Peur d’échouer ? 3 étapes pour se relever après un échec

Commençons par une question simple: qu’est-ce qu’un échec ? Selon la définition du Petit Robert, un échec se définit comme étant «le résultat négatif d’une tentative». Je pense que tout le monde sera d’accord sur cette définition. Mais comment se relever après un échec et surtout dépasser sa peur d’échouer ? La réponse en 3 étapes ! Bonne lecture !


Article invité rédigé par Anne.


Bien que le concept soit facilement compréhensible de tous, l’échec est perçu différemment par chaque individu. En fonction de son éducation, son degré de confiance en soi ou sa façon de voir la vie, chacun percevra ses déconvenues comme étant plus ou moins graves, plus ou moins surmontables. Alors pourquoi certains arrivent-ils à aller de l’avant et à apprendre de leurs erreurs quand d’autres n’osent rien tenter par peur d’échouer ?

Il est bon de réaliser qu’absolument tout le monde ressent la peur d’échouer. La différence entre ceux qui osent quand même et ceux qui ne tentent jamais rien, c’est la façon de gérer cette angoisse. Certains arrivent à passer outre leurs peurs et essayent quand même d’atteindre leur rêve lorsque d’autres n’y arrivent tout simplement pas. Concrètement comment fait-on pour ne plus avoir peur d’échouer ? Je vous explique tout en seulement trois étapes simples à suivre.

Etape 1 : Penser positif

La première étape pour se libérer de la peur d’échouer, c’est de réaliser que l’on décide soi-même de ressentir un sentiment négatif ou positif face à cet échec. Prenons l’exemple de mon amie Mélanie qui a pris un risque énorme l’année dernière en quittant un emploi de cadre dans les ressources humaines pour tenter une reconversion professionnelle. Après avoir suivi une formation de professeure de yoga, elle se lança enfin ! Elle fit le maximum de publicité dans sa ville et sur les réseaux sociaux. Elle espérait pouvoir vivre de sa nouvelle activité. Elle avait calculé qu’au moins douze personnes devaient se présenter à son cours pour rentabiliser la location de la salle et la publicité. Seules quatre personnes se présentèrent à son premier cours. À partir de ce moment, Mélanie avait deux options:

  • Option 1 : Avoir des pensées négatives. « Je n’ai même pas réussi à faire venir la moitié du nombre de clients que j’espérais. Je suis nulle! Pourquoi ai-je quitté un emploi bien payé pour me lancer dans cette galère ? Que vais-je faire à présent ? j’ai des charges à payer et pas encore de revenus etc, etc.»
  • Option 2 : Voir l’aspect positif de son échec et en tirer des leçons. « J’ai réussi à convaincre quatre personnes de payer pour mon cours. Pour une première fois, c’est franchement pas mal ! Certes, c’est moins que ce que j’espérais mais je peux certainement m’améliorer. Peut-être devrais-je demander des conseils à mon amie Myriam qui travaille dans le marketing ? Elle aura sûrement de très bons conseils. Et pourquoi ne pas passer un peu plus de temps sur Internet pour étudier la concurrence ? Je pourrais m’inspirer de ce que font d’autres professeurs de Yoga pour construire des campagnes publicitaires plus efficaces !»

Vous voyez la différence ? L’option 1 ne mène nulle part. En raisonnant de la sorte, Mélanie va simplement se décourager, perdre toute confiance en elle et peut-être même abandonner son projet. Ce qui serait franchement dommage.

En raisonnant comme dans l’option 2, Mélanie remarque l’aspect positif de la situation (elle a quand même réussi à avoir 4 clients) tout en se demandant comment elle pourrait enfin atteindre son objectif (avoir 12 clients).

De ce fait, elle va d’abord identifier les personnes ressources qui vont l’aider à atteindre son but (dans le cas présent, son amie Myriam, experte en marketing). Puis elle va réfléchir aux diverses actions à accomplir (dans ce cas, étudier la concurrence).

