Leïla : Juriste, elle a fondé une entreprise de décoration d’intérieur

Après avoir été juriste d’entreprise en droit des affaires, Leïla a fondé une entreprise de décoration d’intérieur, My good place. Elle accompagne les particuliers dans l’harmonisation de leurs lieux de vie pour qu’ils soient plus sains pour leur santé physique, psychique et émotionnelle tout en préservant la planète. Elle raconte ici quelles ont été les étapes de sa reconversion et donne de très précieux conseils. Bonne lecture !


Bonjour Leïla, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

J’ai fait huit ans de droit en tout si on compte mes années à l’université, le concours d’avocat et mon alternance en entreprise. Je suis devenue juriste d’entreprise en droit des affaires au sein d’une entreprise de conseil juridique. 

Dès l’instant où j’ai commencé mes premiers stages en entreprise et en cabinet d’avocat, j’ai senti que quelque chose ne collait pas avec l’idée que je me faisais du quotidien d’un juriste. Je me suis quand même laissé le bénéfice du doute et j’ai continué mes stages, puis fait mon alternance. 

Cette alternance a confirmé mes doutes concernant ma place en tant que salarié et juriste. J’avais l’impression de devoir jouer un rôle et rentrer dans un moule. Chose qui a toujours été impossible à faire pour moi. 

Cela ne me correspondait pas mais j’ai tout de même cherché et trouvé un premier emploi en CDI pour un poste de juriste d’affaire sans trop de difficultés malgré le contexte du Covid. C’est là que tout a vraiment commencé. 

Comment as-tu trouvé ta voie ?

Au fond de moi et depuis l’âge de 7 ou 8 ans, j’ai toujours su ce que j’aimais faire et ce qui me faisait vibrer. Je disais déjà vouloir être décoratrice d’intérieur. 

D’ailleurs, je dessinais les plans de la maison de mes parents, et réalisais des plans 3D à la main puis avec des logiciels offerts par les catalogues de déco reçus dans notre boîte aux lettres (vous savez les CD-Rom de l’époque !).

La déco de mes parents ne me plaisait pas et j’avais besoin d’imaginer un nouvel environnement parce que ça me faisait du bien. 

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Je suivais toutes les émissions de déco le dimanche après-midi et je reproduisais même la conception de luminaires que j’avais vues dans l’émission « côté-maison » pour ma chambre.

À cet âge, tout me semblait possible et j’avais encore cette insouciance et cette âme d’enfant qui me murmurait à l’oreille ce que j’aimais vraiment sans me soucier du reste.

En grandissant, je me suis confrontée aux regards de la société et aux avis de mon entourage. 

Sortie du lycée, il a fallu faire les premiers choix d’orientation. Au départ, je m’orientais plutôt vers une licence information et communication, dans le but de passer les concours de journalisme. J’adorais écrire. Transmettre. 

Mais, après avoir discuté avec des gens du milieu, j’ai compris que c’était un secteur précaire et je ne voulais pas commencer dans la vie avec des difficultés pour trouver un travail. 

J’ai alors choisi d’aller en droit. Cela me semblait être un bon compromis car ça alliait les valeurs de justice et d’égalité qui étaient très importantes pour moi, et des sujets de société qui m’intéressaient. J’ai aimé étudier le droit. C’était très intéressant et ça m’a appris à raisonner et à argumenter. 

Néanmoins, je sais aujourd’hui que j’ai emprunté cette voie pour les mauvaises raisons même si je ne regrette absolument rien du tout parce que c’est justement en empruntant cette voie là et en me « perdant » de vue que j’ai pu me retrouver ensuite. 

Lors de mon premier emploi en CDI, je suivais la formation Side Project en même temps. Je me souviens qu’un module consistait à faire le point sur toutes ces choses que l’on aime faire et durant lesquelles on ne voit pas le temps passer. C’était pour nous aider à trouver ce que l’on voulait faire dans la vie. Cela m’a poussée à me remémorer mon enfance et toutes ces anecdotes assez significatives et révélatrices. 

C’est comme cela que j’ai retrouvé ma voie.

Comment s’est passé le départ de ton précédent job ?

À la fin de mes études, je venais de trouver un premier emploi en CDI qui était bien payé avec des avantages intéressants au sein de l’entreprise et des heures fixes où je terminais toujours à 18h. Le Graal sur le papier !

Puis, on m’a demandé un fort investissement de travail dès le début afin que je sois parfaitement formée à l’issue de ma période d’essai. Cela demandait de ma part de travailler le soir et les week-end pour passer ce cap et être confirmée. 

C’était très éprouvant.

Je passais mon temps à faire du droit. Et cela me coûtait. Je le vivais comme un sacrifice. J’avais la sensation de perdre un temps précieux de ma vie à faire quelque chose qui ne me satisfaisait pas pleinement. Je me demandais si ça valait vraiment le coup de travailler autant pour un poste qui ne m’épanouissait pas pleinement.  

