Comment trouver son métier idéal grâce à la psychologie positive

Tu en as marre d’avoir l’impression de subir ta vie au lieu de la vivre pleinement et tu aspires à plus de sens, de fierté et d’épanouissement dans ta vie pro. Tu es convaincu que toutes les heures qu’on passe au boulot ne sont pas faites pour « juste » recevoir un salaire. Mais tu ne sais absolument pas comment trouver ce métier idéal fait pour toi et qui te permettra de te sentir utile ?

Si tu es dans cette situation en ce moment, alors, cet article est là pour toi, je vais t’expliquer en quoi la psychologie positive peut t’aider à trouver ce boulot idéal qui te correspond pleinement.


Article invité rédigé par Audrey Payrau


En quoi la psychologie positive peut t’aider à trouver ton métier idéal ?

Psychologie positive, définition

Tout le monde en a déjà entendu parler, avec son nom à la Bisounours !

Mais sais-tu que la psychologie positive est une vraie branche de la psychologie ?

Une branche très récente car fondée en 1998 par Martin Seligman.

C’est « l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ».

En gros, ce sont les résultats de protocoles expérimentaux pour comprendre ce qui va très bien. Elle étudie les individus bien sûr, mais aussi les institutions (l’école, le travail, la santé, notamment) et les relations interpersonnelles.

Une véritable science du bonheur, c’est passionnant !

Alors que la psychologie classique cherche à comprendre et à soulager ce qui ne va pas (dépression, anxiété, divers troubles…), la psychologie positive se concentre sur ce qui fonctionne.

  • Qu’est-ce qui fait que certaines personnes sont heureuses, résilientes et optimistes ?
  • Que font-elles de particulier ?
  • Quels sont les facteurs communs qui favoriseraient l’épanouissement des individus, des communautés ou des sociétés ?

Alors, ça ne révolutionne pas notre vie bien sûr. On continue d’avoir des coups durs et des évènements malheureux (c’est ça la vie). On oublie donc la vie en rose paillette et le monde parfait… Par contre, ça change totalement la vision que l’on a de notre vie.

C’est un vrai travail sur l’état d’esprit et la puissance de l’optimisme, qui nous rend aptes à voir plus clairement un problème, et surtout…ses solutions !

Psychologie positive, bonheur et sens

Cela m’a toujours interrogée, le fait que l’on vive au XXIème siècle et que finalement nous ne sommes pas bien plus heureux que l’étaient nos ancêtres. Et ce, malgré les énormes avancées de la recherche, notamment scientifique et technologique, et le confort dans lequel nous vivons, surtout ici, en France.

Psychologiquement, entre le stress, les maladies qui y sont liées, le burn-out, la dépression, la charge mentale, les addictions… on a même l’impression qu’on va de plus en plus mal.

Et si la première étape était de commencer par ralentir ?

Nous vivons dans l’urgence, sans profiter vraiment de l’instant présent. Nous courons constamment après des besoins matériels, souvent créés de toute pièce par la société de consommation, dans laquelle nous sommes. Et pour combler ce manque, nous enchainons les heures de travail…

Et à aucun moment, nous ne prenons le temps de nous poser vraiment pour nous questionner notamment sur le sens et la direction de notre vie :

  • Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi en fait ?
  • Qu’est-ce qui est essentiel à mes yeux ?
  • Pour quoi je travaille ? Pour quoi je me lève tous les matins ?
  • Qu’est-ce que j’aime particulièrement faire ?
  • Quel est le sens que je veux donner à ma vie ?

Psychologie positive, les 3 piliers du bonheur

Et le bonheur n’est pas difficilement atteignable quand on prend le temps de se poser les bonnes questions et de mettre en place des actions en fonction.

La preuve, la psychologie positive nous indique que notre bonheur reposerait sur, seulement, trois gros piliers (c’est la théorie du « bonheur authentique ») :

  • Le développement d’une vie agréable qui nous donne de la joie et du plaisir (émotions positives)
  • Le fait de vivre une vie engagée en utilisant ses forces naturelles et ses atouts
  • Le fait de vivre une vie pleine de sens (notre mission de vie, en lien avec nos valeurs)

Et, c’est finalement ces trois piliers, que l’on va trouver dans la définition du métier idéal, selon la psychologie positive.

