Jenna Blossoms : Ecouter son intuition pour réaliser sa mission

Jenna a écrit deux livres et accompagne les personnes à trouver leur chemin de vie, à suivre leur cœur et à révéler leur lumière. Dans cette interview, elle nous explique comment écouter son intuition et comment cela peut aider dans chaque étape de notre vie. Bonne lecture !


Bonjour Jenna, raconte-nous ton parcours en toute transparence ! 

En fin de Master 2 de Science Politique, j’ai fait mon stage de fin d’année dans une ONG. C’était une phase professionnelle intense pour moi. C’est alors que j’ai eu un appel spirituel de plus en plus fort, celui d’incarner le message que j’avais à partager, et de m’aligner sur ma mission de vie. A partir du moment où je me suis ouverte à ça, tout s’est aligné et des personnes sont venues vers moi. J’ai ouvert mon auto-entreprise en 2016. J’ai créé un blog et j’ai commencé à écrire des articles sur la spiritualité. Cela a eu un effet boule de neige. J’ai été invitée pour faire ma première conférence avec Frédéric Lenoir et d’autres à Toulouse. Puis j’ai commencé à partager mes enseignements au travers de vidéos sur YouTube, ce qui a été une nouvelle étape et m’a permis de gagner en visibilité. 

A ce moment-là, je faisais du coaching intuitif et des guidances, je canalisais des messages pour les gens. (Une guidance est la canalisation d’un message spirituel via un objet (des cartes, par exemple) ou via une personne (un médium) et l’accompagnement dans l’interprétation de ce message). Je n’ai jamais vraiment fait d’efforts, ça s’est fait tout seul ! Je n’avais pas de volonté entrepreneuriale derrière mon projet au départ : j’ai fait ce qui m’a semblé naturel pour moi. Je partageais ce dont j’avais envie, je n’avais pas l’intention de créer un site sur un sujet, et mes partages étaient très spontanés.

A présent, j’ai écrit deux livres et j’accompagne les personnes à trouver leur chemin de vie, à suivre leur cœur et à révéler leur lumière.

Comment as-tu assumé ce projet si différent de ce que tu faisais avant ?

C’est une bonne question ! Pour être honnête, je pense que je suis encore sur le chemin pour y parvenir. Quand tu aimes tellement ce que tu fais, ça t’apporte tellement de joie personnelle que finalement la façon dont vont réagir les autres est bien moins importante que l’épanouissement que tu peux ressentir.

C’est ça qui fait lâcher prise petit à petit. Le plus difficile, ce sont les proches car ils vous connaissent. Avec eux, on a l’habitude d’avoir une façade qu’on montre tout le temps et on a l’impression que briser cette façade est difficile. Le secret je pense, c’est d’être soi-même en paix avec cette nouvelle identité (une identité qu’on a à l’intérieur de soi depuis longtemps d’ailleurs !). Plus je ferai ce travail d’acceptation de ce nouveau moi, plus les autres vont transitionner eux aussi et accepter ce changement.

Plus on s’autorise à être cette nouvelle personne, à être soi même (et attention ça ne veut pas dire mettre un costume), à être quelqu’un de vivant, en mouvement, en évolution plus on est en paix avec soi-même, et par ricochet plus les autres le seront car on répondra avec facilité aux questions par exemple.

Ça peut donner de très bonnes surprises : par exemple renforcer des liens, parce que tout d’un coup, on se révèle sous son vrai jour, avec authenticité et vulnérabilité aussi.

S’il y a des personnes qui ne sont pas en accord avec ça, tant mieux vous n’êtes pas alignés et ce n’est pas grave. A l’inverse, pour les personnes en alignement avec vous, c’est l’occasion d’approfondir les liens relationnels !

Comment as-tu choisi entre marque personnelle et marque d’entreprise ?

Ça s’est imposé à moi. Quand j’ai commencé à publier mes articles, je n’étais pas totalement à l’aise pour partager mon vrai nom. Et c’est ce mot qui est venu : Blossoms. J’ai utilisé mon prénom Jenna, et j’ai remplacé mon nom de famille par Blossoms. C’est vraiment qui je suis, ça reflète ce que je traversais à l’époque où j’ai commencé, et ça faisait sens de pouvoir s’identifier à quelqu’un. C’était mon identité, comme un partage du cœur. Puis ça s’est construit naturellement, je me suis approprié ce nom en partageant des contenus et en les signant. 

Peux-tu nous parler des peurs auxquelles tu as fait face quand tu t’es lancée ? 

Je n’avais pas si peur car je sentais que j’étais prête à le faire, je sentais que c’était plus fort que moi, que quelque chose devait sortir.

Néanmoins, ma peur la plus présente était sans doute : “Que vont penser certaines personnes de mon entourage ?”.

