Es-tu un bon ou mauvais candidat ?

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Vendredi matin, séance de coaching avec une cliente. En ce moment, nous travaillons sur ses idées de projets. Pour préparer la séance, je lui avais demandé de noter, pour chacune de ses idées, ce qui l’attire et ce qui la retient.

L’une de ses idées est de devenir formatrice dans son domaine de spécialité, la vente.
Beaucoup de choses l’attirent dans cette idée : transmettre son expertise, créer des contenus de formation, ne pas avoir de routine, échanger avec de nouvelles personnes…

Ce qui la retient ? La prise de parole en public.

Elle m’explique :
“Je n’aime pas parler devant des gens que je ne connais pas. Déjà, à l’école, j’avais horreur de passer devant toute la classe et d’être le centre de l’attention !”

Je lui demande alors si dans son précédent emploi de responsable de boutique, elle avait rencontré le même souci. Or, il se trouve qu’elle était aussi amenée à prendre la parole pour former ses vendeurs… et qu’elle adorait ça !

Alors, voici ce que je lui ai dit :
Tu n’as pas peur de parler en public : la preuve, tu le fais très bien en réunion ou en formation d’équipe.
Le problème ne vient pas du fait de connaître ou non les personnes en face de toi : à l’école, tu connaissais tes camarades de classe.
– Le problème vient du fait d’être en posture d’être jugée, évaluée. Or, quand tu formes, tu es la “sachante”, tu es leader, c’est toi qui cadre la journée, l’animation et les échanges.

Nous avons donc déconstruit sa croyance limitante qui était : “Je suis incompétente en prise de parole en public pour cause de stress”.

Et c’est l’idée que je souhaite te transmettre aujourd’hui : on n’est pas soit bon, soit mauvais. Soit compétent, soit incompétent. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Il y a un nombre infini de variables à prendre en compte, et seule une introspection approfondie permet de bien comprendre notre mode de fonctionnement.

Lors de mes études, l’un de mes meilleurs profs qui nous enseignait le recrutement nous avait dit :
“Il n’y a pas de bon ou mauvais candidat. Il y a des bons candidats et des mauvais candidats au regard d’un poste donné”.

Cette phrase m’a marquée. On n’est pas bon ou mauvais dans l’absolu ; tout dépend du contexte.

Un autre exemple pour illustrer cela : il y a quelques mois, je travaillais avec un client qui ne savait pas dire non au travail. Ni à son responsable, ni à son équipe, ni à ses collègues. Il disait oui pour faire plaisir et se retrouvait engagé dans des projets, dossiers, sollicitations, qu’il ne souhaitait pas et qui contribuaient grandement à son mal-être au travail.

Il s’était donc collé sur le front l’étiquette “NE SAIT PAS DIRE NON” avec de la Super Glue, et se blâmait lui-même d’être si “faible”. Bien sûr, cette croyance était héritée d’expériences réellement vécues ! Mais il en avait fait un défaut irrévocable, et pire : l’une des origines de son manque d’estime de soi.

Je lui ai demandé dans quels cas il savait dire non. (“Aucun” n’étant pas une réponse autorisée)
Après quelques minutes de réflexion, il m’a répondu :
Avec mes enfants. Mes enfants, je sais leur dire non, cadrer les choses. Je ne me laisse jamais dépasser car j’impose des limites. Et tout se passe bien“.

Ah ! Un coin de l’étiquette venait de se décoller.

Prendre conscience d’un axe d’amélioration chez soi est une excellente chose. On peut alors travailler à changer cette caractéristique qui ne nous apporte pas que du bon.
Mais le risque est de considérer cela comme une faiblesse et d’en faire une généralité sur notre propre personne… Et par conséquent, de diminuer la valeur que nous percevons de nous-mêmes.

Alors, voici les questions à te poser : 

– Quelle caractéristique personnelle considères-tu comme étant ta plus grande faiblesse ?
– Qu’est ce que cette faiblesse t’empêche de réaliser dans ta vie ?
– Es-tu sûr à 100% que cette caractéristique est à 100% une faiblesse ?
– Trouve au moins UN exemple qui prouve que cette faiblesse ne fait pas toujours partie de toi.
Une situation passée ou présente, un contexte, un interlocuteur… Même si tu trouves que ce n’est qu’un cas “exceptionnel”, ou une “petite” chose. Sois indulgent avec toi-même.
En trouvant ne serait-ce qu’un exemple, tu pourras décoller ton étiquette. Et en t’autorisant à te découvrir sous un nouveau jour, tu pourras exprimer ton plein potentiel.


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