poche, je donnai officiellement vie à mon projet. J’ai décidé de me lancer sans attendre pour plusieurs raisons :

  • après presque deux ans de travail d’introspection, j’avais besoin d’action et de concret
  • rien ne vaut le terrain pour confronter ses idées à la réalité et apprendre
  • je n’ai plus peur d’affirmer mes choix et de m’exposer à travers eux

Les débuts

C’est ça qui est passionnant. J’ai tout à imaginer, à inventer, à créer. Je mets mes valeurs et mes qualités humaines au service des autres, à travers l’écriture : des compétences que j’ai réussi à identifier durant ce travail sur moi et que je suis parvenue à accepter.

L’entrepreneuriat est le moteur qu’il me manquait. Il est important pour moi d’entreprendre, en solo, à mon rythme et en toute indépendance. Je travaille à mon activité le midi, le soir et le week-end, en parallèle de mon CDI que j’ai conservé ; ce qui demande une débauche d’énergie et une certaine organisation. Mais la passion a tendance à décupler ma capacité à absorber la charge de travail supplémentaire. Le risque, et je vais veiller à ce que cela n’arrive pas, est que je me laisse déborder. Car quand on démarre, on a 1001 choses à faire. On veut tout gérer en même temps.

Comment ?

Comment créer et trouver des clients ? Je n’ai jamais eu de poste de commerciale ou à responsabilité. Alors je fais appel à d’autres aptitudes :

  • la curiosité : je regarde ce que font d’autres professionnels, que ce soit dans mon domaine mais aussi dans des compétences qu’il me manque et dont j’ai besoin pour faire vivre mon site internet et constituer ma documentation professionnelle
  • mes inspirations à travers les contenus que je rédige
  • ma sensibilité que j’ai pendant très longtemps considéré comme un défaut et qui finalement est ce qui constitue ma singularité

Des perspectives

Je trouverai toujours une concurrence plus compétente, plus performante dans les techniques de vente ou l’utilisation d’outils technologiques, avec un réseau plus développé que le mien. Mais j’ai envie de croire qu’il y a de la place pour tout le monde.

L’intérêt d’entreprendre est de créer une activité, un produit ou un service à son image. Inutile de chercher à ressembler aux autres.

Je ne sais pas si mon activité fonctionnera sur la durée. Et si cela n’était pas le cas, je ne pense pas que je le vivrai comme un échec absolu. Bien sûr, je souhaite développer mon activité et, à terme, en vivre. Mais le temps et l’énergie que j’aurais investis m’auront fait grandir. Travailler en tant qu’indépendant est une expérience enrichissante qui donne confiance.

Et désormais, des perspectives… j’en ai. Tant que mon esprit l’envisagera.

Des livres qui m’ont accompagnée durant mon voyage introspectif

  • Le courage d’être soi, Jacques Salomé
  • Itinéraire d’une ultrasensible, Charlotte Wills
  • Vaincre ses peurs, Lucien Auger
  • Croire en ses rêves et trouver son chemin, Meriem Salmi
  • Vous pouvez être ce que vous voulez être, Paul Arden
  • L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle

Vous pouvez retrouver Marilyne, qui nous explique que’entreprendre c’est un peu comme sauter en parachute, sur son site Internet, sur Facebook et sur LinkedIn.


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