Laurie : De consultante pharma à formatrice indépendante en anglais

Diplômée d’une école de commerce, Laurie a commencé sa carrière comme consultante dans l’industrie pharmaceutique. Elle a vite compris qu’elle devrait se réorienter pour être heureuse. Après avoir testé les petits boulots et une expérience en comptabilité, elle a trouvé sa voie : elle devient formatrice indépendante en anglais et crée son organisme de formation Help! Mon Anglais.

Bonjour Laurie, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

Au lycée, lorsque je pensais à mon avenir, j’étais sûre d’une chose : j’avais envie d’autonomie dans mon organisation et dans mes décisions. J’avais également envie d’avoir des responsabilités (et je n’avais pas très envie d’avoir un patron).

Je me suis inscrite en école de commerce. Pour me donner un peu de challenge, j’ai décidé d’intégrer le cursus anglophone. Je me rappelle avoir pensé : « si je suis les cinq années de mon cursus dans la langue de Shakespeare, je ne mettrais plus jamais les pieds dans un cours d’anglais. » Je n’imaginais pas à l’époque que j’allais devenir formatrice indépendante… en anglais. La vie est pleine de surprises !

En 3e année, je suis partie en échange universitaire : une année en Chine, puis un semestre aux États-Unis. J’ai terminé mon cursus par un stage à Décathlon… Vietnam.

À l’étranger, je m’appropriais des habitudes, un style de vie, des valeurs très différentes de mon quotidien français. Je me sentais citoyenne du monde et tout devenait possible. J’ai également découvert le slow travelling – la meilleure façon de voyager selon moi !

Tous ces déplacements m’ont nourrie en tant que personne mais n’ont pas tellement fait avancer mon projet professionnel. À la fin de mes études, je ne savais pas trop où postuler, et dès que je lisais des offres d’emploi, j’avais envie de pleurer : les missions me semblaient tristes et ennuyeuses. Je n’avais pas envie de m’investir pour « produire des objets » ou des « services pour faire tourner le monde de la consommation ». En somme, ça manquait de sens.

Un peu perdue mais résignée, j’ai accepté un poste comme consultante dans l’industrie pharmaceutique. L’avantage : je pouvais changer de mission régulièrement et apprendre plusieurs métiers. De plus, cette industrie est mature et procédurière : cela satisfaisait mon désir de bonne et belle organisation, un cadre pour mon esprit fouillis.

Pourquoi avoir quitté l’industrie pharmaceutique ?

J’ai effectué deux missions dans l’industrie pharmaceutique : j’étais d’abord chargée de faciliter la coordination d’un projet. 200 personnes travaillaient pour complètement transformer le logiciel informatique qui soutenait la production des vaccins. Lors de cette mission, j’ai seulement eu 2 entretiens de 30 minutes avec mon chef pour définir ma mission en six mois. Je n’ai jamais vraiment compris le cadre. On me demandait d’assister à des réunions, de préparer des présentations mais ça n’a jamais vraiment eu de sens pour moi. Je me demandais tous les jours : mais qu’est-ce que je fiche là ?

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Je me suis vite sentie déprimée. En revanche, j’intervenais régulièrement dans les réunions en anglais. Mon aisance et mon accent impressionnaient suffisamment pour dissimuler mon manque de confiance.

Ensuite, j’ai travaillé dans une petite équipe du département qualité de la même entreprise. J’étais un tout petit maillon dans un énorme engrenage. C’est lors de cette deuxième mission que j’ai découvert le micromanagement. Ma cheffe me demandait de partager mon écran lorsque j’écrivais un mail à sa demande et ponctuait ma rédaction par « non, n’écris pas ça, il ne va pas comprendre. Écris plutôt ça… ». Je me sentais bridée et je ne trouvais plus aucun plaisir à la mission.

D’autre part, c’était compliqué pour moi d’être consultante. J’étais survendue à mon client. Avant d’être envoyé, mon CV était retouché et embelli de termes techniques que je ne comprenais même pas ! Je me sentais responsable de tenir les promesses de mon CV. J’avais le sentiment d’être un imposteur.  

