La raison majeure pour laquelle tu n’avances pas

“Nous avançons sur la pointe des pieds toute la vie en espérant parvenir sain et sauf à notre mort” (Anonyme)

En lisant cette citation (puissante, n’est-ce pas ?), je me suis demandé ce qui faisait que nous avancions sur la pointe des pieds. Il y a une infinité de réponses, mais pour ce matin, j’ai décidé de me concentrer sur l’une d’entre elles.

Imagine que tu passes une soirée chez des amis, en petit comité. Pendant la soirée, l’un des couples présent se dispute devant les autres. La dispute dure une dizaine de minutes, puis la soirée retrouve son calme.

Si à la fin de la soirée, je viens interroger individuellement chacun des participants de la soirée, aucun ne m’en fera le même récit ! “Oulala, c’était chaud, ça a plombé l’ambiance !”, “Ohh c’était rien, et puis François avait raison, elle n’aurait pas dû dire ça”, “Sophie est vraiment trop patiente avec lui”, “Une dispute ? Quelle dispute ? Je sais pas, je m’occupe du repas, moi !”

Tu vois avec ce petit exemple qu’une même situation peut être vécue différemment !

Tout dépend du regard que tu portes sur la situation.

Tout ce que tu vis est le résultat de tes actions et de la manière dont tu perçois la réalité.

Cela te semble peut-être évident dans cet exemple, mais c’est la même chose dans ta vie.

As-tu déjà remarqué que lorsque tu t’intéresses à un nouveau sujet, tu en entends parler de partout ?
“Tiens c’est rigolo, depuis que je lis Pose ta Dem’, je ne rencontre que des gens qui en ont marre de leur job !”
“Tiens, depuis que je me suis mis en tête de m’acheter une trottinette électrique, j’en vois dix fois plus qu’avant dans les rues”

Tu vois le principe. Eh bien c’est normal, puisque tu focalises ton attention dessus !

Si je te demande là tout de suite, de regarder autour de toi tous les objets jaunes que tu trouves, tu vas en voir bien plus que d’habitude.
Mais si deux minutes après je te demande combien il y en avait de rouges, tu n’en auras aucune idée, puisque tu étais focalisé sur les jaunes.

Voici donc mon message du jour : 
Ton expérience est déterminée par la manière dont tu décides de percevoir la réalité.

Or, la manière dont tu perçois ta réalité est issue de tes expériences passées, et de la manière dont tu as décidé de les vivre. Car oui, c’est toi qui te raconte ton histoire à toi-même !

Tiens par exemple, quand j’étais petite, j’étais considérée comme un peu “gourde” pour tous les travaux manuels (collage, découpage…). En tout cas, c’est la perception que j’avais de ce que l’on pensait de moi. J’ai donc ancré dans mon esprit que j’étais gourde, et que par conséquent, j’allais définitivement tout découper et coller de travers. Je te laisse deviner la suite de l’histoire : j’ai continué à manier mes ciseaux avec la dextérité d’un poisson rouge.

Dit comme cela, c’est mignon. (Même si en attendant, il ne faut pas compter sur moi pour emballer les cadeaux de Noël).

Mais aujourd’hui dans notre vie d’adulte, ce type de croyances ancrées en nous a un effet dévastateur, et explique les difficultés que nous rencontrons.

Je te propose l’exercice suivant :
Essaie de prendre conscience des histoires que tu te racontes à toi-même te concernant. 
Par exemple :
J’ai toujours pris de mauvaises décisions dans ma vie, je ne peux pas me faire confiance cette fois-ci.
Je suis nul comme commercial, comment est-ce que je pourrais monter une boîte ?
Je n’ai pas le courage qu’ont les autres.
Je ne suis jamais pris à ce type de concours, ça ne sert à rien que j’essaie.
Un jour je serai indépendant, mais d’abord je dois avoir plus de lignes sur mon CV.

Toutes les phrases qui commencent par “je ne peux pas”, “je devrais”, “j’ai toujours”, “je ne sais pas”, “c’est impossible que”… sont dévastatrices !