J’avais cette identité de personne surdouée, intello… et je venais casser cette idée-là, je devenais vulnérable, la sécurité que m’offrait cette identité s’envolait ! Je craignais que des gens de mon passé, d’un cercle lointain de connaissances, me jugent ou me voient sous cet aspect-là. C’est cette perte d’identité dans laquelle je m’étais construite, et où j’étais en maîtrise, qui fait peur, car c’est finalement très rassurant de savoir ce que les gens pensent de nous.

A vrai dire, c’était plus un inconfort qu’une peur.

Je me sentais tellement portée, en joie, alignée, tellement en confiance que finalement… tant pis ! 

Comment es-tu guidée dans le développement de ton entreprise ? Comment les canalisations t’aident dans ton activité ?

Ça peut être des canalisations concrètes sous formes de mots ou d’intuitions, inner knowing… Ce sentiment de savoir profondément, d’avoir la foi, la confiance : ça change tout !

Pour moi c’est ce qui manque dans l’entrepreneuriat actuel. Pour tout entrepreneur, tout  reconverti, une intuition émerge, une créativité, une inspiration et c’est à ce moment que l’ on est forcé de s’écouter soi-même.

Ce qui peut entrer en dissidence avec ça, c’est le mental, la réflexion : dans quelle boîte je dois entrer ? Que dois-je faire pour en arriver là ?

Pourquoi ça a bien marché pour moi ? C’est simple :  j’écoute mon intuition.

Attention, ça ne veut pas dire que je fais tout de manière irrationnelle ! 

Je savais que j’allais publier mon livre avec un éditeur, et il a fallu que j’arrête d’écrire, que je le transforme en formation, pour qu’une personne pense à moi et que j’aie un contrat signé servi sur un plateau chez Trédaniel.

Je n’ai rien eu à faire !

Quand j’ai arrêté de faire des guidances alors que ça marchait bien, c’était pour moi contre-mental d’arrêter mais intuitivement je sentais que j’étais poussée à autre chose. Cela signifie que cela allait contre ce que mon mental était capable de comprendre sur le moment. C’est mon intuition qui parlait.

J’ai écouté mon intuition, cette petite voix intérieure qu’on a tous. L’intuition, c’est ce sens si subtil, ce quelque chose qu’on sent dans la vie de tous les jours. 

Justement, parlons de l’intuition ! Comment se manifeste-t-elle ? 

D’abord, je tiens à préciser que ce n’est pas un plan d’action servi sur un plateau  🙂 

Ça nous dit : “Ce n’est pas ça qu’il faut faire !”. C’est comme être poussé dans une direction.

Par exemple pour le livre, je n’avais plus d’inspiration, je ne le sentais plus, alors qu’avant j’avais de l’inspiration. C’est une idée récurrente, un sentiment d’on ne sait où, qui nous pousse dans une direction, et c’est à la portée de tout le monde de le ressentir !

Je sentais que je devais faire une formation en ligne avec ce que j’avais écrit, et non un livre.

Mon mental était en mode : “Non avec tout ce que t’as fait pour ce livre, bla bla…”.

Et c’est là que ça aide : je sais dans mon intérieur profond quand quelque chose vient de là haut, je sens que ça ne vient pas de moi car mon mental ne réfléchit pas comme ça.

C’est comme une évidence, alors là on lâche prise, on va dans cette direction. Ce qui est intéressant c’est que c’est toujours a posteriori qu’on réalise pourquoi telle chose a eu lieu à tel moment.

L’intuition donne la bonne information au bon moment, c’est un ressenti intuitif, sans mot, illogique, qui parfois nous confronte à nos peurs. 

Écouter cette petite voix et l’expérimenter peut faire aller plus vite, dans des directions que nous n’avions pas imaginées. C’est apprendre à se faire confiance : à soi et à la vie !

Il faut comprendre qu’on est pas tout seul derrière son volant à conduire la voiture, il y a tellement d’autres choses autour ! Quand on lâche prise, on a précisément accès à beaucoup plus, c’est plus fluide, plus évident 🙂

Comment apprends-tu aux gens à avoir confiance en leur intuition ?

Il faut utiliser des outils et des moyens qui ne sont pas mentaux. On peut expliquer ce qu’est l’intuition mentalement, c’est la capacité à recevoir de l’information au bon moment, l’intuition ce sont des antennes qui se connectent à un plan supérieur.

C’est un ressenti ! Ce qu’il faut faire c’est lâcher prise et avoir confiance.

Dire stop aux attentes, aux projections mentales, aux réflexions incessantes…

Personnellement, mon mental a été ma bouée de sauvetage toute ma vie, j’apprends donc à moins penser avec ma réflexion mentale et à davantage penser avec le cœur.