J’ai détesté cette période de ma vie et je me suis sentie désespérée. Certes, la paye était très honnête : jeune diplômée, je touchais 2000 euros net par mois avec voiture de fonction et essence remboursée. Mais mon travail me déprimait. Je n’avais pas envie d’y faire carrière et je me sentais “bonne à rien”. Le bilan de ces deux missions m’apparaissait limpide : il faut fuir ! Je n’ai pas renouvelé mon contrat. J’ai essayé de postuler dans d’autres entreprises, plus petites. L’exercice était très difficile car j’avais perdu toute confiance en moi. En entretien, je n’arrivais pas à dissimuler le fait que je ne me sentais pas employable. À ce moment-là, j’ai sombré dans la dépression.

As-tu quand même essayé de travailler dans de plus petites entreprises ?

Oui j’ai essayé. Après la pharma, je me suis posé beaucoup de questions pour comprendre ce qui était vraiment important pour moi. J’ai tout envisagé jusqu’à sérieusement considérer me reconvertir dans la thanatopraxie.

Clairement, je ne voulais pas avoir un travail médiocre en échange de confort et d’un peu de temps libre. Courir après la promotion pour m’acheter un plus grand salon ? Ne rien faire en vacances pour faire tomber le stress de l’année ? Très peu pour moi ! Et est-ce que je pourrais vivre avec un SMIC ?

J’ai finalement décidé d’accepter un CDD de magasinière. Les conditions de travail me changeaient la vie ! Journée de 7 heures dont 30 minutes de pause avec horaires décalés (6h-13h ou 13h-20h). L’entrepôt à 20 minutes en vélo de chez moi… J’avais toute l’après-midi, ou bien je pouvais faire la grasse matinée… Franchement, c’était top ! Je marchais toute la journée et je me sentais en forme physiquement.

La pression sociale en revanche n’était pas agréable. Je me rappelle me présenter lors d’une soirée comme magasinière à la suite de ma voisine ingénieure. Mon interlocuteur m’a littéralement dit que je n’étais pas intéressante et s’est tourné vers ma voisine !

En même temps, j’ai commencé à donner des cours particuliers pour me faire un peu d’argent. Au début, j’ai proposé des cours d’anglais et des cours d’économie sur Leboncoin. Je me suis vite aperçue que j’adorais enseigner l’anglais. Le temps passe si vite ! Je n’avais pas l’impression de travailler.

C’est comme ça que tu es devenue formatrice indépendante ?

Non pas immédiatement. Après un peu moins d’un an d’entrepôt logistique et de soutien scolaire, j’ai décidé de tenter une dernière fois « l’entreprise » avant de définitivement rejeter le confort des avantages sociaux et de la sécurité de l’emploi. Je ne me voyais pas reprendre ma carrière là où je l’avais laissée. J’avais envie de développer des compétences dans un domaine technique.

J’ai donc postulé dans une entreprise de compta au niveau débutant. J’étais pleine de bonne volonté avec un désir de trouver ma place et de développer une compétence valorisée dans le monde du travail. Pourtant, je ne suis même pas restée trois mois dans cette entreprise…

Plusieurs raisons :

  • Mon équipe avait du mal à comprendre notre logiciel et cela nous posait des problèmes. On m’a interdit de communiquer avec les développeurs pour leur poser des questions, pour éviter d’exposer les lacunes de l’équipe.
  • Quand j’essayais de comprendre ma zone de travail, on me disait qu’il fallait que je confirme chaque dossier, chaque petite tâche. C’était difficile d’interrompre mes cheffes toujours plongées dans de grandes conversations. Les consignes n’étaient jamais claires et quand je demandais confirmation, on me disait que j’exagérais. Je me sentais manipulée.

Un autre détail qui m’a marquée : il fallait que je cale mes rendez-vous de santé selon les temps forts de l’entreprise. Pour moi c’était difficilement supportable. Je n’avais pas envie de demander l’avis ou l’autorisation de ma cheffe pour prendre soin de ma santé. Mon travail doit être au service de ma santé, et pas l’inverse.

Quand j’ai démissionné, la gérante m’a dit : « Mais je ne comprends pas pourquoi tu n’es pas contente, on vous a fait une super cuisine, vous avez même un babyfoot ». Nos employeurs nous traitent parfois comme des enfants.

