Une reconversion comme assistante virtuelle ? Et pourquoi pas !

Il y a quelques semaines, je prenais le clavier pour parler de ma reconversion comme assistante virtuelle. Aujourd’hui, je vous propose de faire un zoom sur ce métier encore méconnu. Que fait une assistante virtuelle, quelles sont ses missions ? Pour qui travaille-t-elle et comment elle gagne sa vie ? Le point sur cette activité en vogue et qui offre une liberté incroyable.


Article invité rédigé par Marie Di Maggio


Les nouveaux métiers du digital

Pour vous aider à mieux comprendre le métier d’assistante virtuelle et plus généralement les métiers du web, je vous propose de commencer cet article par une remise en contexte.

85 % des emplois qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore, et une majorité d’entre eux seront liés au numérique. C’est ce que révèle une étude publiée par Microsoft il y a quelques mois. Depuis l’apparition d’internet en 1969, nos modes de consommation ont évolué et ce n’est que le début.

Aujourd’hui, n’importe quelle information est disponible en quelques millisecondes, pourvu de taper un mot-clé dans un moteur de recherche comme Google.

Internet n’a pas seulement révolutionné la manière dont nous consommons l’information ou dont nous communiquons, il a aussi bouleversé le monde du travail.

À notre époque, des métiers comme celui de graphiste, de développeur web, de YouTubeur ou encore de community manager ne surprennent plus personne. Pourtant, ces activités ont vu le jour relativement récemment. L’intelligence artificielle, la blockchain, Netflix, Google, les réseaux sociaux… tous bouleversent notre quotidien. Et avec l’apparition de ces géants du web et des technologies associées, le marché de l’emploi a lui aussi fait un bond.

Internet offre des opportunités incroyables en matière de carrière. Pour ceux qui ont une âme d’entrepreneur ou qui ressentent le besoin de sortir du schéma classique du salariat, les possibilités ne manquent pas. CLe métier d’assistante virtuelle fait partie de ces nouveaux métiers du web.

Fiche métier de l’assistante virtuelle

Qu’est-ce qu’une assistante virtuelle ?

Je suis certaine que vous avez probablement tous déjà été en contact avec une assistante de direction. Peut-être même que vous avez occupé cette fonction par le passé… Une bonne assistante de direction n’est pas une simple exécutante, c’est un véritable bras droit et pilier sur lequel on peut s’appuyer. Les rouages de l’entreprise n’ont aucun secret pour elle, elle connaît chaque personne de l’organisation et elle est capable de vous trouver une info en quelques minutes à peine. Le rôle d’une assistante virtuelle est assez similaire.

Qui sont ses clients ?

La mission principale d’une assistante virtuelle est d’accompagner ses clients dans la réalisation de leurs projets. En absorbant la multitude de tâches à gérer au quotidien, elle permet au chef d’entreprise de se concentrer sur sa zone de génie et de pouvoir ainsi développer son activité.

Alors qu’est-ce qui la différencie d’une assistante traditionnelle et pourquoi est-elle “virtuelle” ? Tout simplement parce qu’elle a la particularité de travailler essentiellement pour des entreprises 100 % digitales.

Ses clients principaux génèrent du chiffre d’affaires grâce à la vente de produits numériques (formation) ou de services à distance (thérapeutes, coachs, etc.).

Quelles sont ses missions ?

Son super-pouvoir ? C’est une as du webmarketing et elle maîtrise parfaitement les secrets de la vente en ligne et des stratégies de communication sur internet (réseaux sociaux, blogging, conférences, etc.). C’est un véritable couteau-suisse du web qui gère de nombreux aspects de la gestion d’entreprise : administration, communication, facturation, gestion de projet, maintenance technique ou encore service client.

Certains jours elle se chargera de publier sur les réseaux sociaux, d’autres elle répondra aux demandes clients par email. Elle pourra être sollicitée pour suivre les paiements et effectuer les relances, ou bien pour mener à bien un projet spécifique lié aux besoins de l’entreprise.

Ses journées ne se ressemblent pas et une bonne assistante virtuelle doit être polyvalente. Il n’y a donc pas vraiment de fiche métier de l’assistante virtuelle, car elle doit être en mesure de s’adapter à tout type de demande !

Quel statut choisir et comment facturer ?

La plupart des assistantes virtuelles freelances qui se lancent optent pour le statut de micro-entreprise. Grâce à un processus de création simplifié, les démarches à effectuer peuvent toutes être réalisées en ligne. En optant pour ce statut, elles peuvent ainsi bénéficier d’une exonération de TVA et d’une fiscalité plus avantageuse durant les premières années de leur activité.

Comptablement parlant, leur seule obligation est de tenir un livre de recettes et elles n’ont pas besoin de travailler avec un comptable. Là encore, le système simplifie les démarches. Il suffit de quelques jours pour déclarer son activité, recevoir son numéro de SIRET et ainsi pouvoir commencer à facturer.

Et puisqu’on parle de facturation… L’assistante virtuelle peut choisir de se faire rémunérer à l’heure ou au forfait. Les débutantes facturent généralement à l’heure et font évoluer leurs prestations en proposant des tarifs à la demi-journée ou la journée. Elles peuvent aussi développer des forfaits spécifiques en fonction de leurs spécialités.

Les qualités à avoir pour réussir dans ce métier

En tant que freelance, l’assistante virtuelle doit avoir une certaine rigueur et une bonne organisation. Travailler chez soi offre de nombreux avantages (nous y reviendrons plus bas), mais il faut aussi savoir s’imposer un cadre de travail. Savoir organiser son temps et le maîtriser n’est pas une option !

