Es-tu vraiment normal(e) ??

// Chaque dimanche, j’envoie un texte sorti tout droit de mes pensées à mes abonnés… comme celui-ci ! Pour recevoir mes textes directement par mail le dimanche + les meilleurs contenus de Pose ta Dem’ le mardi, l’inscription est ici //


Es-tu vraiment normal(e) ??
Je me demande souvent si ce que je fais, ce que je vis… est normal.

Quand j’étais étudiante et que j’adorais un cours, alors que les autres séchaient, je me demandais : est-ce normal que j’aime aller en cours ?

Quand je ne trouvais aucun sens dans mon job mais que je voyais mes collègues s’en accommoder, je me demandais : est-ce que j’ai un problème ?! Est-ce normal de me poser ces questions sur le sens de ma vie ?

Quand j’ai posé ma dem’ pour un emploi moins bien rémunéré, et que j’étais si heureuse de ma décision, je me suis demandé : est-ce normal de me réjouir ?! Est-ce normal que ça ne me stresse pas ?!

Et ça continue encore aujourd’hui !

Je vais te partager la dernière en date.

Mais d’abord, dis-moi si ça te parle ? ?

L'unique newsletter à lire pour enfin poser ta dem' !

Rejoins la communauté de 10000 futurs démissionnaires qui lisent mes conseils concrets et inspirants pour inventer leur vie professionnelle !

Est-ce que tu te demandes aussi si tu es “normal(e)” ?

(Et est-ce qu’en répondant à cette question, tu te demandes si ta réponse est “normale” ? ?)

Je vais te raconter mon tout dernier questionnement existentiel.

J’ai remarqué que certains entrepreneurs de mon réseau au même niveau de développement que le mien, ont une équipe plus réduite que la mienne. J’ai une équipe de 9 personnes, alors que d’autres travaillent encore seuls, ou avec 1 ou 2 personnes max.

Alors, j’ai cogité :

Est-ce que c’est normal ?!
Est-ce que j’ai trop recruté ?
Est-ce que je me plante dans mes calculs ? Dans ma stratégie ?
Est-ce que je suis fainéante et que je devrais faire plus de choses moi-même ?
Est-ce que je suis censée faire différemment ?

Alors, j’ai mené l’enquête…

J’en ai discuté autour de moi…

Et il s’est avéré que les entrepreneurs à qui je me comparais n’ont pas pu prendre de vacances cet été. Et sont à la limite du burn-out.

Est-ce cela que je veux ?

NON !

Alors, je suis revenue à POURQUOI je développe mon entreprise de cette manière.

1 – Être libre.

Libre dans le sens où je crée ce que je veux et j’organise mon temps à ma façon. Je prends mes décisions sans attendre la validation de quelqu’un.

Et pour organiser mon temps à ma façon… Eh bien encore faut-il que j’en aie, du temps ! Si je suis au four et au moulin, je n’ai pas de liberté !

Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, j’entendais dire que “Les trois premières années, on ne prend pas de vacances. De toute façon, on ne peut pas, puisqu’on ne se paie pas ! HAHA”

Mais je refuse que ce soit ma réalité !

Alors, j’ai choisi d’agrandir rapidement mon équipe.

Et en trois ans d’entrepreneuriat, j’ai pris plus de vacances que dans ma vie d’avant, et je me paie mieux !

Ne pas prendre de vacances et ne pas se payer quand on entreprend n’est pas la “normalité”. C’est l’une des options possibles.
Que j’ai décidé de ne pas choisir, en mettant en place les actions nécessaires pour cela (même si ce n’est pas toujours facile).

Parce que ma liberté est ma priorité !

2 – Fédérer une équipe

Créer une entreprise, c’est porter une vision, un projet.
Et pour cela, je tiens à m’entourer de personnes qui y croient.
Des personnes à qui je transmets ma vision, mon savoir et mon savoir-faire…
Et qui m’apprennent elles aussi en retour !

Cela rend l’aventure passionnante !

Vendredi, j’ai passé l’après-midi en réunions d’équipe. Pas les réunions interminables et rébarbatives (je reste polie) des entreprises où j’ai travaillé, non non !
Des réunions qui donnent de l’énergie : on s’écoute, on partage nos ressentis, on avance ensemble.

D’ailleurs, voici un petit aperçu ?

Notre super team de coachs ! De haut en bas et de gauche à droite : Bérengère (qui a rejoint l’équipe cet été ?), moi, Alice, Manon et Marion !

3 – Être moi-même

Ce dont je souffrais le plus dans mon ancien job, c’était de me forcer. De faire semblant. De jouer un rôle.

J’avais juste envie d’être moi, de vivre ma vie à ma façon :

– Avoir un impact positif en mettant à profit mes compétences ;
– Dire ce que je pense, plutôt que de servir le discours d’une entreprise dont les valeurs ne sont pas les miennes ;
– Faire la sieste après le déjeuner plutôt que de faire semblant d’être productive à 14h30 ?
– Aller à mon cours de yoga en plein après-midi et travailler le soir à mon rythme ;
– Travailler pour moi et pas pour une autre personne avec laquelle je suis en désaccord.

Alors, si l’objectif est d’être moi-même… Pourquoi me questionner encore sur ma “normalité” ?

Pourquoi me comparer ?

Pourquoi te compares-tu  ?

Parce que nous avons besoin de ne pas nous sentir seul dans une situation. Nous nous sentons rassurés quand nous savons que d’autres vivent la même chose !

“Je n’ai pas révisé pour l’examen ?”
“T’inquiète, moi non plus”
“Ah bon ?? Ah, ça va alors, je me sens mieux !”

Mais si l’autre nous répond : “Moi si, je maîtrise !”

PANIQUE !

On se sent mal si on se sent différent des autres !

Alors…

Si tu te sens en décalage avec les personnes qui t’entourent (famille, amis, collègues)…
Si tu culpabilises de ne pas suivre le même chemin que les autres…
Si tu cherches désespérément quelqu’un qui pense comme toi pour te rassurer sur la valeur de tes propres opinions…

Rappelle-toi qu’il n’y a pas de “normalité”.

Il y a simplement plusieurs chemins possibles. Plusieurs configurations. Que cela concerne notre situation ou nos émotions.

Il y a autant de chemins que de vies humaines.

Donc, tu as le droit de créer ta vie à ta manière. De créer ta propre “normalité” !

? Et voici un exercice de réflexion que je t’ai concocté pour cela :

  1. Quelles sont tes valeurs ? Qu’est-ce qui est acceptable pour toi VS qu’est-ce qui ne l’est pas ?
  2. Lorsque tu élimines toutes les couches de croyances collectives (“il faut …”, “on est censés …”, “c’est normal de …”, “ce n’est pas normal de …”, “c’est la honte de …”, “la moindre des choses c’est de …”) => Qu’est-ce qu’il reste ? Quelle est TA vérité cachée derrière tout ça ?
  3. Si tu faisais de cette vérité profonde pour toi ta réalité, que se passerait-il ?
    Comment ta vie changerait-elle, si tu vivais selon tes propres termes, et non selon la “normalité” des autres ?Bonne réflexion 🙂

Cliquez ici pour rejoindre la communauté la plus survoltée de futurs démissionnaires ! Inspiration et entraide quotidiennes garanties ! 

Pour réussir à créer la vie professionnelle de vos rêves, découvrez les programmes d’accompagnement individuel et les formations en ligne de l’Académie Pose ta Dem’.

Commentaires

>