J’ai eu la tête dans le guidon

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Je l’avoue : j’ai eu la tête dans le guidon.

Ces 2 dernières semaines, j’ai eu une charge de travail particulièrement élevée :

  • J’ai géré plusieurs gros chantiers administratifs pour mon entreprise ;
  • Lancé la nouvelle session de Side Project ;
  • Clôturé la session qui s’est terminée ;
  • Passé 3 jours en séminaire à distance ;
  • Réalisé de nombreuses séances individuelles pour mes clients en accompagnement individuel et collectif ;

Bref, ça a été INTENSE.

Mais le problème, ce n’est pas vraiment la charge de travail… C‘est la manière dont je l’ai vécue !

C’est-à-dire dans la précipitation et le stress.

J’avais oublié à quel point je peux vite me retrouver “la tête dans le guidon” ??

Heureusement, ce qui ne tue pas rend plus fort… Et mes expériences passées m’ont appris à vite en détecter les premiers symptômes  :

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“Coucou Charlotte, il va falloir se calmer là” ? (<= petit emoji qui représente le spectre de l’anxiété qui vient faire coucou gentiment, et qui compte passer aux choses plus sérieuses si je ne l’écoute pas).

Si je l’ignorais, je pourrais foncer droit dans le mur. Mais je me rends vite compte qu’il pointe le bout de son nez. Là, j’ai mis 15 jours.

J’ai d’abord été en colère contre moi-même.

Comment tu t’es retrouvée dans cette situation ? Tu le sais pourtant ! ?

Après avoir passé 15 jours à m’auto-fustiger (ou me fustiger tout court ? ?), j’ai décidé de LÂCHER-PRISE.

Alors, j’ai respiré un bon coup…

Et je me suis pardonnée.

Je me suis pardonnée de m’être mis la tête dans le guidon toute seule.

Je me suis pardonnée d’avoir commis des erreurs, de ne pas tout avoir géré à la perfection.

J’ai changé d’outil d’emailing et de nombreuses personnes qui s’étaient désabonnées… ont reçu mes emails à cause de soucis techniques ?
J’aurais voulu tourner une vidéo… et je n’ai pas pu par manque de temps.
J’ai reçu des montagnes de mails… et je n’ai pas encore pu tout traiter.

Mais à côté de ça…

J’ai TELLEMENT fait en 15 jours !

J’ai permis à 35 personnes d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie en rejoignant Side Project.
J’ai aidé 10 clients en coaching à faire avancer leurs projets.
J’ai réglé des sujets administratifs importants.

Et ça, c’est formidable ?

Certes, la pile de mails m’attend toujours, mon outil d’emailing continue d’envoyer à certains désabonnés, et mon idée de vidéo prend la poussière.

Mais j’ai fait de mon mieux, et ça a donné de beaux résultats !

Alors, pourquoi me concentrer sur les difficultés ?! Pourquoi m’être laissée embarquer dans le tourbillon ?

C’est simple :
– Je n’ai pas pris le temps de me retrouver avec moi-même
– Je n’ai pas pris le temps de faire du yoga
– J’ai oublié le pouvoir de la gratitude

Alors, j’ai appuyé sur PAUSE et je suis revenue à l’essentiel. Voici comment.

1 – Je suis restée dans le calme.

J’ai commencé par une soirée de calme absolu. Aucune contrainte sociale, pas de travail, pas d’ordinateur, juste m’écouter.

Et ça m’a fait un électrochoc.

Comme si je retrouvais un ami cher que j’avais perdu de vue depuis longtemps.

Waou !

Ça m’a remis les idées en place.

2 – Je suis revenue à mon “Pourquoi”

Pourquoi je fais ce que je fais ? Pourquoi je mets tant d’intensité dans mes actions au quotidien ?

Parce que ça a du sens pour moi. Parce que j’ai tellement souffert de ne pas me sentir à ma place. Tellement eu peur de ne jamais y arriver.

Puis tellement été heureuse de prendre un nouveau départ dans ma vie !