Image avec un livre qui illustre la peur d'échouer

Etape 2 : Construire sa confiance en soi

Vous avez bien appris à nager ou à faire du vélo un jour, n’est-ce pas ? Est-ce que vous avez eu peur ? Que vous vous en souveniez ou non, vous avez très certainement ressenti au moins une appréhension avant de vous jeter à l’eau (littéralement) où lorsque vous vous êtes rendu compte pour la première fois que personne ne vous rattraperait en cas de chute sur votre petit deux-roues. Est-ce que vous avez survécu ? Si vous lisez ces lignes, la réponse est oui.

J’aimerais maintenant partager avec vous un exercice inventé par Ramit Sethi, un entrepreneur américain auteur du blog et best-seller du même nom I will teach you to be rich. Il part du principe que puisque l’on a confiance en soi uniquement pour les choses que l’on sait déjà faire, alors il faut constamment sortir de sa zone de confort pour tenter des choses nouvelles. Pour reprendre l’exemple de l’enfant sur son vélo, il faudra tomber bien dès fois avant d’avoir assez confiance en soi pour faire du vélo correctement.

Ramit Sethi propose un exercice simple pour muscler sa confiance en soi et gérer sa peur d’échouer. Tous les mois, il note ses plus grands échecs sur un carnet dédié. Selon lui, s’il n’a pas au moins eu cinq échecs dans le mois, alors cela signifie qu’il n’est pas assez sorti de sa zone de confort. Au contraire, cinq échecs ou plus sont une très bonne chose selon lui car cela signifie qu’il a pris des risques. Percevoir ses propres échecs comme quelque chose de gratifiant et constructif est un état d’esprit qui s’acquiert en s’entrainant.

Etape 3 : Arrêter de se trouver des excuses

J’espère que vous avez déjà réussi à percevoir l’aspect positif présent dans chaque échec. Avant de conclure cet article, j’aimerais partager avec vous la vision de la coach et auteure américaine Brooke Castillo à propos de la peur d’échouer. Selon elle, les personnes qui se trouvent des excuses pour ne pas agir se divisent en trois grandes catégories :

  1. Les défaitistes : C’est bien connu, moins on a d’exigences, moins on a de chance d’être déçu. Se dire qu’au moins on a un travail alors que l’on n’aime pas du tout ce que l’on fait ou accepter de rester dans une relation qui ne nous convient pas du tout par peur d’être seul.e,  voilà des exemples d’actes manqués dûs à une trop grande résignation face à son destin. Savoir relativiser ses problèmes, c’est bien. S’en servir comme excuse pour ne pas agir, c’est juste dommage.
  2. Les perfectionnistes : Vouloir que tout soit absolument parfait avant d’entreprendre quoi que ce soit est aussi une très bonne excuse pour ne pas agir. On peut s’illusionner longtemps en attendant le moment idéal, les circonstances parfaites ou une idée de génie. Tout cela n’arrivera bien évidemment pas. La perfection n’est qu’illusoire. Elle n’existe que dans la tête de celui qui s’impose cette notion absurde.
  3. Les complexés : Supposer que l’on n’est pas assez bon. Croire que d’autres personnes ailleurs sont meilleures que nous, plus compétentes, plus motivées, ont des meilleures idées, etc.

Peut-être vous reconnaissez-vous dans l’une de ces catégories ? Si oui, rassurez-vous selon Brook Castillo, nous sommes tous amenés à douter de nous et à rentrer dans l’une de ces catégories à un moment ou un autre.

On peut en conclure que savoir transformer une expérience jugée négative en une expérience constructive et positive, c’est ce qui fait vraiment la différence entre ceux qui accomplissent leurs rêves et ceux qui ne font rien. Tout le monde connaît des échecs. Certains savent en tirer parti, d’autres non. Soyez du bon côté !

Un petit exercice pour mettre cette idée en pratique :

Pensez à la dernière expérience négative que vous avez vécue :

Qu’avez-vous ressenti ?

Qu’avez-vous fait de ce sentiment ?

Quelles actions avez-vous mises en place suite à cet événement ?

Quel bénéfice en avez-vous tiré ?

J’espère que cet article vous aidera à l’avenir à dépasser votre peur d’échouer et à dépasser vos éventuels échecs !


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