Histoire de Side Project #3 : Consacrer du temps à ce qui compte vraiment, par l’auteur de la 25ème Heure

Dans cette mini-série Histoires de Side Projects, je vous partage les témoignages d’entrepreneurs – salariés qui ont voulu lancer un Side Project en parallèle de leur activité ! Focus sur la productivité avec l’auteur du livre la 25ème heure.

Jérôme Dumont, avec deux de ses amis, a écrit un livre best-seller, La 25ème Heure, tout en étant CEO de sa propre agence de développement mobile. Il se définit lui-même comme un “geek de la productivité”, et c’est logiquement le sujet dont il a choisi de parler dans son livre ! Si vous voulez connaître les secrets pour vendre 30 000 livres et gagner en productivité, tout en ayant un Side Project à côté, l’interview de Jérôme ne peut que vous inspirer !


Avant de démarrer, un petit mot : si vous voulez aussi lancer votre projet en parallèle de votre emploi, et que cet article vous aide à vous y préparer, alors j’ai encore plus à vous proposer ! J’ai créé 3 mini-cours gratuits pour vous aider à lancer un Side Project : je vous donne les 4 critères pour trouver l’idée de départ, les 3 étapes pour valider le potentiel de votre idée, et mes conseils pour réussir en 1 heure par jour à côté d’un emploi à temps plein. Si vous voulez rejoindre les mini-cours et échanger avec les 500 participants déjà inscrits, inscrivez-vous en cliquant ici !


Comment as-tu eu l’idée de ta boîte ?

Je bossais dans une agence où j’étais directeur de clientèle, mais j’avais une manière très différente de voir les choses. J’ai sympathisé avec un collègue, on a pris un verre, et de fil en aiguille, on s’est dit : “Et si on montait notre boîte ?”. Nous voulions faire les choses à notre manière, bosser davantage avec des startups, et ne plus avoir de chef.  C’est comme ça qu’est née notre agence, il y a six ans : One More Thing Studio. Le principe ? Nous réalisons des applications mobiles pour des startups, PME et grands groupes. 

Quelles ont été les étapes du développement de ton entreprise ?

On a démarré à trois, en caleçon sur le canapé à manger des snacks ensemble, et on a obtenu nos premiers clients par le bouche-à-oreille. Ça a commencé comme ça, très simplement.

Ensuite, on a fait notre premier recrutement. Je me souviens que c’était une grosse pression à l’époque, car on avait peur de ne pas pouvoir rémunérer cette personne. Finalement, cette décision a été l’une des meilleures que nous ayons prises ! Si tu veux que ta boîte se développe, il faut recruter. Ensuite, on a pris des bureaux plus grands, on s’est développés et on a recruté 10 personnes au fur et à mesure des années. Après ça, on a optimisé notre manière de travailler : on faisait alors du web et des applications mobiles, et on a décidé de se concentrer uniquement sur le mobile.

Il y a deux ans, on a choisi de se transformer en “entreprise libérée”, entre autres en impliquant nos employés dans la vision et la stratégie de l’entreprise. Au lieu d’être seuls à tout porter sur nos épaules, on répartit le travail, et c’est génial car les idées fusent. Je peux donner un exemple simple : un jour, un designer en contrat pro nous a dit “Tiens, ce serait cool d’organiser des meetups au bureau pour faire des tests utilisateurs”, et ça a marché ! On a fait de la promo et ça a fait venir des startups. C’était parfait car ce n’est pas une idée que j’aurais pu avoir, et en plus, je n’ai rien eu à gérer.

Comment as-tu eu l’idée de ton livre ?

Avec deux amis, Bao et Guillaume, on est des “geeks de productivité” : en rentrant chez soi, on allume le four avant d’enlever le manteau pour optimiser notre temps par exemple ! Un jour, dans un bar (décidément, les idées naissent dans les bars !), on s’est dit que l’on devrait monter un business tous les trois. On avait des connaissances métiers, ça pouvait marcher. Alors, on s’est posé la question : qu’est-ce qu’on pourrait créer comme business passif, qui tourne tout seul une fois lancé ?

Et là, on a eu l’idée de rédiger un eBook. Une fois écrit, le produit peut tourner tout seul. Problème : quel sujet allait-on aborder ? On s’est regardé tous les trois et évidemment, ni une ni deux, on a tout de suite pensé… à la productivité !

Tout est donc parti de là. En général, les idées que l’on a dans un bar y restent, mais cette fois on a refusé cette fatalité : on a sorti nos téléphones et on s’est réservé tout un weekend en Normandie pour travailler sur ce projet, et hop on est partis en voiture ! 

Pour écrire le livre, on a interviewé 300 fondateurs de start-up françaises et internationales et on a choisi de faire une compilation des méthodes de productivité et des outils qu’ils utilisent au quotidien.

Résultat : 3 chapitres  que l’on a appelés organisation, concentration et accélération. On a eu de la chance car, en étant trois, nous avions déjà beaucoup de réseau. On a aussi réussi à récupérer pas mal de mails de gens que l’on a contactés pour l’occasion.  