La curiosité est également importante dans cette activité. Internet ne doit pas avoir de secrets pour une bonne assistante webmarketing, cela signifie qu’il faut sans cesse apprendre (et aimer ça).

Sur le web, tout évolue très vite et on ne peut pas vraiment se reposer sur ses acquis. L’apprentissage est continu !

Ah, et une bonne maîtrise de la langue française est indispensable. La rédaction et la création de contenus fait partie des missions coeur de ce métier, et savoir écrire sans faire de fautes est essentiel pour réussir. Impossible de faire impasse sur ce point !

Enfin, elle doit être polyvalente. L’assistante virtuelle doit faire preuve d’une grande flexibilité pour jongler d’un sujet à l’autre ou simplement assurer les tâches qui lui sont confiées. Parfois, elle aura déjà la solution, autrement il faudra aller la chercher. Elle ne doit pas avoir peur de découvrir de nouveaux outils, ou de nouvelles méthodes, et de s’adapter.

La liberté de travailler sans contraintes horaires ou géographiques

La liberté d’être son propre boss

Avant de devenir assistante virtuelle, je n’avais jamais vraiment envisagé de travailler à mon compte. Pourtant, avec le recul et l’expérience, je me rends compte à quel point mon besoin d’indépendance a toujours été fort. Être son propre patron offre une grand liberté, comme celle de choisir ses horaires par exemple.

Concrètement, cela signifie avoir la chance de choisir de faire ses courses en pleine semaine quand les magasins sont vides. Ou ne plus avoir à rendre de comptes quand on a besoin de s’absenter pour gérer une urgence familiale, ou simplement aller chez le médecin. C’est aussi pouvoir respecter son énergie personnelle et travailler le soir plutôt que le matin, ou l’inverse.

Être freelance, c’est également choisir les clients avec lesquels on travaille. C’est contribuer à des projets qui ont du sens et qui sont alignés avec nos propres valeurs. C’est remettre l’humain au centre de ses relations professionnelles, tout simplement.

Alors je me dois aussi d’être honnête et de ne pas édulcorer… car travailler pour soi vient aussi avec son lot de responsabilités : les revenus ne sont pas toujours stables, on perd le confort des congés payés, la pression et le stress font régulièrement partie de l’équation. Ce n’est pas rose tous les jours, pour autant la liberté qu’offre le statut d’entrepreneur comble le besoin des indépendants dans l’âme.

La liberté de travailler d’où on veut

Travailler sur internet offre une opportunité inouïe, celle de n’avoir besoin que d’un ordinateur et d’une connexion pour pouvoir travailler. L’assistante virtuelle travaille à distance et elle ne voit jamais ses clients ! Cela signifie qu’elle peut faire son travail depuis Paris, Barcelone ou Bangkok. La distance géographique n’a (quasiment) aucune incidence sur son travail, hormis peut-être la gestion du décalage horaire pour les réunions de reporting.

Voyager et travailler, c’est possible quand on travaille pour soi et en ligne. Cette liberté s’exprime aussi au quotidien. L’assistante virtuelle peut facilement se déplacer pourvu d’avoir son portable avec elle. Il me semble que c’est un luxe que peu de gens ont et qui a pourtant une incidence importante et positive sur la vie de famille.

Travailler sans contraintes géographiques incite à la spontanéité, à la flexibilité de pouvoir se déplacer facilement. Que ce soit le temps d’un week-end, ou pour suivre son conjoint dans le cas d’une mutation dans un autre pays par exemple.

Travailler plus pour gagner plus

Quand on est salarié, notre rémunération dépend du bon-vouloir de notre employeur. On dépend d’une simple grille ou d’un entretien annuel d’échange pour parler revalorisation salariale. Certains salariés conservent le même salaire pendant des années et ont peu de chances de voir leur rémunération évoluer.

Ce système peut conduire à de nombreuses frustrations au sein d’une entreprise, voir à un sentiment d’injustice. Certains salariés travaillent plus que d’autres et ne sont pas mieux payés pour autant. Entre l’ancienneté, la nature de l’activité et les conditions de travail, dans le monde du travail actuel, ce n’est pas nécessairement en travaillant plus qu’on gagne plus.

Travailler pour soi, c’est reprendre la maîtrise sur ses finances. Car concrètement, pour être payé plus, il suffit simplement de travailler plus. Que ce soit en augmentant sa charge de travail, son taux horaire, en démarrant de nouvelles collaborations, en développant un système de revenus passifs, bref… les options ne manquent pas.

Certes, l’indépendant n’empoche pas 100 % de son chiffre d’affaires (car la gestion d’un entrepreneur n’est pas celle d’un salarié), en revanche les manières d’augmenter ce chiffre d’affaires dépendent entièrement de lui. En tant qu’assistante virtuelle, les opportunités offertes par le web sont nombreuses : commissions sur les ventes, % du chiffre d’affaires, affiliation, etc.

Vous savez tout (ou presque) sur le métier d’assistante virtuelle. Cette activité a changé ma vie et celle de centaines d’autres freelances que j’ai accompagnés dans cette voie. Et si elle pouvait changer la vôtre ? Si vous l’aviez manquée, je vous remets ici l’histoire de ma reconversion comme assistante virtuelle.


Vous pouvez retrouver Marie, qui raconte sa reconversion comme assistante virtuelle, sur LinkedIn et sur son site Internet.


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