Je ne sais que trop à quel point subir notre travail peut nous bouffer. A quel point on peut perdre confiance en nous quand on manque de reconnaissance. Perdre notre énergie quand on manque de sens. Nous perdre nous-même quand on ne sait plus où on va.

Ma mission me tient tellement à coeur que quand j’y reviens, je sors la tête du guidon.
Et ça commence par être bien moi-même, en veillant à mon équilibre, même dans les périodes chargées.

3 – J’ai osé le dire et reconnaître ma vulnérabilité

J’ai dit la vérité autour de moi en tâchant de laisser de côté la culpabilité et la honte de ne pas tout gérer parfaitement.

Pas facile pour l’ego !

J’en ai parlé à plusieurs entrepreneurs que je connais bien, mais qui ne sont pas pour autant des amis ou des proches. Entendre qu’eux aussi, passent par ces phases, m’a fait du bien. Parce qu’on fait tous de notre mieux.

Un jour, j’avais lu une interview d’un grand auteur et enseignant de méditation qui expliquait que lui-même ne vivait pas en permanence dans la sérénité absolue ! Mais grâce à la méditation, il parvient à mieux gérer les phases difficiles.

4 – Je me suis reconnectée à mon corps.

Après avoir passé 2 semaines à me dire “Nan, tu n’as pas le temps pour le yoga. Plus tard.”

Alors que je saiiis très bien que c’est la BASE.

C’est un membre de mon groupe d’entrepreneurs qui me l’a rappelé.

Je sais cela par coeur, et j’étais presque vexée qu’il me le dise.

Mais la vérité… c’est qu’il a bien fait de me le rappeler ! Parce qu’on peut vite oublier !

Alors, j’ai déroulé mon tapis sans me fixer d’heure limite. J’ai mis mon téléphone en mode avion et des boules Quies dans les oreilles.

Et je me suis entendue respirer à nouveau.

(Petite digression si tu es yogi : j’ai découvert un nouveau monde avec les boules Quies pendant mes séances de yoga. J’y ai été contrainte car j’ai emménagé dans un appartement affreusement bruyant… et ça a été une révélation ! Comme une bulle de connexion à moi-même. J’entends tout ce qu’il se passe dans mon corps. Les craquements, les tensions. Je te conseille d’essayer ! Depuis je les mets souvent pour mon yoga, même si c’est calme dehors !)

(Ah, et digression n°2 : je te rassure, je cherche un autre appartement pour ne pas vivre éternellement sous l’emprise des boules Quies. D’ailleurs si tu entends parler d’un appartement vide à louer à Nice côté Port / Riquier / Mont-Boron, de 3-4 pièces, avec une belle vue dégagée, pense à moi ?) #linstantpetiteannonce #sortezmoidelà #quinetenteriennarien ?

5 – Je me suis rappelée du pouvoir de la gratitude

J’ai rouvert un livre dont les premières pages parlent de gratitude.

“Oui, oui, je sais tout ça” a répliqué la Charlotte Bonne Elève en levant les yeux au ciel.

Et la Charlotte Vieux Sage ?  l’a gentiment rappelée à l’ordre :

“Hep hep hep. Tu sais avec ton mental. Mais est-ce que tu le ressens ? Est-ce que tu en fais l’expérience en ce moment ?”

Un peu froissée, j’ai reconnu que non, plus depuis 15 jours. Alors, j’ai fermé les yeux et respiré profondément.

Et j’ai listé intérieurement tout ce pour quoi j’avais de la gratitude.

Et je me suis sentie bieeen. Comme si un poids s’envolait.

Maintenant, je sais que les prochaines semaines vont être encore très chargées avant le ralentissement estival (et ma déconnexion à partir de mi-juillet !).

Mais je les aborde sous un tout nouvel angle. Et je respire à nouveau.

Et toi ?

Si tu te sens aussi à côté de tes pompes ? la tête dans le guidon ? sous l’eau ☔️ ou toute autre expression qui veut dire que ça ne va pas fort…

Je t’invite à fermer les yeux…

Respirer…

Et te pardonner.


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