Une piqûre de rappel – Ce que tu crois savoir mais que tu ne sais pas vraiment

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Dans la newsletter de mardi, j’ai demandé vos avis sur ces mails du dimanche matin que j’écris pour la 3ème semaine consécutive.
J’ai été frappée par un point commun amusant : plusieurs personnes m’ont remerciée pour la “piqûre de rappel“. Elles ont utilisé précisément la même expression ! Voici deux exemples :

Sylvie m’a répondu : “J’ai voulu te répondre “Une piqûre de rappel salvatrice et bienvenue”. Mais j’ai commencé à douter de l’emploi du mot piqûre, me disant qu’il était peut-être mal choisi, trop « piquant », qu’il pouvait être pris de manière négative alors que pour moi il ne l’était pas-  Du coup j’ai essayé de trouver une autre formule…. Et ma réponse est restée en suspens !

Pénélope m’a écrit : “Quelle belle piqûre de rappel dans ces mots que tu viens d’envoyer. Tu as raison, on se perd dans les chiffres et dans l’efficacité, alors que notre efficacité dépend clairement du pourquoi nous en sommes là au moment T, ce qui veut dire pour quelqu’un comme toi (ou moi ;)), parce que notre coeur et notre intuition nous ont bien guidées.

Mais pourquoi a-t-on besoin d’une piqûre de rappel ?

Lorsque l’on apprend une chose, on la comprend et on la sait à l’instant t. Mais elle part vite aux oubliettes si l’on ne se sert pas de ce que l’on a appris.
C’est pourquoi il nous faut notre “piqûre de rappel”. C’était le cas lors de nos études. Je me souviens de cette phrase : “Tu aurais bien besoin d’une piqûre de rappel du programme de l’an dernier !”

Nos études sont terminées désormais.

Mais si tu es inscrit.e ici, c’est que tu as entrepris de nouvelles études : celles de ta propre personne.
Lorsque l’on apprend à se connaître soi-même, que l’on se plonge dans l’univers infini du développement personnel, on apprend énormément. Notre vie change. Et au bout de quelques lectures et de deux ou trois conférences, on estime que l’on sait les choses.

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C’est le réflexe de bon élève : “Oui professeur, je le sais déjà
Et on est fier de dire que l’on sait !

Mais tant que l’on n’expérimente pas ces choses dans notre vie, suffisamment de fois pour les intégrer à long terme, alors on ne sait pas vraiment. On croit que l’on sait, et c’est dangereux car on reste en surface. On considère ces choses comme acquises, on ne fait pas l’effort d’aller plus loin, et on donne des conseils aux autres qui ne sont pas basés sur notre expérience mais sur ce que l’on a lu ou entendu.

Et puis un jour… on se rend compte que malgré cette quantité de savoirs accumulés, on n’a pas les résultats escomptés. Pourquoi ?

Car savoir et expérimenter, ce n’est pas pareil.

Tant que l’on n’expérimente pas, c’est comme si l’on ne savait pas.

Alors pourquoi on n’expérimente pas davantage ?

Parce qu’expérimenter nous met face à la réalité : on réalise alors qu’on ne sait pas vraiment. C’est très inconfortable pour notre ego !

C’était mon cas. Je me suis plongée dans le développement personnel très jeune. Je savais donc beaucoup de choses… Jusqu’à ce que je me retrouve à subir un emploi et un quotidien à l’opposé de toutes mes lectures et convictions. J’ai d’abord été très vexée. Mais c’est là que j’ai compris qu’il était temps d’appliquer mes lectures à ma vie… Et c’est ce qui a changé ma vie il y a 3 ans !

Mais tout n’est pas réglé pour autant :

Je sais que le stress est mauvais pour ma santé. Mais ça ne m’empêche pas de vivre des moments dans un état de stress intense… jusqu’à ce que j’arrive à sortir la tête de l’eau.

Je sais que je ne dois pas m’embarrasser du regard des autres. Mais il m’arrive de passer 2 heures à ruminer une remarque désagréable que l’on m’a faite… avant de me rappeler que ça n’a pas d’importance et qu’il y a une leçon à en tirer.

Je sais qu’il est important de faire du sport régulièrement. Mais certains jours de pluie ou de fatigue, j’annule ma séance… avant de la remplacer par quelques postures de yin yoga sur mon tapis pour me remettre dans la bonne énergie.

Je sais que la confiance et la foi sont la clé de la réussite de tout projet. Mais parfois je les perds au profit d’un tourbillon d’inquiétudes et de questionnements sur ma capacité à atteindre mon objectif… avant de me rappeler pourquoi je fais tout ça et de m’autoriser à me féliciter pour ce que j’ai déjà accompli.

Je sais déjà tout ça. Mais quand je n’expérimente pas, j’oublie… avant de m’en souvenir grâce à une piqûre de rappel. Cette piqûre peut venir d’une discussion, d’une lecture, et de plus en plus souvent, elle vient de moi-même.
Il y a quelques années, j’aurais passé des semaines en stress profond, et j’aurais ruminé la remarque pendant une semaine. Maintenant, cela se compte plutôt en heures, voire en minutes !

Alors, il ne faut pas avoir honte d’avoir besoin d’une piqûre de rappel. C’est simplement un signe que l’on est trop dans le savoir et pas dans le faire. Et il suffit de quelques secondes pour changer la donne, en passant à l’action.

Pose-toi cette question aujourd’hui : que sais-tu que tu n’appliques pas ? Que peux-tu faire dès aujourd’hui pour expérimenter ce savoir ?

Passe un bon dimanche ! 🙂

Charlotte

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