Trie ta bibli, trie ta vie !

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Résumé : Que garderais-tu si tu devais éliminer 80% de ce que tu possèdes ? A appliquer dans ta bibli, et dans ta vie !

Pour une raison que j’expliquerai bientôt, je suis en train de me débarrasser d’une grande partie de mes possessions.

Heureusement, je consomme assez peu, ce qui me fait gagner du temps.

Ma consommation (produits de salle de bains, vêtements…) a chuté à partir du début de mon aventure entrepreneuriale. Non pas parce que je n’en ai plus les moyens ; mais parce que je n’en ai plus besoin.
Pour aller travailler et endosser mon rôle de consultante, je devais veiller à ma tenue vestimentaire et en changer tous les jours.
Pour avoir l’air en forme alors que je dormais trop peu et que je passais mes journées scotchée à l’écran, je me fournissais en crèmes et cache-misères divers et variés.
Aujourd’hui, j’ai simplifié ma garde-robe et ma salle de bains, comme j’ai simplifié ma vie.

En revanche, il y a une catégorie de consommation qui a explosé : les livres ! ?

Parce que j’ai plus de temps pour lire, et que je peux lire ce que je veux.
Parce que j’ai davantage le loisir de me promener en librairie quand j’en ai envie.
Parce que l’entrepreneuriat est une aventure si riche que j’aime apprendre sur toutes ses facettes.

Mais aujourd’hui, je dois me délester de 80% d’entre eux.

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Je vais donner mes livres à l’association Recyclivre. J’avais déjà donné plus de 200 livres il y a 4 ans (j’avais gardé bien trop longtemps tous mes livres d’étudiante). Cette fois, je vais en donner plus de 100.

Je les trie en trois catégories :

  • Les livres que je garde
  • Les livres que je donne
  • Et ceux pour lesquels j’hésite encore ! ?

Pour décider du sort de chaque livre, je me pose UNE question : Pourquoi le garderais-je ?

Si la réponse est parmi celles-ci :
– Parce que je l’ai acheté récemment et que je compte réellement le lire
– Parce qu’il fait partie de mes favoris et que j’y reviens souvent
Alors je garde !

Si la réponse est parmi celles-ci :
– Parce qu’il serait bien que je le lise un jour
– Parce qu’il serait bien que je le termine un jour
– Parce que c’est une référence à avoir dans sa bibliothèque
– Parce que ça me donne un air supérieur lorsque quelqu’un parcourt ma bibliothèque
– Parce qu’on me l’a offert / donné et que ça ne serait pas poli
– Parce qu’on sait jamais, si pour mon travail j’ai besoin d’infos qui sont à l’intérieur…
Alors j’élimine !

Je me fie aussi beaucoup à mon ressenti. Si, en prenant le livre, je ne ressens pas de joie particulière, je mets dans le carton “à donner”. Si au contraire, je suis contente d’avoir ce livre avec moi, je le garde.

Quelques exemples :

La tribu des mentors : j’y reviens très souvent et il m’inspire, alors c’est un grand OUI même s’il est lourd et pénible à transporter !

 

 

 

Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent : j’en ai bavé pour le terminer, alors ça me brise le coeur de l’abandonner… Oui, il serait bien de le relire… Mais le ferai-je un jour ? C’est peu probable, alors j’élimine !

 

 

 

La 8ème habitude : Commencé, pas terminé. Ce serait bien pourtant ! Mais il m’encombre plus qu’autre chose et je culpabilise de ne pas le lire (= mauvaise énergie). Alors : adieu 8ème habitude !

 

 

 

Journal intime d’un touriste du bonheur : Même si je ne le relirai probablement jamais, il m’apporte de la joie. Il est dédicacé, et il me rappelle les bons souvenirs de ma retraite de méditation. L’apercevoir dans ma bibliothèque me rappelle l’essentiel, même sans l’ouvrir. Je garde !

 

 

L’ennéagramme : Voilà un exemple typique d’un livre que je “devrais lire” parce qu’on me l’a recommandé, mais qui traîne depuis des mois. Il est temps de se rendre à l’évidence : bye bye !

 

 

 

Comment tout peut s’effondrer : Un cas intéressant. C’est un sujet profond sur lequel je me questionne beaucoup… et qui génère énormément d’anxiété chez moi. Ai-je besoin de connaître l’ampleur des dégâts pour agir à mon échelle ? Non, j’en sais suffisamment pour faire de mon mieux. Je culpabilise de l’éliminer, mais je préfère éradiquer toute source d’angoisse de mon environnement. Peut-être que je serai davantage prête plus tard, et dans ce cas, je me le procurerai autrement (car je vais essayer d’acheter moins de livres neufs). En espérant que son prochain acquéreur en retire une prise de conscience sans sombrer dans la déprime !

 

Cette stratégie de tri s’applique à la vie. C’est le même cheminement intérieur. Quand tu veux donner un nouveau souffle à ta vie professionnelle, ce sont les questions à te poser :

  • Qu’est-ce qui me donne de la joie ?
  • Qu’est-ce que je fais par habitude et non par envie ?
  • Qu’est-ce que je m’oblige à faire parce que c’est ce que je suis censé faire ?

On a peur d’éliminer des choses de notre vie (un job, une relation, des objets…) parce qu’on a peur du vide. 

Tout le monde est concerné :
Le freelance qui a peur de dire non à un client par peur de ne pas en trouver d’autres.

Le salarié qui ne supporte plus son job mais qui reste par peur de ne pas trouver d’autre emploi à la sortie.
L’entrepreneur qui maintient une offre avec laquelle il n’est plus aligné, parce qu’il a peur de perdre de l’argent.

Je répète souvent à mes clients (et à moi-même) que la nature a horreur du vide.Lorsque l’on garde quelque chose par peur de manquer, on ferme la porte à quelque chose de mieux. Et on s’embourbe dans une situation qui ne nous fait plus évoluer, qui ne nous met plus en joie.Ce livre m’a beaucoup appris à une époque ; aujourd’hui, je n’en ai plus besoin.
Cet emploi était mon job idéal il y a 5 ans ; aujourd’hui, je ne m’y retrouve plus.
Paris était la ville de mes rêves il y a 9 ans ; aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

Je te laisse méditer sur cela :

  • Que gardes-tu par peur de l’avenir, par peur du vide… et non par amour, par passion, par conviction ?
  • Que t’empêches-tu de remettre à neuf parce que tu t’es embourbé dans une situation ?
  • A quels anciens rêves t’accroches-tu, par peur d’en avoir de nouveaux et de ne pas réussir à les réaliser ?

Sur ce, je continue de trier mes livres ET d’écrire le mien (qui, je l’espère, finira un jour dans ta bibliothèque… jusqu’à ce que tu poses ta dem’ et que tu n’en aies plus besoin ?)


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