Et le livre est vite devenu un best-seller avec plus de 30 000 ventes. De grands groupes nous contactent aujourd’hui pour faire des interventions. Vu le succès, 6 mois après la sortie du livre en français, on s’est dit qu’il fallait le faire en anglais aussi, alors on l’a fait traduire. Et il y a aussi une version audio !

Mon exemplaire de La 25ème heure, qui change ma vie !

Quels sont les grands conseils de productivité qui reviennent le plus souvent ?

Celui qui est le plus revenu, c’est d’identifier, dès le matin, les 3 tâches prioritaires sur lesquelles travailler : les “big rocks”. Une fois que tu connais ces 3 tâches, tu les mets en priorité dans ta journée sans forcément commencer par ça le matin. L’idéal est de les “timeboxer“, c’est-à-dire, de leur attribuer un créneau dédié dans ton agenda.

Le deuxième conseil que nous avons le plus entendu est le pouvoir du non. Il faut savoir décliner et dire non aux sollicitations que tu reçois. Plus ta carrière évoluera, plus on te sollicitera, donc si tu ne mets pas de limites, tu travailleras pour les autres, et non pour toi.

Ensuite, il y a eu les “quick wins” à mettre en place, qui font rapidement gagner du temps sans trop d’effort. Par exemple : couper toutes les notifications de ton téléphone quand tu travailles. Tu n’as pas besoin d’être dérangé par les notifications de tes mails car, dans tous les cas, tu iras les consulter à un moment donné !

Enfin, le dernier conseil qui est le plus revenu est sans doute de ne regarder ses mails que trois fois par jour. Les mails, c’est comme les chaussettes sales, tu attends d’en avoir plein et tu traites tout d’un coup. Et zéro mail dans ta boîte de réception, c’est la règle absolue ! Retiens le principe que boîte mail = to-do. Et rien d’autre !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut lancer un Side Project en parallèle d’un emploi à un temps plein ? 

Tout d’abord, il faut impérativement réussir à s’allouer assez de temps dans la semaine pour avancer et rester motivé. Travailler sur son projet 10 minutes toutes les deux semaines ne sert à rien, dans 6 mois tu n’auras rien fait, et donc tu abandonneras. Soit tu te lèves une heure plus tôt, soit tu bloques ton samedi, mais dans tous les cas, il faut être régulier et se bloquer une plage horaire rien que pour ça.

Tu dois aussi en parler autour de toi pour avoir des retours et ne pas être seul dans ta cave. L’idéal, pour moi, c’est de trouver un partenaire de projet : soit quelqu’un avec qui tu t’associes (c’est la meilleure option, vous partagerez les hauts et les bas tout en vous soutenant mutuellement), soit quelqu’un qui a également son propre projet. Chacun peut ainsi motiver l’autre à faire des choses et s’engager sur des objectifs. 

Enfin, dans l’idéal, un soir par semaine, il faudrait entretenir son réseau et aller à des événements en rapport avec son projet. Ça entretient la motivation et ça permet aussi d’apprendre des choses !

Il faut bien avoir en tête que c’est un chemin, ça ne se fait pas d’un coup.

C’est la somme des petits efforts réguliers qui fait que tu es meilleur.

Si toutes les semaines, tu es un millième meilleur (ce n’est pas grand chose), dans 10 ans tu seras 10 fois meilleur qu’aujourd’hui ! Alors chaque jour, améliore quelque chose. Grâce à toutes ces petites améliorations, dans 2 mois tu pourras avoir gagné plus d’une heure dans ta journée !

Un exemple fort sur le sujet : si chaque jour tu manges une part de pizza en moins, et qu’un de tes amis, au contraire, mange une part de plus par jour… en 31 jours, il ne se sera rien passé de visible, mais dans 31 mois, il y aura 30 kg d’écart entre vous deux ! Ce sont les petites différences qui, cumulées, font une grosse différence dans le résultat.


Pour découvrir le livre la 25ème heure, c’est par ici ! 


A retenir pour lancer un Side Project à votre tour :

  • Ne pas sous-estimer les idées qui sont évoquées dans des bars, elles peuvent avoir du potentiel, la preuve ! ? A condition de passer à l’action tout de suite !
  • Il faut savoir prioriser et laisser son portable de côté pour être plus efficace.
  • Savoir se réserver du temps pour travailler sur son projet est indispensable si on veut avancer.
  • Se trouver un partenaire de projet et ne pas rester seul est essentiel.
  • Sortir au moins une fois par semaine pour aller discuter de son projet, réseauter et apprendre tout simplement !
  • Améliorer une petite chose aujourd’hui peut vous faire gagner des heures dans quelques mois.

Pour optimiser vos chances de réussir votre Side Project, inscrivez-vous à mes 3 mini-cours gratuits

Envie d’une autre Histoire de Side Project ? C’est par ici ! 

 

Commentaires

>