François : Il s’est lancé dans l’entrepreneuriat après la formation Side Project

Après une carrière dans le management, François décide de suivre la formation Side Project pour réaliser son rêve et devenir entrepreneur. Dans cette interview, il nous raconte la naissance d’Histoires de Slides, de sa démission au lancement de l’agence, nous explique comment il a trouvé sa voie et donne d’excellents conseils à ceux qui aimeraient se lancer mais n’osent pas franchir le pas. Bonne lecture !


Bonjour François, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

J’ai suivi des études courtes (DUT de Gestion) pour entrer au cours Florent et vivre mon rêve : devenir comédien. Ça commençait à marcher un peu : j’ai eu la chance de jouer au festival off d’Avignon et j’ai été recruté pour jouer Britannicus dans un théâtre national. Mais déçu par le milieu du spectacle, j’ai interrompu l’expérience.

L’entreprise dans laquelle je travaillais à temps partiel pour payer les cours Florent m’a proposé un job de manager d’équipe, dans le secteur de la communication, la veille et les études médias. J’ai régulièrement changé de job dans cette entreprise qui grandissait vite. En 7 ans j’ai participé aux opérations, aux SI, au marketing, à la relation client, etc. jusqu’à devenir bras droit du gérant, avec 130 salariés. J’ai repris mes études au CNAM en parallèle et obtenu un Master en sciences de gestion. La filiale dans laquelle je travaillais à été réintégrée au sein de la maison mère. Nous devenions 450. Durant 3 ans, j’ai dirigé des projets transverses, installé le contrôle de gestion et animé une démarche de transformation.

J’ai ensuite rejoint le cabinet de conseil qui nous accompagnait pour vivre d’autres métamorphoses de clients publics et privés, principalement des entreprises du SBF 120. J’ai découvert la sociologie des grandes organisations. Je vendais et pilotais des missions de conseil de haut niveau. J’ai aussi conçu et animé des formations en communication, gestion de projet, vente BtoB, management, etc. 

Pourquoi avoir choisi de quitter ton job pour devenir entrepreneur ? 

Parce que j’en rêvais depuis des années ! Comme beaucoup de gens je suppose, j’avais des freins liés aux risques financier, social, etc. La peur de l’inconnu aussi. Et puis surtout, je n’avais pas ce projet qui me permettait de lever mes freins.

Le déclencheur a eu lieu pendant le premier confinement. Depuis quelques temps, j’en avais vraiment assez de mon job et j’avais développé une compétence – et une passion – pour le design de slides PowerPoint. On m’a parlé de Side Project ; la troisième session commençait en mars ou avril. J’ai envoyé un mail à Charlotte et sans même regarder le programme détaillé ou visiter le site Pose ta Dem’, je me suis inscrit !

Mon projet d’agence PowerPoint s’est assez vite dessiné et est même devenu très concret au fil des modules. Je me suis mis à y croire et à y travailler très sérieusement.

Comment as-tu négocié ton départ ?

J’ai monté un dossier de démission – reconversion qui permet, à certaines conditions, de percevoir les allocations chômage en parallèle d’une création d’entreprise. C’est très facile à remplir quand on a suivi Side Project : j’avais déjà quasiment tout ce qui est demandé. Le conseiller de l’APEC n’a pas eu grand-chose à faire. ? La commission CPIR (Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale) a validé mon dossier juste après l’été (il paraît que ce n’est pas si fréquent). A partir de là, j’étais au pied du mur et j’avais 6 mois pour démissionner !

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Est arrivé le deuxième confinement qui aurait pu être une bonne excuse pour ne rien faire. J’ai d’ailleurs repoussé la date que je m’étais fixée pour présenter ma démission. Et puis mon employeur m’a proposé de nouvelles responsabilités et j’ai décidé que c’était le moment pour prendre un virage.

Mon départ s’est très bien passé même si c’était une mauvaise nouvelle pour P-Val Conseil chez qui je travaillais depuis 12 ans. Nous avons signé un partenariat commercial et mon employeur est même devenu actionnaire d’Histoires de Slides ! Nous voulions de cette manière sceller ce partenariat dans la durée et éviter qu’après 3 mois, chacun soit passé à autre chose et ait oublié nos intérêts communs.

Quelles sont tes activités exactement aujourd’hui, en quoi consistent-elles ? 

Histoires de Slides maximise l’impact de vos présentations PowerPoint.

Dans de nombreuses circonstances, vous avez besoin de convaincre, vendre plus, transmettre mieux : proposition commerciale et/ou soutenance, plaquette produit et/ou service, présentation de résultats financiers, comité de pilotage projet, séminaire managérial, conférence, formation, etc.

Nous travaillons avec nos clients le fond et la forme :

  • un message simple et clair qui marque le public
  • une histoire intéressante
  • un design de slides bluffant
  • et si besoin, le coaching à la prise de parole sur leur présentation

Allez voir notre site, vous verrez à quoi ça ressemble ? 