L’entreprise m’a trop déçue et je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de difficulté à travailler en équipe. À ce moment-là, j’ai pris une grande décision : je me lance pleinement dans la formation en anglais pour adultes.

Cela faisait plusieurs années que j’étudiais l’anglais pour pouvoir l’enseigner. Je me suis inscrite à une formation pour formateur en anglais, le CELTA de l’université Cambridge. J’ai adoré cette formation. J’avais la confirmation que je m’engageais dans la bonne voie.

Être formatrice indépendante, est-ce que c’est vraiment synonyme de liberté ?

Il faut se méfier du statut de formateur indépendant. La perspective d’être son propre patron, libre d’accepter et de refuser des contrats est certes séduisante. Cependant, il faut se plier aux règles du marché, et on se retrouve parfois dans des situations moins avantageuses qu’un salarié en bas de l’échelle.  

Lorsque j’ai commencé la formation professionnelle en anglais, je faisais surtout de la sous-traitance pour le compte d’autres organismes de formation. Je refusais toutes les propositions en dessous de 30€/heure. Je n’étais rémunérée que pour la durée du cours, mais mon travail ne s’arrêtait pas là : il y avait l’organisation des séances, l’administratif, la préparation, les déplacements… Il fallait également se former soi-même et rechercher du contenu ! La rentabilité était donc très faible.

Un autre aspect qui me dérangeait : je ne conseillais pas l’élève dans l’élaboration de son projet de formation. Si l’apprenant n’a pas compris la quantité de travail à fournir, ou s’il est équipé de mauvais outils (plateforme e-learning, certification, conditions de cours), la formation ne sera pas efficace et je ne peux pas y changer grand-chose. Pour faire de la qualité, il faut traiter avec un centre de langues spécialiste.

Si j’avais poursuivi avec ce modèle, ma réalité aurait été la suivante : je gagnerais 2000 euros pour avoir des semaines plutôt chargées en proposant des cours moyens et sans perspective d’évolution. Peut mieux faire !

Aujourd’hui, où en es-tu et comment vois-tu l’avenir ?

Je n’ai presque plus de contrats en sous-traitance et je propose principalement des formations via mon propre organisme Help! Mon Anglais. Depuis octobre 2021, je peux proposer des formations professionnelles financées par le CPF !

Je suis très heureuse car j’ai augmenté ma rentabilité tout en gardant des tarifs compétitifs. Je me sens maintenant réellement indépendante. J’ai surtout deux priorités : la qualité de mon équilibre de vie et la qualité de mes formations. J’ai le temps de travailler consciencieusement mes plans de cours et la logique de mon offre de formation. Ça peut paraître simple comme service, un cours d’anglais. Mais en réalité, faire monter en compétences un apprenant, ce n’est pas simple.

J’ai des tonnes d’idées de prestations à proposer pour améliorer le parcours de mes apprenants. Séances de groupe international, bibliothèque de livres et de contenus vidéo et audio anglophones, parcours e-learning pour travailler sa prononciation et être fier de son accent. Créer une communauté d’apprenants basée sur l’entraide et le partage. Organiser des événements en anglais pour apprendre différemment. Pourquoi pas des cours de théâtre en anglais ou bien des conférences de management en anglais ? Il y a tant de choses à faire ! Je ne pourrais pas m’investir autant si je n’étais pas formatrice indépendante.

En ce qui concerne ma situation personnelle, je ne roule pas sur l’or pour le moment car les paiements dans le monde de la formation sont souvent tardifs. Je me paye un petit SMIC car ce que je gagne, je le réinvestis pour aller plus vite dans mon développement. Si tout va bien, en septembre 2022, je gagnerai correctement ma vie et je ne serai plus surchargée tout en faisant de la qualité. Youpi !

Comment fais-tu pour te mettre au travail sans avoir d’horaire ni la pression d’un chef ?

C’est une question qu’on me pose souvent.

