Histoire de Side Project #1 : Damien a créé le M3 Journal en parallèle de son emploi

Dans cette mini-série Histoires de Side Projects, je vous partage les témoignages d’entrepreneurs – salariés qui ont lancé un Side Project en parallèle de leur activité ! 

Damien Cozette a fondé DoersWave et a créé le M3 Journal en parallèle de son emploi salarié dans une grand entreprise de luxe. Il explique comment il a eu l’idée de son Side Project, ses secrets de productivité pour gérer son job et son projet, et le temps qu’il lui a fallu pour quitter définitivement son emploi. Bonne lecture !


Avant de démarrer, un petit mot : si vous voulez aussi lancer votre projet en parallèle de votre emploi, et que cet article vous aide à vous y préparer, alors j’ai encore plus à vous proposer ! J’ai créé 3 mini-cours gratuits pour vous aider à lancer votre Side Project : je vous donne les 4 critères pour trouver l’idée de départ, les 3 étapes pour valider le potentiel de votre idée, et mes conseils pour réussir en 1 heure par jour à côté d’un emploi à temps plein. Si vous voulez rejoindre les mini-cours et échanger avec les 500 participants déjà inscrits, inscrivez-vous en cliquant ici !


Comment as-tu eu l’idée de ton Side Project ?

C’est la combinaison de plusieurs facteurs… Je lis beaucoup, mais, jusqu’alors, aucune des méthodes expérimentées pour m’organiser et être plus épanoui ne m’a convaincu pleinement. En les lisant, les concepts semblaient faciles à mettre en pratique, mais dans la réalité́ les bonnes résolutions ne duraient que quelques semaines. Combien de personnes ont lu des livres comme le Miracle Morning pour finalement n’appliquer les concepts que quelques semaines ? Je suis l’un d’eux.

D’un autre côté, en échangeant avec mes proches, j’ai constaté́ que nous avions tous des projets et des envies qui nous tiennent à cœur. Cependant, nous avons tous une bonne excuse pour repousser sans cesse notre passage à l’action, souvent en prétendant que cela est trop complexe ou que l’on « manque de temps ». Alors qu’en réalité il s’agit surtout d’un problème d’organisation.

C’est comme ça que j’ai eu l’idée du M3 Journal : un outil d’organisation permettant d’augmenter la productivité et d’atteindre ses objectifs plus facilement. C’est une méthode qui se lit rapidement mais qui est accompagné d’un journal qui permet de la mettre en pratique super simplement pendant 3 mois. Cela permet d’avoir un suivi et d’obtenir des vrais résultats. Je l’ai développé et testé son efficacité en parallèle de mon emploi de cadre en gestion de projet chez Chanel.

Comment t’es-tu organisé en parallèle de ton emploi à plein temps ?

C’est simple : je travaillais les soirs et les week-ends. Je rentrais tous les soirs vers 20h et je travaillais sur mon projet jusque 2h du matin. Dès que je quittais les bureaux de mon employeur, je commençais ma deuxième journée de travail.

Pour trouver du temps, j’ai retiré toutes les distractions possibles : plus de télévision, plus de réseaux sociaux et je voyais beaucoup moins mes amis. J’avais un objectif et j’ai tout fait pour que ça marche. Je savais que pour y arriver, il fallait que je travaille sur mon projet dès que je le pouvais.

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Tout mon temps libre était donc consacré à mon projet. C’était une période très intense mais je savais que c’était temporaire et cela me permettait de conserver la sécurité du salariat et mon salaire le temps que le projet prenne.

L’une des choses les plus difficiles, c’était d’organiser mes rendez-vous (partenaires, presses, fournisseurs, etc.) car je ne pouvais pas le faire durant la journée. Une autre difficulté, c’était de gérer les imprévus car il y en a constamment et il faut du temps pour y faire face.  Par exemple, ma graphiste m’a lâché un mois avant le lancement. Après c’est ça aussi être entrepreneur, et si on veut une vie sans imprévus mieux vaut rester salarié.

Au bout de combien de temps as-tu pu te rémunérer suffisamment pour quitter ton emploi ?

La campagne de crowdfunding lancée en janvier a été un vrai succès, le M3 Journal a rapidement trouvé son public et convaincu la presse. En juillet, 10 000 personnes avait déjà commandé le M3 Journal, j’ai donc de plus en plus de boulot. Il fallait faire un choix, soit : démissionner pour continuer sur mon projet à plein temps, ou abandonner le projet car la masse de travail devenait ingérable à mi-temps.