La définition du métier idéal, selon la psychologie positive

Bonheur au travail, 3 facteurs pour réinventer son métier

Il a été trouvé trois facteurs déterminants du bonheur au travail :

💼 Les facteurs environnementaux : sécurité physique, confort, relations humaines, liberté, autonomie, variété des tâches, objectifs clairs et atteignables, respect de nos valeurs, reconnaissance et soutien…

👤 Les facteurs sociodémographiques comme l’âge, la situation familiale…

👓 Les facteurs individuels : notre propre façon de percevoir notre travail (comme un simple job alimentaire, une carrière avec des perspectives d’évolution ou une vocation)

Les personnes les plus heureuses au travail sont celles qui réadaptent leur métier à ce qu’elles sont. Ces personnes façonnent leur métier sur mesure. Il devient ce dont elles ont vraiment envie. Car il y a plein de façons différentes d’exercer un même métier !

Les 3 piliers du métier idéal selon la psychologie positive

Finalement, trouver son métier idéal, selon la psychologie positive, c’est trouver un métier :

  • Qui me donne du plaisir
  • Qui mobilise mes forces, mes points forts et mes talents
  • Qui a du sens pour moi et me donne le sentiment d’être utile au monde (la notion de contribution)

Et pour moi, on a tous une place quelque part. Quand on sent qu’on n’est pas au bon endroit, on s’abîme et on se perd petit à petit. On perd notre joie, notre confiance, notre envie, notre motivation…

Et ce n’est pas réservé qu’à certaines personnes de trouver sa place !

En effet, on a tous notre rôle à jouer et c’est de notre responsabilité de mener notre mission à bien. Ça demande du courage et de l’investissement au départ pour se sortir de la case dans laquelle on s’est mis et entreprendre une véritable recherche pour accéder à sa place mais c’est à la portée de tous et je suis vraiment heureuse d’aider mes clients à trouver la leur 🧡

Quelques mois d’inconfort, pour une vie alignée et pleine de sens ! Je t’assure que ça en vaut largement le coup et d’ailleurs, je suis contente que tu sois sur cette voie !

Alors, voyons en détail ces 3 piliers du métier idéal selon la psychologie positive :

Le plaisir

Qu’est-ce qui te fait plaisir et te met en joie ?

On a connu pire comme recherche 😉

C’est important de se demander ce qu’on aime véritablement faire et les circonstances qui nous font nous sentir bien. Des fois, ça n’est pas évident de répondre directement à la question car on peut se limiter par « ce que vont en penser les autres », ou car « ça ne se fait pas », ou car « on ne se connait pas vraiment » surtout si on n’a pas l’habitude de s’écouter et qu’on a plutôt eu tendance à suivre le mouvement jusqu’à présent.

Alors je te conseillerais de te tester ! Une reconversion professionnelle, c’est la bonne occasion d’aller vers des choses qui te parlent, qui t’inspirent ou qui t’intriguent. C’est l’occasion de faire preuve de curiosité et d’audace !

Pendant mon parcours de reconversion, j’ai renoué avec ma passion de la lecture que j’avais oubliée avec le rythme de mon quotidien. J’en ai profité pour m’inscrire à la bibliothèque de mon quartier. C’est comme ça que j’ai découvert le développement personnel. J’ai recommencé à écrire en sortant mes beaux carnets vierges dans lesquels je ne savais pas quoi rédiger. J’ai aussi sauté en parachute et pris un abonnement à la piscine pour dépasser ma peur de l’eau. Je me suis aussi inscrite dans une association pour aider des enfants en difficultés scolaires car je sentais que c’était une activité qui m’appelait. J’ai repris les longues randonnées avec une amie à refaire le monde au milieu de la nature.

Rien de bien fou… L’essentiel, c’est d’aller vers des choses qui nous inspirent et nous font plaisir, et sans forcément, les rattacher à : « mais qu’est-ce que j’en fais comme métier de ça ? ». Comme des enfants, on tente et on s’amuse. On prend plaisir. Dans un premier temps, ça suffit largement !

On peut aussi se tourner vers le passé et retrouver les meilleurs moments de notre vie en notant les ingrédients qui ont fait qu’on a vraiment aimé ce beau moment.

  • Est-ce que tu préfères être dedans ou dehors la majorité du temps ?
  • Préfères-tu travailler seul ou en équipe ?
  • Aimes-tu particulièrement être au calme ou dans un cadre dynamique ?
  • Qu’est-ce que tu préfères entre des activités manuelles ou plutôt des relationnelles ?

Il y a plein de questions à se poser pour mieux se découvrir et comprendre ce qui nous procure du plaisir ! La reconnexion à soi est vraiment importante ici. Oser faire ce qu’on a vraiment envie et non ce que les autres (la famille, les amis, la société…) nous incitent à faire.