Comment as-tu trouvé ta nouvelle voie ?

J’ai expliqué brièvement que j’avais développé cette compétence dans mon job de consultant. Mais je n’imaginais pas du tout que j’en ferais quelque chose. Ou plutôt je n’y croyais pas. 

J’avais fait un bilan de compétences il y a une dizaine d’années. C’est génial pour apprendre à mieux se connaître, mais ça ne m’avait pas vraiment aidé à savoir quoi faire. Les recommandations étaient assez vagues.

Les conseils que je donnerais pour « trouver sa voie », c’est d’abord d’explorer, de faire des expériences, de tenter des choses, d’être curieux. D’une façon générale. Et puis quand on se pose la question « quoi faire », être accompagné, par exemple par Side Project. La priorisation de ses critères personnels de vie est intéressante. Plusieurs témoignages sur Pose ta Dem’ expriment très bien qu’il ne suffit pas de bien gagner sa vie, avoir fait des tas de choses « impressionnantes » pour être heureux. Le générateur d’idées est très utile aussi. Il permet de revisiter toutes ses expériences, de les analyser et de savoir ce qui nous plaît, ce pourquoi on est doué, etc.

Ensuite le pas à pas pour construire son projet est top. Petit à petit, les choses se mettent en place et on prend confiance : ça devient concret et possible !

Et puis – Charlotte le dit aussi bien sûr – il faut bosser. J’ai aussi profité du confinement et de l’activité partielle pour me former davantage, et je continue. Je pense d’ailleurs que ce n’est jamais fini, dans mon activité comme partout. C’est la fameuse règle des 10 000 heures de Malcolm Gladwell.

Comment as-tu organisé le lancement ?

J’ai beaucoup anticipé en travaillant énormément pendant les mois qui ont précédé. L’activité partielle a aidé, puis j’ai souvent fait une journée et demi en une…

J’ai d’abord facturé quelques clients comme micro-entrepreneur et j’ai changé de statut quand mon employeur m’a proposé de devenir actionnaire. J’ai pris un comptable parce que l’administratif n’est pas ma tasse de thé (Xavier de Labarrière qui fait un mastermind Side Project et que Charlotte m’avait recommandé).

Je voulais absolument que le site soit prêt au démarrage donc j’ai travaillé dessus très tôt. 

Commercialement, j’ai la chance d’avoir développé un réseau au cours d’une vingtaine d’années de vie professionnelle. J’ai commencé à communiquer auprès de quelques personnes 1 mois avant mon départ, et plus largement deux semaines avant.

Le lancement a été online évidemment (les confinements et couvre-feu ne m’ont pas vraiment laissé le choix), sur LinkedIn principalement. J’ai appliqué les conseils de Side Project : tout planifier avant, proposer un cadeau de lancement, etc. ?

Tu t’es lancé à 45 ans : quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se reconvertir mais n’ose pas en raison de son âge ?

J’ai effectivement entendu : « c’est courageux » ? Je ne sais pas si c’est en raison de mon âge, de la situation économique ou les deux ! Ça me surprend un peu pour être franc.

En même temps, je me suis dit la même chose pendant des années quand quelqu’un créait son activité dans mon entourage…

Quand un vrai projet vous anime, avec un WHY suffisamment puissant, que vous vous projetez concrètement dans une vie différente, que vous avez des retours positifs, ce n’est pas si « courageux ». Il faut sans doute avoir un tempérament « d’entrepreneur », être capable de travailler pour que ça marche, accepter une forme de risque… mais qui peut se mettre sous contrôle.

Dans mon cas, la possibilité de percevoir les allocations chômage en parallèle du lancement est une sécurité suffisante.

Quelles sont les difficultés d’une reconversion selon toi, et comment les dépasser ?

La principale difficulté, c’est de trouver ce projet qui nous fait rêver et donc déplacer les montagnes, accepter les risques, surmonter les problèmes (évidemment, il y en a). Encore une fois, il ne tombera pas du ciel par miracle un matin, il faut se nourrir et travailler pour le trouver ?. Allez-y, ça vaut le coup !


Que retenir de l’expérience de François ?

  • Ne laissez pas vos freins, quels qu’ils soient, vous empêcher de réaliser vos rêves.
  • Soyez transparent.e avec votre employeur, cela peut mener à de très beaux partenariats 🙂
  • Vous cherchez encore votre voie ? Comme le dit si bien François, prenez le temps d’explorer, de faire des expériences, de tenter des choses, d’être curieux.
  • Tentez le coup, vous verrez vous ne le regretterez pas !

Vous pouvez retrouver François, qui s’est lancé dans l’entrepreneuriat après la formation Side Project, sur son site Internet et sur LinkedIn.


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