Adrien : Il devient entrepreneur dans l’immobilier après un tour du monde

Après une carrière dans l’immobilier, Adrien décide de partir explorer le monde pour en apprendre davantage sur lui et ce qui l’entoure. Après son retour en France, il écrit un livre et devient entrepreneur dans l’immobilier. Dans cet article, il nous parle de son parcours, de son voyage et des leçons qu’il en a tirées. Un beau témoignage à lire et relire sans modération !


Bonjour Adrien, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

Après des études d’ingénieur en urbanisme et notamment un stage de fin d’études en Inde en conseil en investissement et développement immobilier, j’ai fait le choix de poursuivre mes études en master spécialisé en gestion de patrimoine et immobilier. 

Au cours de ce master, j’ai pu réaliser deux stages en alternance : un en promotion immobilière et le deuxième en asset management immobilier. 
J’ai ensuite été embauché dans cette dernière entreprise en investissement immobilier où je suis resté plus de 5 ans.

J’ai eu la chance de travailler sur des projets immobiliers tout aussi passionnants les uns que les autres en France et en Europe. J’ai adoré mes missions et mon travail mais j’avais envie de tenté l’aventure entrepreneuriale pour avoir plus de liberté et aussi avoir la sensation d’avoir plus d’impact qu’au sein d’un grand groupe ! Même si j’ai eu la chance d’évoluer et changer de poste, une sensation de lassitude s’était légèrement installée. Je souhaitais pouvoir gérer mon emploi du temps comme je le souhaite, et avoir plus de flexibilité. 

En parallèle de mon job, j’ai décidé d’utiliser mes connaissances pour investir à titre personnel dans l’immobilier afin de vivre mon rêve, me créer une sécurité financière et la liberté qui en découle pour pouvoir voyager à travers le monde et me lancer dans une aventure entrepreneuriale.

Comment s’est passé ton départ de ce premier emploi ? 

La décision de partir n’a pas été simple car j’adorais mes missions, seulement grâce à une petite réorganisation du groupe (au niveau de l’actionnariat), je me suis dit que c’était le bon moment de prendre le risque de partir (avant mes 30 ans). 
Ce choix s’est fait de manière raisonnée car j’avais déjà investi dans plusieurs biens immobiliers depuis 3 ans ce qui me permettait de partir avec plus de sérénité et sécurité financière. 
J’avais également déjà mis un pied dans l’entrepreneuriat en créant BestCrowdImmo, un comparateur agrégateur de projets de crowdfunding immobilier et cela m’avait énormément plu.

Tu as alors décidé de faire un tour du monde, tu nous racontes ?

Je ne voulais pas “voyager pour voyager”, je voulais donner du sens à mon voyage, explorer ce joli monde qui nous entoure à travers des expériences pour pouvoir peut-être en tirer des leçons et aussi mieux me connaître et ce que j’aime réellement. 

En effet, de par mon stage en Inde, une expérience humanitaire dans la jungle amazonienne en Bolivie et un éco-volontariat en Grèce pour mesurer la pollution micro-plastique, je voulais aller au plus près des populations et découvrir, apprendre des activités typiques locales aussi bien dans un but de mieux connaitre le monde qui nous entoure que dans une démarche sportive. 

J’ai notamment pu apprendre le surf aux Philippines, apprendre un art martial coréen dans un temple bouddhiste, parcourir Taiwan à vélo ou bien soigner les animaux de la jungle au Guatemala.  Je voulais aussi faire pas mal de sport pour avoir une meilleure condition physique (ayant été assis à un bureau, j’avais besoin d’améliorer ma souplesse !) ainsi que mieux manger. Ces activités permettent également d’échanger plus facilement avec les locaux. 

Cette expérience, qui a duré plus de 6 mois, a vraiment été très enrichissante. J’ai passé environ 3 mois en Asie (Philippines, Corée du Sud, Taiwan, Vietnam) puis 3 mois en Amérique Centrale jusqu’aux Etats-Unis, j’en ai d’ailleurs fait une vidéo

Ce voyage m’a permis de vivre le moment présent, ralentir un peu le temps qui passe de plus en plus vite avec les années qui avancent. Je ne voulais attendre la retraite à plus de 65 ans pour vivre des expériences de ce type où j’aurai peut-être moins « d’énergie ». Comme le dit Bronnie Ware dans son livre « Les 5 Regrets Des Personnes En Fin De Vie », je ne voulais pas regretter de ne pas avoir pris de risque étant jeune. Cette aventure a par ailleurs été propice à la réflexion, d’avoir plus d’espace, de soleil, et bien sûr être en contact avec la nature, pour changer du métro !

Comment as-tu vécu le retour en France ?

Le retour en France n’a pas été facile car il s’est fait en plein confinement. J’avais hésité à rester au Mexique pour passer le confinement mais face à plusieurs incertitudes, j’ai préféré rentrer. 
Mais cela m’a également permis de me poser (comme beaucoup d’autres personnes je pense) car pendant ce voyage j’ai aussi pu constater que ce n’est pas évident de travailler en voyageant.