Mon corps a commencé à m’envoyer des signaux. J’avais mal au ventre chaque matin en me réveillant et j’avais des nausées. Chaque réveil était une épreuve et je me suis surprise plusieurs fois à penser « plus que quelques heures avant 18h ». 

J’attendais les week-ends chaque lundi matin et j’étais sous pression toute la semaine. 

Mes états d’âmes se sont fait ressentir auprès de mes formatrices et mon manager. Cela a donné lieu à des discussions sur mes envies concernant ce poste. 

Mes deux formatrices avec qui je m’entendais très bien ont indirectement joué un rôle dans ma prise de conscience personnelle. Elles m’ont demandé à plusieurs reprises ce que je voulais vraiment pour ma vie. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir sur mon chemin ce genre de personnes. 

Finalement et après un échange avec le manager et ma directrice juridique, il a été convenu que l’entreprise mettrait fin à ma période d’essai ce qui m’a permis de bénéficier de mes droits au chômage juste après. 

Je dois dire que cela a été une véritable libération et je me suis sentie revivre !

Le lendemain de la fin de ma période d’essai, tous les symptômes que je ressentais avaient disparu.

Je n’aurais pas posé ma démission, car j’avais besoin d’une sécurité financière pour développer mon entreprise sereinement. Je suis donc très reconnaissante que la situation se soit dénouée ainsi. 

Deux jours après, je travaillais sur la création de mon entreprise du matin au soir. Je me levais à 6h du matin pour prendre du temps pour moi et m’inspirer. J’écrivais beaucoup pour faire mon introspection et je travaillais sur mon projet de 8h30 a 20h. 

Je ne voyais plus le temps passer. 

Comment ont réagi tes proches ?

Ma famille savait déjà que je prévoyais une reconversion dans ce domaine depuis douze mois déjà et savait aussi que j’étais faite pour un métier plus créatif et communiquant. 

Mes amis très proches m’ont tout de suite soutenue et ont trouvé ma reconversion évidente.

Je n’ai donc pas eu de réactions « négatives » dans l’ensemble. 

Certains de mes proches ont pu avoir une « appréhension » concernant mon projet de reconversion en me conseillant plutôt de retrouver un autre poste de juriste pour développer en parallèle mon activité étant donné le contexte sanitaire. 

Mais moi, je n’en voyais pas l’intérêt. Je venais justement d’expérimenter cela et le fait est que mon poste de juriste me prenait toute mon énergie de sorte que je n’en avais plus assez pour créer mon entreprise à côté. 

J’étais arrivée à un stade où l’avis des autres n’avais plus aucune importance et j’étais bien décidée à écouter mon intuition et mes envies. J’allais fonder My good place, un point c’est tout. 

Je pense que c’est le fait d’avoir fait mon choix sans demander l’avis de personne qui a donné confiance à mon entourage. Un peu comme si mes actes concrets les rassuraient et c’est comme ça que je les ai embarqués avec moi dans l’aventure. 

Tu as suivi la formation Side Project, que dirais-tu à ceux qui hésitent aujourd’hui ? 

De ne plus hésiter ! 

Si on sent que l’on n’est plus à sa place et qu’on a envie de changer de métier, se faire accompagner est une très bonne chose ! Ça permet de déconstruire des croyances limitantes et de se donner confiance. 

La confiance en soi est essentielle pour ce genre de transition personnelle et professionnelle. 

La formation Side Project m’a permis de briser les à priori que je pouvais avoir sur l’entrepreneuriat. 

Cette formation a été un investissement en moi-même et a tout enclenché mentalement. 

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de se lancer dans un Side Project ? 

Concernant les avantages, je dirais que cela permet de tester son offre, la demande, les besoins des autres. 

Cela permet de savoir ou de confirmer que l’on aime faire telle ou telle activité. C’est un test sans conséquence derrière. On ne prend pas de risque si l’on a une situation qui ne nous permet pas d’en prendre et en même temps on passe quand même à l’action concrètement !

Ça bouge dans notre vie et c’est un vrai premier petit pas vers le changement de son quotidien.

S’agissant des inconvénients, je dirais que selon son activité principale ça peut être un effort de concilier les deux. 

Dans la formation on nous apprend à gérer son temps pour dégager chaque semaine quelques heures pour travailler sur son Side Project. Mais il est vrai que l’une de mes difficultés d’ancienne juriste a été de jongler entre mon Side Project et mon emploi car j’avais énormément de travail même pendant le week-end. Cela dépend donc de chaque situation. Cela-dit, on peut toujours faire ce que l’on souhaite dès lors qu’on l’a décidé. 

À cette époque, ma décision de reconversion était réfléchie mais pas encore fermement prise. C’est peut-être à cause de cela que j’ai eu du mal à gérer les deux en même temps.