Remets-toi au centre et renoue avec le plaisir 😊

Les forces

Nos forces, c’est ce sur quoi on peut s’appuyer.

Elles font partie de nous. Elles sont naturelles voire même spontanées. Mais on peut venir les déployer grâce à notre expérience, des formations, des apprentissages…

Et on est tous riches de super talents. Et ce n’est pas prétentieux de les reconnaître, bien au contraire, en prendre conscience pour les mettre au service des autres c’est le plus beau cadeau qu’on peut faire et se faire !

Alors pour mener l’enquête : observe-toi et pars à la recherche de tes petites pépites. C’est intéressant de questionner notre entourage bienveillant aussi. En général, on a l’œil pour les détecter chez les autres mais pour soi, c’est toujours plus compliqué.

  • Alors quelle est ta singularité, ton originalité ? ce petit truc que tu fais sans même t’en rendre compte, et que tu fais si bien ?
  • Dans quoi tu as envie d’être excellent ?
  • Qu’est-ce que tu fais naturellement pour apporter de la valeur aux autres ? (transmettre, faire rire, conseiller, faire plaisir, aider, créer, faire rêver, cuisiner, fabriquer, inspirer…)
  • Qu’est-ce que tu ne peux pas t’empêcher de faire ou de voir (quand tu es avec d’autres, avec tes amis, en entrant dans un nouveau lieu) ?
  • Quelles sont les qualités que tu as envie de mettre en avant pour ton futur projet professionnel ?

Pas besoin de chercher quelque chose d’extraordinaire. De mon côté, j’ai vite pris conscience que j’adorais écouter mais vraiment, pleinement, de manière non jugeante car je vois directement le beau et le positif chez les autres. L’écoute, on pourrait voir ça comme quelque chose de normal, que tout le monde sait faire. Mais en le mettant au coeur de mon métier et en devenant coach, cette facilité m’aide énormément. Elle me permet aussi de ne pas voir le temps passer en séance avec mes clients, car c’est naturel et ça ne me demande aucun effort. Et grâce à mes différentes formations, j’ai transformé cette force en qualité professionnelle.

A toi de trouver tes pépites, et je sais que tu en as plein !

Pour t’aider, tu peux aussi aller faire ce test de personnalité en ligne pour trouver tes forces de caractère les plus importantes.

Et d’ailleurs si tu aimes faire des tests de personnalité, je partage dans cet article sur mon blog les 8 tests qui m’ont aidé lors de ma reconversion professionnelle.

Le sens

Qu’est-ce que tu veux amener aux autres et au monde ?

C’est super intéressant de placer le sens dans sa recherche de reconversion professionnelle.

Il y a deux livres qui m’ont marqué par rapport à ce thème, c’est :

  • Découvrir un sens à sa vie grâce à la logothérapie, de Viktor FRANKL : où on comprend que le sens nous permet de dépasser les épreuves les plus difficiles et nous tient en vie
  • Les 5 regrets des personnes en fin de vie, de Bronnie WARE : où on comprend que si on ne remet pas le sens au centre de notre vie, on aura forcément des regrets et qu’il est important de s’autoriser à vivre pleinement

Ils sont vraiment super inspirants et je te conseille de les lire si le sujet t’intéresse !

  • Alors qu’est-ce qui est super important pour toi ?
  • Quel(s) sujet(s) peut(peuvent) te faire parler pendant des heures ?
  • Quelles sont tes envies profondes ? Tes valeurs les plus importantes ?
  • Quelles sont les personnes qui t’inspirent et qu’ont-elles en commun (valeurs, métiers, styles de vie…) ?

Essaie d’aller au-delà du matériel et des choses que tu souhaites pour toi, et de t’ouvrir à plus grand que toi.

Ce n’est pas évident comme réflexion car on ne nous a jamais appris à réfléchir en ce sens. On pense à nous, notre vie, notre futur, notre sécurité, notre environnement, notre plaisir… Mais pour trouver du sens et se sentir utile, c’est vers la contribution aux autres qu’il faut regarder, les causes, les choses qui nous dépassent car c’est ça qui nous porte.

  • Si ta vie touchait à sa fin, qu’est-ce que tu regretterais de ne pas avoir fait pour les autres, pour la planète ?
  • Qu’est-ce que tu aimerais que les autres et tes proches retiennent de toi et de ton travail ?
  • A ton échelle, à quoi tu aimerais vraiment contribuer pour rendre le monde meilleur ?