Cela signifie arrêter d’ attendre d’avoir des plans d’action, des garanties, de l’assurance, des validations extérieures…

Ce qui est beau, c’est qu’en général on ne le mentalise pas. Par exemple, quand on conduit on le fait automatiquement, c’est un peu ça l’idée. Mais il faut y aller pas à pas, commencer par de toutes petites décisions, par exemple : “Comment je m’habille ?” “Qu’est-ce que je mange ?” Intuitivement, je suis poussée à faire quoi ?  A aller où ? A m’habiller comment ?

  • soit le mental écrase directement l’intuition car il a son idée, sa façon de faire
  • soit on s’habitue et on laisse la petite fleur émerger subtilement, on laisse émerger l’idée et on la suit, et prend l’habitude de ces petits sauts dans le vide chaque jour. 

C’est une expérience quotidienne qui débute dans les micro décisions, celles qui font moins peur. Et pour les grandes décisions comme poser sa dem’, on peut y réfléchir pendant 10 ans mais on peut aussi s’écouter et se faire confiance. Si cette petite voix existe à l’intérieur de nous, c’est qu’il y a une raison, ce n’est pas juste une lubie ou un caprice.

On a tellement appris qu’il était normal de souffrir ! Mais quand on est aligné on se couche le soir en sachant qu’on est à notre place, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a des choses à revoir 🙂

Concernant ton image sur les réseaux sociaux, à quoi fais-tu attention ? Et au contraire, sur quoi est-il important pour toi de lâcher-prise ? 

Je fais une séparation de ma vie privée et publique. Il y a ce que les gens connaissent de moi, ma façade publique, et à côté j’ai ma vie personnelle qui m’appartient. Je ne parle pas de ma vie personnelle et je ne cite pas mon entourage sur les réseaux, sauf si l’histoire peut servir un enseignement, un partage, ou véhiculer une idée qui sert mon projet. Parfois je partage des anecdotes, mais ma vie personnelle ne rentre pas dans ce que je partage. Ça m’appartient. Je ne parle pas non plus de sujets polémiques ou d’actualité sauf quand je me sens guidée. Je ne fais pas de débats d’opinion, ce n’est pas mon rôle même si j’ai des idées.

Pour moi, ce sur quoi il est important de lâcher-prise c’est sur comment les gens vont s’approprier votre contenu. Dans un livre, un post en ligne ou une vidéo, il y a toujours des gens avec qui cela va plus ou moins résonner. Mais à partir du moment où c’est partagé, la publication fait sa vie : ça ne nous appartient plus vraiment. C’est important d’accepter que les gens en fassent ce qu’ils veulent.

Selon toi, que faut-il choisir entre établir une stratégie business et suivre son intuition ?

Personnellement, je n’ai jamais eu de stratégie. Mon mental organise, structure, possède une logique. Le mental est l’assistant, le boss, c’est le cœur.

Avoir une structure, un cadre est bien sûr très important mais ce n’est pas l’essentiel. 

Il ne faut pas culpabiliser de ne pas être la personne la plus structurée au monde car ça peut aussi marcher ! On n’est pas tous obligés de suivre la même méthode

Et même avec une structure, on peut suivre son intuition, les deux ne sont pas incompatibles 🙂

Quelles sont les bonnes questions à se poser quand on hésite entre développer une marque personnelle ou d’entreprise ?

Qu’est-ce qui résonne le plus juste, pour vous ? Qu’est-ce qui vous semble le plus naturel ? Les choix que vous faites maintenant ne sont pas figés, rien n’est rigide. C’est vivant une entreprise, c’est organique. Créer une marque d’entreprise, ce n’est pas forcément se cacher derrière un nom. Ça dépend aussi de la nature de votre projet. On n’est prisonnier de rien. Faites le choix le plus simple pour vous. Ecoutez-vous, et faites confiance à votre intuition !

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui hésite à se lancer dans une reconversion ? 

La première chose c’est s’écouter soi-même, ensuite écouter votre intuition, cette petite voix intérieure, puis lâchez prise. Laissez faire la vie.


Que retenir de l’expérience de Jenna ?

  • On n’est prisonnier de rien. Faites le choix le plus simple pour vous. Ecoutez-vous, et faites confiance à votre intuition !
  • Soyez vous-même, détachez-vous du regard des autres. Le secret, comme le dit si bien Jenna, c’est d’être soi-même en paix avec cette nouvelle identité. Plus vous ferez ce travail d’acceptation de ce nouveau vous, plus les autres vont transitionner eux aussi et accepter ce changement.
  • Ecoutez votre intuition, faites-vous confiance. L’intuition donne la bonne information au bon moment, c’est un ressenti.
  • Suivre son intuition ne veut pas dire avancer sans structure ni cadre : les deux ne sont pas incompatibles !

Vous pouvez retrouver Jenna, qui explique comment écouter son intuition pour réaliser sa mission, sur son site Internet, sur Instagram, sur Facebook et sur YouTube.


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