Quels sont tes conseils pour s’organiser quand on se lance dans un Side Project ? 

Je conseille d’abord d’écrire quelque part de façon très précise pourquoi on travaille sur un Side Project et de laisser cette note en évidence pour s’en souvenir tous les jours. 

Une fois que le « pourquoi » de ce Side Projet est bien identifié, je conseille de ne pas se mettre de pression et de dégager au moins 2 heures par semaine pour travailler sur son projet. 

Prévoir une petite plage horaire dans la semaine dédiée à cela permet de se créer une bulle d’air durant laquelle on s’autorise à vivre la vie que l’on voudrait vraiment. Le simple fait de faire cela commence déjà à donner vie au projet petit à petit et on a ensuite encore envie de faire plus. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un Side Project mais n’ose pas franchir le pas ? 

De se souvenir de son « Pourquoi ».  

Il y a une citation que j’aime beaucoup disant « ne renoncez jamais à un rêve parce qu’il prendra du temps à se réaliser. Le temps passera de toute façon. »

Il est plus douloureux de vivre un quotidien qui ne nous correspond pas ou plus que d’essayer de le changer. 

Et puis, la vie est plutôt bien faite. Dès lors que l’on fait quelque chose que l’on aime réellement pour apporter une plus-value aux autres, on réussit à trouver toutes les ressources en nous-même pour y arriver et l’univers s’associe à nous pour nous envoyer ce dont on a besoin au moment où on en a besoin. 

Il faut avoir confiance en soi et en la vie et se dire que quoi qu’il arrive on aura toujours les capacités de trouver les solutions qu’il nous faut. 

En quoi consistent tes activités aujourd’hui et quels sont tes projets et tes rêves ?

J’ai fondé une entreprisse de décoration d’intérieur, My good place en 2021 qui est une entreprise de décoration d’intérieur éthique et responsable. 

J’accompagne les particuliers dans l’harmonisation de leurs lieux de vie pour qu’ils soient plus sains pour leur santé physique, psychique et émotionnelle tout en préservant la planète. 

Les lieux de vie dans lesquels nous vivons influencent nos états d’âmes. 

Qu’il s’agisse du choix des couleurs, des matières, du positionnement des meubles, ou si leur fabrication a conduit à une forte empreinte écologique…

Tout cela à un impact sur nous et c’est une très bonne nouvelle car cela signifie que l’on peut agir sur sa vie et sur la planète en agissant sur l’intérieur de son habitat. 

Pour cela, je sélectionne pour le compte de mes clients leur décoration d’intérieur et leur ameublement dans une démarche éco-responsable tout en respectant leur budget !

Je me fournis principalement auprès de créateurs et d’artisans français pour favoriser le made in France et auprès d’enseignes fabriquant des meubles et de la déco à partir de matières naturelles gérées durablement. 

Je privilégie l’économie circulaire et je chine pour mes clients afin de créer des intérieurs plus authentiques et uniques ! 

Ils repartent avec une ou plusieurs shopping-listes éthiques et responsables qui respectent leur budget ainsi que des croquis et des modélisations 3D de leur décoration afin qu’ils se projettent au mieux. 

Mon but et de leur faire gagner du temps car je les guide vers cette transition d’écologie d’intérieur de A à Z. Ils n’ont plus qu’à passer commande.

Bien sûr, je n’impose jamais rien. Mon rôle est d’accompagner vers une transition écologique d’intérieur en douceur mais c’est toujours mon client qui détermine lui-même son degré d’engagement. Je m’adapte l’engagement qu’il souhaite prendre.

Le respect des personnalités de chacun est aussi fondamental pour My good place pour créer des intérieurs que l’on ne voit nulle part ailleurs. Mes prestations sont réalisées sur-mesure. 

Le concept, c’est de combiner le bien-être psychique, la décoration d’intérieur et l’écologie de façon à aider les personnes à booster leurs énergies au sein de leur habitat par la home-therapy. 

Le compte Instagram My good place, qui a pour ambition d’informer, de conseiller et d’inspirer sur la déco-responsable afin de montrer au plus grand nombre qu’une déco-responsable et éthique est tout à fait possible et ce, même avec un petit budget !

L’une de mes préoccupations premières étant de démocratiser le design d’intérieur et de rendre la décoration d’intérieur éthique et responsable accessible au plus grand nombre, d’un point de vue financier. 

Concernant les journées types, il n’en n’existe pas vraiment, car chaque client est unique et en tant qu’entrepreneure, je porte plusieurs “casquettes”.

Je m’occupe tant du volet communication, que des projets de décoration, que de la partie administrative, prospection clients et j’organise mes journées comme bon me semble tant que les délais de réponse aux clients sont respectés !

C’est ce qui est stimulant ! On s’attèle à différentes tâches au quotidien. 