Des petites phrases comme ça, on s’en dit tous dans notre tête. Le souci ? C’est comme cela que l’on se retrouve à créer nous-mêmes des croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer, car elles s’ancrent dans notre cerveau et nous empêchent de voir plus loin que le bout de notre nez. Je te disais l’autre jour : quand on cherche une solution, on la trouve. Mais pour cela, encore faut-il ouvrir le champ des possibles !

Si ton histoire à toi, c’est de te raconter que tu t’es toujours éparpillé dans tous les sens et que tu n’as jamais été capable de mener un projet jusqu’au bout… Tu finis par considérer cela comme une vérité absolue te concernant. Alors forcément, le jour où tu as une bonne idée de projet, tu vas t’auto-saboter en procrastinant outrageusement, ou en allant chercher d’autres sujets d’intérêt pour mettre le premier en concurrence… Au final, tu te confortes dans ton identité de “je-vais-jamais-jusqu’au-bout-tiste”. C’est même plus facile comme ça : tu as une excuse pour rester au point de départ !
Tu vois à quel point les excuses que l’on se trouve, et les croyances que l’on a ancrées en nous, peuvent être destructrices pour nos projets ?

Alors comme exercice pour bien démarrer 2019, je t’invite à noter toutes les petites phrases de ce type que tu te répètes régulièrement. Tu n’en as pas forcément conscience car c’est devenu un réflexe pour toi, et ces croyances limitantes font partie de toi. C’est pourquoi je te conseille de prendre un petit moment seul, avec papier et stylo, et de prendre du recul sur toi-même pour faire émerger ces croyances. Tu peux faire l’exercice sur plusieurs jours : garde ton papier-stylo dans ta poche, et dès qu’une phrase de ce type surgit dans ta tête, tu la notes !

Le résultat de cet exercice ? Tu prendras conscience de ce qui te bloque. C’est déjà un pas énorme. Mais ce n’est pas tout d’en prendre conscience, il faut ensuite s’en débarrasser. J’aurais des centaines de choses à dire sur le sujet, mais s’il n’y en avait qu’une, ce serait la suivante :

Tout comme tu t’es raconté ta propre histoire limitante par le passé, tu vas désormais te raconter ta propre histoire palpitante. 

A toi de choisir la manière dont tu veux percevoir la réalité autour de toi. A toi de prendre conscience de tes forces, de tes talents, de tout ce qu’il y a de génial en toi, et de l’ancrer dans ton esprit… comme tu sais si bien le faire pour tes défauts 🙂

Je fais parfois faire cet exercice à quelques clients lorsque je sens qu’ils sont bloqués par des croyances limitantes. Et dès qu’ils prennent conscience que ce “blocage” ne vient que de leur esprit et de leur perception, l’horizon s’ouvre enfin !

Oh, et j’ai quelque chose à ajouter ce matin si tu as lu jusqu’au bout…Je vais te partager ma plus grande “astuce” pour régler tous mes problèmes. Vraiment, tous mes soucis s’éclipsent quand je me rappelle cette chose.
Que ce soit la peur de ne pas faire mon chiffre, de ne pas réussir un examen, de mettre fin à une relation que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, de ne pas finir à temps un projet, d’être critiquée…Il y a une seule chose que l’on ne peut pas m’enlever. C’est un pilier, inébranlable, qui ne disparaîtra qu’avec moi. Et cette chose que l’on ne peut pas m’enlever, c’est l’amour pour moi-même. 
Un amour inconditionnel qui ne dépend pas de ce que je réussis à faire, ni du regard qu’ont les autres sur moi.Je n’osais pas te le partager car je me disais que ça ferait vraiment bisounours à l’eau de rose ! (Ah, les croyances limitantes !)
Mais juste après m’être dit ça, j’ai lu la fin du chapitre d’un livre de développement personnel où l’auteur, après des pages et des pages de conseils pratiques, écrit comme ultime recommandation : “Aimez-vous. Dès maintenant, sans condition”.Alors, je me suis dit que mon conseil valait la peine d’être partagé.Dès que tu doutes, que tu as peur, que tu t’en veux de ne pas faire mieux… Rappelle-toi que ton amour pour toi-même est la seule chose que l’on ne peut pas t’enlever.

Passe une belle journée, et à demain pour notre avant-dernier article !

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