Au tout début c’était dur, car j’étais « en mode projet » et je n’étais pas efficace. L’inconnu et l’étendue des possibles me faisaient peur. Et quand j’ai peur, je procrastine ! La nécessité et le besoin de remplir mon frigo m’ont vite rattrapée et il fallait que je produise quelque chose. J’ai commencé mes premières formations et mis en ligne mon premier site web bien que mon exigence me poussait à ne rien rendre public tant que tout n’était pas parfait.

Maintenant, c’est différent. Contrairement à ma période salariée, je travaille toujours parce que j’en ai envie, ou parce que je suis convaincue que c’est nécessaire.

Quand je travaille, c’est pour gagner de l’argent, pour améliorer mon service, pour me faire gagner du temps plus tard, ou encore, pour le plaisir. Il n’y a plus que de bonnes raisons ! Je ne travaille pas pour faire bonne figure.

Si une après-midi je ne travaille pas, c’est probablement parce que j’avais davantage besoin de me reposer que d’améliorer mon service à ce moment-là. Je travaille parfois dans un café quand j’ai besoin de changer d’environnement, et je suis maîtresse de mes congés.

Un détail important pour moi : je n’ai pas à rendre de compte pour définir mes priorités. Je prends mes rendez-vous santé, puis je fixe mes formations.

C’est vrai que je travaille énormément en ce moment, car j’ai fixé un objectif très ambitieux, et la route est longue. Je suis impatiente et perfectionniste alors je fais beaucoup d’heures. Mais je le fais pour moi parce que je l’ai choisi et pas parce qu’on me l’a demandé !

Pourquoi cette activité a-t-elle davantage de sens pour toi ?

Quand j’ai commencé à travailler, il y avait deux problèmes de fond : d’une part, je n’avais pas vraiment de métier intéressant avec des compétences valorisées. D’autre part, je peinais à trouver une finalité qui avait du sens pour moi.

Je suis formatrice indépendante en anglais depuis 3 ans maintenant, et je me sens compétente dans ce que je fais. Je prends énormément de plaisir avec mes apprenants et je peux librement dépenser mon énergie pour un objectif qui me tient à cœur : la réussite de mes apprenants

Dans mon rôle de gérante d’organisme de formation, je trouve beaucoup de satisfaction à faire des choix en adéquation avec mes valeurs de travail et de société. Si j’embauche un jour, je me poserai beaucoup de questions sur les rapports salariés/ employeurs. C’est plaisant de pouvoir se sentir acteur et exprimer ses valeurs en pratique, à son propre niveau. Je pense que si j’étais encore salariée, je me sentirais moins libre d’exprimer mes opinions.

En ce qui concerne la finalité, je m’épanouis en aidant mes apprenants. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le monde et d’autres cultures à travers mes voyages et je souhaite à mes apprenants les mêmes expériences ! Je travaille avec Tatiana depuis plus d’un an. La communication était difficile au début mais elle a suffisamment pris confiance en elle pour se mettre un défi de taille : partir faire son stage en esthétique à Malte. Vous pouvez consulter son histoire par ici.

Est-ce que tu regrettes le salariat et l’entreprise ?

Non. Il me reste encore quelques défis avant d’atteindre une situation vraiment satisfaisante, mais je suis bien partie et je suis confiante. Je me sens à ma place et j’aime ce que je fais, ce qui n’a jamais été le cas en entreprise. Si quelque chose ne me convient pas, soit je l’accepte, soit je travaille pour le changer. Je suis consciente que je ne peux pas tout avoir tout de suite sans travail et sans effort, alors je pèse le pour et le contre. D’ailleurs, parfois je me trompe !

J’ai eu des périodes difficiles avec beaucoup de travail et des conditions peu enviables (travail le samedi et le soir, peu de vacances). Ce n’est qu’une période. Je compte bien profiter de mon statut d’indépendante pour fermer tout l’été et partir vadrouiller à l’étranger. Mes voyages nourriront la qualité de mon enseignement !

En revanche, je pense que j’apprécie mieux les avantages qu’apporte le salariat depuis que j’y ai renoncé. Un CDI garantit un salaire à la fin du mois, des indemnités chômage, des congés payés, des cotisations à la retraite. Pour égaler ces avantages, il faut être capable de gagner beaucoup d’argent en tant que formateur indépendant. Peut-être qu’un jour, je souhaiterais retrouver ces avantages. Je comprends mieux leur valeur mais cela ne suffit pas à compenser le stress, le manque de liberté et le manque de sens.