En effet, à travers cette aventure, je voulais également tester le « digital-nomadisme » et j’ai pu constater que ce n’est pas si facile. En effet cette situation peut faire rêver mais cela demande une organisation incroyable et ce n’est pas évident de se concentrer quand on a en même temps envie de découvrir le pays où on se trouve. Ce confinement a par ailleurs été très productif car j’ai pu écrire mon livre qui vient juste d’être publié « Financer ses rêves d’aventure grâce à l’immobilier ».

Génial ! Dis-nous en plus, de quoi parle ce livre ?

Ce livre se veut à la fois un livre d’aventure, constat de mes différentes expériences vécues lors de mon voyage sur fond de développement personnel et à la fois un livre méthode sur l’investissement immobilier. Il parle des nouveaux modes de vie et de travail, de la génération Y, de voyage, de “nomade-digitalisme” et de l’importance du temps (la seule chose qu’on ne peut pas récupérer). Le livre est ciblé pour les apprentis voyageurs ou aspirants désirant se libérer de leur quotidien et/ou changer de vie en toute sécurité financière. L’idée étant de partir à l’aventure, à contre-courant des idées traditionnelles, ne pas “tout plaquer” pour être libre, mais partir en auto-financement grâce à l’investissement immobilier avec l’idée de pouvoir prolonger le voyage. Dans une première partie, j’explique de façon vulgarisée comment investir dans l’immobilier puis dans une seconde partie je fais le récit de mes six mois de voyage et d’aventures, avec une mise en perspective de mes expériences notamment ponctué par le confinement.

En quoi consistent tes activités aujourd’hui et quels sont tes projets et tes rêves ?

Aujourd’hui, je suis entrepreneur dans l’immobilier, je travaille sur mon projet de société conseil en investissement immobilier Blue Green Capital pour accompagner des investisseurs immobiliers. J’ai notamment décidé pour le confinement de venir m’installer à Lisbonne, la qualité de vie y est top ! J’aimerais bien parler portugais avant de partir mais il y a du boulot, essayer de ne pas trop confondre avec l’espagnol :). Travailler à distance permet d’apprendre à mieux déléguer et s’organiser, trouver des moyens et mettre en place des process.

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de l’entrepreneuriat ?

L’avantage principal pour moi est que cela permet de gérer son temps comme on veut et de gagner en liberté. 
Les principaux inconvénients est qu’on est face à soi-même et qu’il n’y a pas un patron pour nous dire quoi faire. Cela implique de savoir se responsabiliser soi-même.

Comment gères-tu la transition financièrement ?

J’ai investi dans l’immobilier ce qui me permet d’avoir une assise financière équivalente à un salaire. De toute façon, je pense qu’on ne peut pas compter autant qu’avant sur la sécurité du CDI et encore moins sur le fait d’avoir une seule source de revenus. Et on l’a vu et on va le voir pendant cette crise du Covid où certaines personnes vont perdre leur emploi.

Quelles sont les difficultés d’une reconversion selon toi, et comment les dépasser ?

Le plus difficile pour moi est de ne pas procrastiner et de garder une routine de productivité. Sans projet réellement défini, on peut vite se retrouver seul, surtout si on travaille depuis chez soi. Pour ma part, j’ai notamment du mal à être efficace depuis chez moi ou des travailler dans des cafés différents chaque jour. C’est pour cela que je viens de rejoindre un espace de coworking.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat mais n’a pas encore osé franchir le pas ?

Je dirais de se lancer sans hésiter, cela crée de l’excitation, à quoi bon vivre une vie si ce n’est pas excitant ?

La vie est une aventure ! 

De manière plus concrète, je recommanderais déjà d’essayer en parallèle de son job (tout en faisant attention à pas trop se fatiguer).


Que retenir de l’expérience d’Adrien ?

  • Travailler à distance permet d’apprendre à mieux déléguer et s’organiser, et mettre en place des process.
  • L’entrepreneuriat offre une liberté exceptionnelle puisque l’on peut gérer son temps comme on le souhaite et donc gagner en liberté mais cela implique aussi que l’on est face à soi-même : il faut savoir se responsabiliser.
  • Si travailler depuis chez vous est impossible et que votre productivité en souffre, n’hésitez pas à rejoindre un espace de coworking.
  • La manière la plus simple de se lancer avec un filet de sécurité reste de le faire en parallèle de son job, en Side Project.
  • Le digital-nomadisme, tout comme l’entrepreneuriat, n’est pas fait pour tout le monde, travailler en voyageant demande une bonne organisation !

Vous pouvez retrouver Adrien, devenu entrepreneur dans l’immobilier après un tour du monde, sur son site Internet et sur LinkedIn.


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