C’est à la croisée de ces 3 grands piliers (plaisir, force, sens) qu’on peut trouver son métier idéal. Je te glisse ici un schéma pour que ça soit plus clair pour toi :

Les 3 étapes pour trouver son métier idéal, selon la psychologie positive

Pour répondre au mieux à ces 3 concepts et avancer vers une voie professionnelle qui te correspond, c’est Isabelle Servant (ex-enseignante devenue auteur, conférencière, coach et formatrice) qui a développé le concept de « l’orientation positive ». Elle a écrit de nombreux livres et c’est auprès d’elle que je me suis formée en 2020 (juste avant le 1er confinement !).

L’orientation positive, c’est un travail en trois étapes. Et, c’est ce cheminement qui te permettra, petit à petit, de trouver ton métier idéal : celui qui te correspond le mieux, aujourd’hui.

Oui, je dis bien « aujourd’hui », tu peux t’enlever la pression : il n’y a pas un seul métier fait pour toi. C’est important d’en prendre conscience. En fait, plein de pistes sont possibles et il te suffit juste de trouver la meilleure pour toi, maintenant, par rapport à ta situation, à tes envies, à tes besoins. On évolue en tant que personne, et donc notre métier peut aussi évoluer en fonction. 😊

Alors, voici les 3 étapes à suivre pour trouver son métier idéal, selon la psychologie positive :

1ère étape : la connaissance de soi

2ème étape : le travail sur l’état d’esprit

3ème étape : le passage à l’action

Souvent, on se sent complètement bloqué dans un travail qui ne nous plaît plus car nous n’avons aucune idée de ce qu’on pourrait faire ensuite. Et c’était tout à fait mon cas, avant ma reconversion professionnelle. Je n’avais comme bagages, que des formations et de l’expérience en comptabilité. Je n’avais jamais testé autre chose. J’avais suivi un chemin tout tracé sans me poser de question et il m’était très difficile de répondre quand on me demandait quels étaient mes goûts ou mes envies… Et c’est aussi le cas de la plupart de mes clients.

Car oui, forcément, se demander : “mais qu’est-ce que je pourrais bien faire d’autre ?” n’amène qu’un tas de questions sans réponse, mais surtout tout un lot d’incertitudes et de blocages ! C’est dommage…

Si vous ne travaillez pas pour vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour travailler pour les siens.

Steve JOBS

Il faut procéder par étape et avec méthode pour trouver son fameux métier idéal. Allez, c’est parti !

1ère étape : la connaissance de soi

Au-delà des exercices, méthodes et autres concepts, pour apprendre à te connaître, tu as besoin de faire preuve de sincérité et de courage pour t’observer. Et d’une grande curiosité pour te redécouvrir au-delà de tes certitudes !

Car oui, l’introspection c’est s’observer. Alors prends le temps de faire un pas de côté pour prendre conscience de tes comportements, tes réactions, tes préférences, tes ressentis…

C’est le moment d’oublier qui tu penses être : les « moi, je suis toujours comme ça » car l’introspection, c’est de l’observation. On vient remettre en question ce qu’on croit savoir sur soi pour repartir de (presque) zéro. C’est important de ne pas croire qu’on se connait parfaitement. Ce que tu connais de toi, c’est ta vision des choses aujourd’hui, avec ce que tu as vécu et tes connaissances. Mais rien n’est définitif, on évolue constamment et tu es capable de bien plus de choses que tu l’imagines. Et en plus, l’être humain est tellement complexe qu’on a plein de « couches » à découvrir sur soi 😉

On n’est pas la continuité de notre passé (surtout quand notre passé professionnel ne nous correspond plus !). Je répète car c’est important : tu n’es en aucun cas juste la continuité de ton passé. Tu es bien plus. Tu peux être autre chose. C’est important de déconstruire certaines de tes croyances qui t’enferment ou te limitent, pour en construire de nouvelles qui correspondent mieux à la personne que tu es aujourd’hui ou celle que tu as envie d’incarner demain.

C’est donc dans cette étape qu’on va mettre des mots et des idées sur : nos plaisirs, nos forces et ce qui a du sens pour nous (les fameux 3 piliers du métier idéal). Tu peux aussi t’aider des questions que j’ai distillées dans la 2ème partie de l’article pour approfondir tes observations.

2ème étape : le travail sur l’état d’esprit

L’étape qu’on oublie ou à laquelle on ne prête pas attention car elle ne nous parle pas… Ou même car elle nous parait floue.