Par ailleurs, quand vous êtes une entreprise, vous n’êtes pas protégé comme un salarié. Les règles du jeu peuvent changer au dernier moment et votre modèle économique peut devenir obsolète du jour au lendemain. C’est ce qui m’est arrivé tout récemment.

Pour pouvoir accepter les financements CPF, la procédure est longue et coûteuse (6 mois et environ 2000€).

Comme ça m’a coûté beaucoup de temps et d’énergie, j’ai décidé d’axer ma stratégie de développement sur les salariés souhaitant faire une formation CPF sur leur temps personnel. J’ai communiqué dans ce sens et j’ai démarché dans ce sens.

Pour pouvoir proposer le financement CPF, il faut sanctionner la formation par un test en anglais (le TOEIC par exemple). Je ne peux pas proposer mes propres tests, il faut des tests officiels approuvés.

En décembre 2021, j’ai appris que mon partenaire, le Bright, n’a pas été renouvelé pour 2022. Cela veut dire que je n’ai plus le droit de proposer des formations CPF avec un test Bright. En cherchant d’autres partenaires, je me suis aperçue que presque tous les tests avaient été recalés sauf le TOEIC. Les conséquences pour moi sont désastreuses : je ne peux plus accepter les projets qui ne sont pas compatibles avec le TOEIC. Un grand pourcentage de mon chiffre d’affaires !

Ce point est en cours de résolution mais il m’a fait perdre beaucoup de contrats au moment crucial des bonnes résolutions de la nouvelle année. L’année prochaine, il faut que je me diversifie pour être moins vulnérable à ce genre de changements.

Malgré ces aléas, je suis ravie aujourd’hui, et persuadée d’avoir fait le bon choix : formatrice indépendante, c’est le métier fait pour moi !

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer mais n’a pas encore osé franchir le pas ? 

J’ai 3 conseils pour les salariés qui hésitent à changer de modèle :

1. Écoutez votre boussole interne

Aucune situation n’est parfaite. Tester différents styles de vie vous permettra d’affiner votre projet et de définir ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas. Ensuite, vous avez deux choix : accepter les côtés négatifs ou tenter de les changer. Vous êtes la star de votre vie, soyez exigeant !

Et si, vous remettre en question vous déstabilise un peu, ce n’est pas grave, au contraire ! Acceptez d’être perdu, vous allez découvrir des sentiers cachés vers d’autres possibles.

2. Rien ne vaut l’expérience du terrain

C’est bien d’être perfectionniste, d’étudier son marché et sa stratégie consciencieusement. Mais parfois, le mieux que l’on puisse faire c’est de produire quelque chose, récolter des retours et saisir les opportunités qui se présentent. Un projet mené jusqu’au bout vous apportera toujours davantage qu’un projet parfait sur le papier.

Je me suis longtemps mis la pression car je pensais que pour entreprendre, il fallait un projet innovant. Maintenant, je ne pense plus que ce soit vrai.

3. La nécessité est un moteur

C’est impressionnant de démissionner pour monter un projet sans savoir s’il va fonctionner. Étudiez bien les conséquences financières et ce dont vous avez besoin. Fixez une limite, des objectifs, et lancez-vous ! Le besoin de gagner de l’argent est un formidable moteur pour se mettre en action et se surpasser. Ça permet de garder les pieds sur terre aussi.


Que retenir de l’expérience de Laurie ?

  • Devenir entrepreneur, et donc indépendant, n’est pas toujours facile mais cela en vaut la peine !
  • Pour savoir quel mode de vie vous convient le mieux, il n’y a pas de mystère : il faut en tester plusieurs !
  • Comme le dit si bien Laurie : “Vous êtes la star de votre vie, soyez exigeant !”
  • Des difficultés, il y en a partout. La recherche d’alignement peut prendre une vie ! Si vous hésitez à vous lancer, posez-vous cette question : « Quel serait le coût de l’inaction ? ».

Vous pouvez retrouver Laurie, qui est devenue formatrice indépendante en anglais sur son site Internet.


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