Comment prendre la décision de se lancer pour passer du rêve à la réalité

Quelle est la différence entre ceux qui rêvent de changement professionnel et ceux qui le vivent ? Les seconds ont tous vécu la même situation au début de leur projet : prendre la décision de se lancer. Cela semble facile à première vue, pourtant, peu de personnes le font : pourquoi ? Analysons ensemble le mécanisme qui permet de favoriser la prise de décision.


Article invité rédigé par Meredith.


Le premier rôle revient au contexte

Le contexte externe : quand le monde vous impacte

La décision peut intervenir suite à un changement provoqué par le monde extérieur. Ce changement peut être recherché/voulu (ex : promotion) ou subi (ex : licenciement/mutation).

Il est vrai que le changement “voulu” est préférable car il répond à un désir de la personne. Pourtant il peut représenter un défi moins difficile à surmonter qu’un changement “subi”. Souvent, le changement “subi” permettra de sortir la personne de sa zone de confort et de lui donner l’occasion de se surpasser.

Dans tous les cas, l’environnement immédiat peut influencer l’ordre établi. Un manager peut accorder une promotion (ou pas), ou votre conjoint peut être muté (ou pas)… Mais alors comment s’adapter à tous ses changements ?

Le contexte interne : quand vos pensées vous impactent

Pour cela, il faut faire confiance à votre contexte interne (vos pensées, vos réflexions). En effet, votre environnement intérieur intervient à chaque prise de décision. Votre corps vous parle (stress, fatigue chronique, sommeil perturbé, problèmes de peau), vos émotions se bousculent et vos envies de changement se manifestent très souvent dans vos pensées.

Ce qui se passe dans votre tête est primordial. Il est vrai qu’une décision peut intervenir uniquement suite à une volonté interne de la personne sans que l’environnement n’ait évolué.

Il faut être attentif à vos envies, vos projets et vos pensées. En les combinant et en les couchant sur papier vous y verrez plus clair pour savoir quel chemin apporterait plus de confort et de sérénité.

Mon contexte évolue d’accord, mais comment je prends la décision de me lancer ?

Nous avons compris le rôle du contexte, maintenant, passons à la concrétisation de la décision.

Prendre la décision de se lancer nécessite avant tout de répondre à un certain nombre de questions. Pour illustrer, je prendrai comme exemple ma décision de créer mon entreprise.

Ces 10 questions ne sont pas gravées dans le marbre, il y en a d’autres, certaines sont plus importantes pour une personne A et inutiles pour une personne B : à vous de créer votre propre liste mais soyez toujours honnête avec vous-même.

La liste des questions à se poser

Votre situation
  • Quel est mon contexte externe : en tant que salariée, je ne participe pas à la vie de l’entreprise, je suis une ressource humaine (avec tous les aspects que cela implique).
  • Quel est mon contexte interne : j’aime l’entrepreneuriat (j’ai été conseillère d’entreprise) pour l’aspect responsabilité des décisions, création de valeur et liberté de prendre du temps quand j’en ai besoin.
  • Quelle est ma situation : auditeur en CDI dans le monde bancaire, salaire et qualité de vie satisfaisants mais (parce qu’il y a toujours un mais) la liberté d’action/de temps me pèsent et l’évolution salariale est proche de 0.
Vos intentions
  • Quelle est mon envie ? Créer une entreprise en parallèle de mon travail.
  • Qu’est-ce que je ne veux plus ? Dépendre uniquement de mon employeur, avoir qu’une seule source de revenue.
  • Si je ne réalise pas ce projet, vais-je le regretter ? Oui surtout si je suis contrainte de rester dans mon poste pour des questions financières (vive les emprunts maison).
Les points d’attention
  • Est-ce que ça remet en cause l’argent que je gagne ? Non, je peux créer une entreprise en parallèle de mon travail et donc conserver mon salaire. Et l’argent est une préoccupation saine et normal, parler d’argent ne devrait pas être un sujet tabou (pour en savoir plus c’est par ici)
  • Est-ce que ça remet en cause ma sécurité affective ? Non, ça ne met pas en péril ma famille et mes amis, au contraire, je deviendrai plus résiliente avec une nouvelle source de revenus.
  • Quelle est la pire chose qui pourrait m’arriver si j’échouais ? Au fond, que je ferme mon entreprise, qu’on se moque que j’ai échoué sur mon projet, c’est plus ma fierté qui en pâtirait que mon compte en banque.

Et enfin

  • Comment me sentirais-je lorsque mon projet aboutira ? De la joie, de la fierté d’avoir osé, la sérénité d’avoir un plan B en cas de licenciement, l’excitation d’aider les gens et d’avoir du sens dans ce que je fais.

Après les réponses, la visualisation

Une fois que les réponses apparaissent, nous pouvons passer à la partie la plus chouette du processus : la visualisation.

C’est fait, vous avez pris la décision d’obtenir LE poste de vos rêves (ou de vous le créer sur-mesure comme Charlotte). Imaginez-vous dans vos nouvelles fonctions, accueilli.e par votre nouvelle équipe. Quel plaisir auriez-vous d’avoir des missions passionnantes et votre hâte chaque matin de retourner au travail.

Franchement, votre imagination vous apporte à la fois motivation et énergie d’entreprendre votre projet !

Parce que pour prendre une décision, vous devez savoir quels sont les bénéfices futurs auxquels vous allez prétendre. Et la visualisation est une des clefs à avoir à votre trousseau !

Comme dirait Napoleon HILL : “Tout ce que l’esprit conçoit et croit, il peut l’obtenir.”.

Et maintenant, je décide… de mon plan d’attaque !

Bon, votre contexte vous influence. Vous vous questionnez et vous visualisez votre situation une fois votre projet abouti. Maintenant, il ne reste qu’à prendre la décision de se lancer !

Pourtant pour pouvoir la prendre, vous devez établir un plan d’action. Tout simplement parce que sans cap à suivre, votre décision deviendra plus tôt une intention, un désir (bien que les désirs et décisions soient liés, pour en savoir plus c’est par ici).

Dans l’exemple d’ouvrir une entreprise, une des premières phases est de s’inspirer, de se renseigner. Qui vais-je aider ? Comment ? Pourquoi ? Techniquement, comment je fais ?

Pour chaque phase, je me fixe des objectifs :

  • contacter la CCI telle semaine,
  • souscrire mon assurance RC pro telle semaine,
  • déposer mes statuts à telle date…

Et ainsi de suite jusqu’à ce que notre décision devienne réalité ! Et surtout, l’intérêt d’avoir un plan est de faire face aux imprévus, aux baisses de motivation et de discipliner la réussite.

A retenir

Quand je suis devenue double-active, cela m’a demandé du temps, de l’énergie mais en contrepartie, je fais ce qui me plaît et je suis fière d’avoir osé ! Et oui, parce qu’un jour, je pourrai dire qu’aujourd’hui c’est décidé, je “pose ma dem’ “.

Votre environnement externe/interne vous influence pour répondre aux changements, vous vous posez les bonnes questions et vous visualisez votre réussite. Donc, vous programmez un plan d’action pour acter votre décision.

Et maintenant, une fois la décision prise et le plan posé, y’a plus qu’à se lancer !


Vous pouvez retrouver Meredith, qui nous explique comment prendre la décision de se lancer, sur son site Internet


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