En dehors des ventes encourageantes, le projet me passionnait et une vraie communauté d’utilisateurs partageants des valeurs positives était en train de naitre autour du M3 Journal. Alors, j’ai fait le choix de quitter Chanel. Dans la foulée, j’ai loué des bureaux et recruté deux collaborateurs. C’était 6 mois après le lancement, et à ce moment je savais que je pourrai me rémunérer au moins autant que lorsque j’étais salarié. C’est un point important car je n’aurais pas quitté mon emploi si je n’avais pas été capable de me rémunérer avec mon entreprise.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite lancer son projet en parallèle de son job ?

  • S’organiser et supprimer les distractions inutiles.

Construire son projet en parallèle de son emploi salarié présente un avantage indéniable :  on a un job et le salaire est notre filet de sécurité. On ne risque pas de se retrouver à la rue si le projet échoue, on limite donc le risque par rapport à sa situation personnelle. En contrepartie, lorsqu’on a deux emplois, le rythme est intense et même si vous êtes très motivé, vous ne tiendrez pas éternellement à ce rythme.

Il est donc important de devenir un pro de l’organisation et d’apprendre à trouver du temps dans des journées déjà bien chargées. Pour cela, il faut en priorité supprimer toutes les distractions et remplacer ce temps de distraction par du temps consacré à son projet. Si cela vous inquiète, rappelez-vous que ce n’est que temporaire, et, entre nous c’est bien plus passionnant de développer son projet que de regarder la télé ou de procrastiner sur les réseaux sociaux.

  • Se former et apprendre le métier d’entrepreneur

Vous avez trouvé du temps c’est génial. Maintenant, il faut l’utiliser correctement afin que votre side project devienne le plus vite possible votre activité principale. Pour ne pas gâcher votre temps il faut limiter les erreurs et pour cela, il faut … vous former. On pense souvent que l’entrepreneur doit prendre des risques démesurés pour lancer un projet novateur, alors qu’à mon sens le rôle de l’entrepreneur est plutôt de limiter le risque d’échec sur un projet novateur.

Il ne faut donc pas se lancer tête baissée et je vous encourage à vous former avant de débuter. Si entrepreneuriat est un univers nouveau pour vous, cet investissement vous permettra de gagner du temps précieux. Il y a de nombreux pièges à éviter et se former auprès de gens plus expérimentés permet de mieux les appréhender.

  • Agir et vendre le plus rapidement possible

La théorie c’est bien mais si vous ne mettez pas en pratique ce que vous apprenez ce sera inutile. La première chose à faire est de confronter votre produit au marché le plus tôt possible, cela vous assure d’aller dans la bonne direction. Pour beaucoup, confronter son idée au marché c’est réaliser un questionnaire que l’on partage à son réseau. En réalité c’est peu fiable comme méthode. Les questionnaires pour faire une étude de marché c’est bien, mais c’est de la théorie. Entre répondre que l’on serait prêt à acheter un produit et l’acheter réellement lorsqu’on te le propose il y a un monde.

Pour ne pas dépenser du temps et de l’argent à développer un produit qui n’intéresse personne, il vaut mieux le vendre avant même qu’il n’existe. À titre personnel, j’ai organisé des précommandes grâce au crowdfunding. Cela demande beaucoup de travail car la réussite d’une campagne se joue bien en amont du lancement mais cela à l’avantage de ne dépenser en production que si le projet intéresse vraiment. Le test, c’est vraiment très important, et d’ailleurs encore aujourd’hui avec Doerswave, je fonctionne comme ça. Lorsqu’on veut lancer un nouveau produit on organise d’abord des précommandes pour s’assurer que notre communauté est vraiment intéressée. Ce système permet de limiter le risque d’échec et de récolter des données sérieuses et précieuses pour compléter votre business plan comme le coût d’acquisition client par exemple.


A retenir pour lancer votre Side Project à votre tour :

  • L’organisation lorsque l’on a un Side Project est la priorité numéro 1.
  • Il faut être prêt à faire des sacrifices… mais c’est pour la bonne cause !
  • Il faut impérativement tester son idée et le crowdfunding est un bon moyen pour ça
  • Mener à bien un Side Project demande énormément de travail, il faut s’accrocher et se dire que ce n’est qu‘une situation temporaire.
  • Enfin, se former est un indispensable pour réussir son Side Project !

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