Et pourtant !

Tu auras beau faire tous les exercices d’introspection sur lesquels tu tombes, si tu n’arrives toujours pas à passer à l’action ou à trouver un métier idéal à tes yeux, c’est qu’il y a quelque chose qui bloque.

Souvent on pense que ça vient de l’extérieur et de l’environnement : la crise, la période, trop de concurrence dans tel secteur, aucun débouché dans un autre, notre crédit…

En fait, on se cherche des excuses car on veut se protéger du changement. On a peur, et c’est normal.

Travailler sur son état d’esprit, c’est d’abord prendre conscience de la part qu’on a à jouer dans notre reconversion. C’est passer du statut de « victime » à celui de « responsable ». C’est accepter nos peurs, les comprendre et les traverser.

On a la liberté de choisir nos réactions. On est totalement libres de faire nos choix. Et ne pas choisir est aussi un choix.

Moi-même j’avais suivi le chemin de la facilité, sans jamais trop me poser de questions. Je me protégeais de tout par peur du regard des autres, du jugement, de l’échec… Mais je me protégeais aussi de vivre une vie qui me ressemble.

J’ai pris conscience que je n’étais pas quelqu’un qui choisit toujours la facilité. J’avais juste pris l’habitude de choisir la facilité jusqu’à maintenant. La nuance est importante à saisir. Tu n’es pas quelqu’un qui n’a pas confiance en lui, quelqu’un qui n’ose pas, quelqu’un qui ne sait pas prendre de décision…

Tu as juste pris l’habitude de réagir de telle et telle façon.

Les neurosciences le prouvent, notre cerveau s’adapte et peut se reprogrammer car il est flexible. Et c’est par la répétition qu’on ancre ces habitudes (bonnes ou mauvaises). On est capables de changer des comportements qui nous bloquent.

En prendre conscience, c’est la première étape. Ensuite, c’est en faisant des petits pas, sans se mettre en danger, qu’on avance progressivement. Et c’est ces petits pas qui vont gonfler, petit à petit, ta confiance.

3ème étape : le passage à l’action

Ce qui nous mène à la 3ème étape car l’introspection est un travail super important mais c’est plutôt un chemin qui dure une vie finalement et une base pour la suite.

Ici, pour ta reconversion professionnelle, tu dois conjuguer introspection ET passage à l’action. On est nombreux à rester beaucoup dans le mental et dans l’analyse. On étudie les fiches métiers, on se pose des milliers de questions, on enquête… mais on a l’impression de ne pas avancer et qu’on ne pourra jamais trouver ce métier idéal car finalement on ne franchit jamais l’étape de l’action ! Je le sais, j’ai fait pareil pendant des mois pour ma propre reconversion 🙈

On a peur, on a des doutes, des incertitudes…

Mais sans passer à l’action, on ne peut pas valider son choix. On ne peut pas tester les pistes intéressantes qu’on aurait pu trouver. On reste dans le fictif et surtout dans nos projections qui bien souvent sont loin d’être la réalité.

Il y a notamment deux choses à tester quand on pense avoir trouvé son métier idéal :

  1. Le cœur d’activité : ce que fait le professionnel la majeure partie de son temps (écouter, parler, classer, rédiger, fabriquer, imaginer, vendre,…)
  2. L’environnement de travail : où le professionnel doit exercer et comment (dedans/dehors, assis/en mouvement, environnement bruyant/calme, en groupe/seul, horaires figés/flexibles, uniforme/tenue libre…)

Alors pour cette étape, on essaie, on teste, on contacte des professionnels, on appelle des écoles de formation, des anciens élèves…

On fait de petits pas pour se mettre en situation et savoir si les métiers qu’on a trouvés pourraient nous convenir.

Est-ce que vous pourriez faire une immersion ne serait-ce que d’une journée dans la peau de… ?

Est-ce que vous pourriez trouver des associations pour tester de manière plus facile ?

Mais toujours avec cette observation de nous-mêmes qui nous permet de savoir si on se sent bien dans telle ou telle activité et dans tel ou tel environnement.

Et voilà, tu as ici toute une méthode qui te permet de trouver ton métier idéal. Il n’y a plus qu’à te munir d’un carnet et d’un stylo pour partir à la recherche de ce boulot qui te correspond ! Je n’ai plus qu’à te souhaiter une belle aventure 😊


Vous pouvez retrouver Audrey Payrau, qui explique comment trouver son métier idéal grâce à la psychologie positive, sur son site Internet.


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