Se lancer pendant la crise n’est pas anodin, comment as-tu géré cette situation ?

Je n’ai pas pris en considération le contexte sanitaire ni la crise économique ! 

J’ai senti l’inquiétude de la part de certaines personnes par rapport à la crise et à mon projet mais je dois dire que je n’ai écouté personne. Ma décision était déjà prise depuis un moment. 

J’ai simplement écouté mon corps et mon intuition. Pour moi c’était la seule vérité à suivre sur le moment.

D’ailleurs et à titre personnel, je pense que la crise économique a été le meilleur moment pour me lancer ! Tout ne dépend que de moi et de ce que je peux apporter au monde à ce moment-là ! 

C’est même plus sécurisant de penser comme cela que de se dire que son sort dépend de la santé économique de l’entreprise pour laquelle on travaille. 

Personnellement, je me sens plus rassurée de me dire que c’est moi qui ai les commandes de mon entreprise et que si ça ne fonctionne pas ou pas aussi bien que je l’aurais voulu tout est de ma responsabilité. 

Ça me pousse à donner le meilleur de moi-même et d’aller au bout de son projet. 

Par ailleurs, la crise a révélé de vrais besoins en termes de soins portés à nos intérieurs puisque le nombre de personnes travaillant depuis chez elle ou ayant pris conscience de l’importance de soigner son chez-soi a grandi.

Les personnes ont alors besoin de conseils, d’être guidées et souhaitent aussi assainir leurs lieux de vie.

Comment gères-tu la transition financièrement ?

La fin de mon dernier contrat de travail m’a permis de bénéficier de mes droits au chômage tout en créant et développant mon entreprise donc je peux avancer sereinement ! 

C’est tout de même une chance de vivre dans un pays comme la France qui permet aux entrepreneurs de créer quelque chose en ayant un « matelas » de sécurité. 

Quelles sont les difficultés d’une reconversion selon toi, et comment les dépasser ?

La manque de confiance en soi et ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur. 

Cela dit, j’ai plutôt vécu un syndrome de l’imposteur inversé. C’était en étant juriste que je ne me sentais pas à ma place. 

À l’inverse dès lors que j’ai commencé à conseiller mes premiers clients, j’ai su que c’était ma place et que j’étais légitime à faire cela. 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans une reconversion mais n’a pas encore osé franchir le pas ?

Écoute-toi ! 

Écoute ce que dit ton corps et ton âme. Entraine-toi à méditer et à être à l’intérieur de toi-même pour écouter ce que ton moi profond veut vraiment. 

Ta vérité est en toi. 

Cela peut paraître cliché de dire ça, mais c’est pourtant vrai. 

Personne ne sait mieux que toi ce dont tu as besoin là maintenant, tout de suite. 

Tu peux prendre conseils auprès de tes proches et demander des avis mais au final tu es et tu dois être le(la) seul(e) décisionnaire et peu importe les peurs que les autres peuvent avoir et te communiquer. 

Tous les propos « négatifs » que tu entendras ou qui te seront adressés sur ton projet ne se veulent pas méchants envers toi. Il s’agit seulement d’une projection de peurs qui leurs sont personnelles sur ce type de situation. Mais ce ne sont pas tes peurs à toi. 

Et il ne faut pas en vouloir à l’entourage qui pourrait peut-être te décourager par inquiétude pour toi, car au final ça n’a aucune importance et aucun impact sur ton projet. 

Ce qui compte c’est uniquement ce que tu veux et ton degré de motivation pour réaliser ton projet. 

On entend souvent parler de « trouver sa mission de vie »… 

Dis-toi que ta seule mission de vie est de créer une vie qui te rend pleinement heureux.se.

Je conseillerais d’oser faire des erreurs, de se tromper ou de se perdre. C’est le meilleur moyen de se retrouver !


Que retenir de l’expérience de Leïla ?

  • Se lancer dans un Side Project est un bon moyen de se lancer avec un filet de sécurité, sans prendre de risque et ce n’est pas négligeable !
  • Un Side Project a l’avantage de vous éclairer sur ce que vous aimez vraiment. C’est un bon moyen de tester ses idées en toute sécurité !
  • Lorsqu’on se lance dans un projet en parallèle de son job, il faut avoir une organisation solide et en emploi du temps bien défini pour ne pas s’y perdre !
  • On le répètera jamais assez : ECOUTEZ-VOUS, c’est essentiel !
  • Laissez-vous guider par votre intuition, elle ne vous conduira jamais dans le mur, faites-lui confiance 🙂
  • Il n’y a pas de bon moment pour se lancer, il n’y a que le moment que vous choisirez, celui qui est bon pour VOUS.

Vous pouvez retrouver Leïla, qui a fondé une entreprise de décoration d’intérieur, sur son compte Instagram.


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