Le mal-être au travail : les meilleurs conseils pour en sortir

Une grande inspiration, un sourire pour donner le change, et c’est parti. Malgré votre mal-être au travail, vous êtes prêt pour une nouvelle journée de labeur. Pourtant : “il en faut peu pour être heureux” parait-il. Un peu de quoi ? De confiance en soi, de transformation, ou de diplômes ? Du petit changement impactant, à la totale remise en question : découvrez nos meilleurs conseils pour sortir de votre malaise professionnel.


Article invité rédigé par Aurélie Brugier


Sortir du mal-être au travail : commencer par  identifier les causes

Quitter un emploi, ou vous reconvertir ne vous aideront pas à être plus épanoui, si vous n’avez pas identifié clairement ce qui vous déplaît dans votre situation actuelle. 

Passage en revue des possibles explications à votre mal-être au travail :

  • L’ennui, et le désintérêt.
    Vous avez l’impression d’avoir fait le tour de votre fonction. Bien que rassurante, la monotonie de vos journées ne vous satisfait plus.
    Vous avez soif de nouvelles connaissances, et de nouveaux challenges professionnels. 
  • L’ambiance au sein de l’entreprise.
    Un conflit avec un collègue, ou votre hiérarchie vous pèse.
    Vous préférez les atmosphères sereines, où chacun trouve sa place.
    La cohésion d’équipe représente une valeur fondamentale pour vous, et son absence vous indispose profondément.
  • Le stress.
    Pression permanente des résultats, ou surenchère de la performance : le curseur est, chaque jour, plus haut.
    Aller au bureau vous donne la boule au ventre.
    Vous êtes épuisé physiquement, mentalement, et émotionnellement par cette attente croissante de productivité.
  • Votre propre évolution. 
    Il est évident que nous ne sommes pas la même personne, à 25 qu’à 35 ans. On change d’avis, mais aussi d’envies. 
    C’est votre cas, si certaines actions prennent davantage de sens à vos yeux, et d’autres moins… votre job par exemple. 

    Conséquence : vous aspirez à une autre vie, ou style de vie. Parfois même, très loin de votre rythme ou de votre fonction actuelle.
    Un peu déstabilisant, mais rien d’incohérent. 
  • Les conditions de travail.
    Vous aimez votre travail, mais cela vous oblige à passer 2 h par jour dans les transports. Votre vie privée en pâtit.
    Manquer des moments en famille ternit de plus en plus votre quotidien, reléguant au second rang votre sérénité professionnelle. 

Il va de soi que vous pouvez vous reconnaître dans plusieurs de ces causes de mal-être au travail. Certains facteurs interagissent entre eux.
Par exemple, si l’ennui au travail vous gagne, cela vous pousse à l’introspection et au développement personnel. Votre changement intérieur vous encourage à envisager une nouvelle activité plus représentative de vos valeurs.

Mal-être au travail: les options choses concrètes pour changer

Rentrons dans le vif du sujet, et voyons quelles modifications sont à votre portée.

Prenez en compte, que certaines solutions sont réalisables dans un délai relativement court (quelques semaines), d’autres demanderont plus de temps. 

  •  Le poste de travail : ambiance au bureau, valeurs de la société : tout ça est ok . Mais votre boulot en lui-même : c’est pas le grand frisson. 
    • Examinez dans quelle mesure vous pourriez le faire évoluer. Pourquoi ne pas demander une formation, ou une mutation internes ?  
      D’autant plus que vous êtes expérimenté dans votre domaine, il est probable que vous aillez des connaissances dans certains services connexes. Songer à occuper un nouveau poste, dont vous connaissez parfaitement le pôle complémentaire, est parfaitement cohérent, vous ne trouvez pas ?
    • Toujours grâce à votre expérience: vous êtes légitime pour demander une promotion, et de nouvelles responsabilités si le challenge vous tente.
      Croyez en vous et parlez-en avec votre supérieur, ou le responsable des ressources humaines.
    • Changer, mais pour faire quoi ? Au cas où vous n’auriez aucune idée des qualités (pro et perso) qui pourraient servir à votre entreprise, il est alors judicieux de demander un bilan de compétences. 
  •  Le secteur d’activité : 
    Les offres de service se diversifient, et avec elles, les champs d’actions des travailleurs. Interrogez-vous si un secteur d’activité vous attire particulièrement, et pourquoi.
    Le bien-être au travail passe souvent par un alignement avec ses propres valeurs. 
  • L’entreprise 
    Plus proche de chez vous, ou offrant de meilleures conditions de travail : quelles entreprises sont susceptibles de vous embaucher ? Une candidature spontanée, une réponse à une offre d’emploi, une discussion fortuite : saisissez toutes les opportunités.

    Ne négligez pas la piste des sous-traitants ou de proches collaborateurs actuels. Ils vous connaissent, et savent que vous êtes efficaces. Conclusion : ils seront plus enclins à vous faire confiance.
  •  Le modèle économique
    Vous adorez votre métier de graphiste, mais travailler la même charte, le même design, le même logo depuis des mois (années), ne vous convient pas. Vous aimez l’adrénaline de la nouveauté, la découverte de nouveaux univers. Avez-vous déjà pensé à devenir travailleur indépendant ? 

    Vous l’aurez compris, cet exemple est déclinable dans de nombreux domaines. Et sa réciproque est vraie.
    • si vous aimez travailler dans un domaine stable, et en accomplissant des tâches récurrentes à la demande d’un tiers : le salariat vous conviendra.
    • besoin d’explorer plusieurs domaines pour assouvir votre curiosité, et sans personne pour vous chapotter : devenir consultant, freelance ou intérimaire sera plus approprié.

Conseil supplémentaire : analysez bien vos besoins.
Tout le monde n’est pas fait pour être travailleur indépendant. La liberté de choisir son employeur et ses contraintes, peut être tentante. Ceci étant, il faut être capable de s’organiser, et se motiver seul pour faire croître son business.
Une bonne connaissance de soi, est un préliminaire indispensable au changement.

Arrêter de subir le mal-être au travail: le bon état d’esprit

L’épuisement vous guette, et vous aimeriez vivre votre vie professionnelle bien différemment.
Reprendre sa vie en main  nécessite cependant une certaine mentalité qui peut se résumer en un mot : capable. 

Être capable, mais également se croire capable.

  • Être capable…de se remettre en question.
    Ce qui sous-entend entre autres de regarder vos points forts, mais aussi vos limites en face.

    Oui, vous vous êtes trompé. Vous pensiez avoir la personnalité pour occuper un poste, et ce n’est pas le cas. Votre ego sera éventuellement blessé, mais il s’en remettra. 

    Continuer à faire l’autruche dans l’unique intention de ne pas perdre la face, ne fera qu’augmenter votre mal-être au travail.

    Infirmière brillamment diplômée, vous étiez convaincue que le service d’urgence, était votre sacerdoce. En réalité : le stress, le pronostic vital des patients vous angoissent.

    Comment auriez-vous pu le savoir avant de le vivre ?
    Soyez réaliste et bienveillant.

    Accepter d’avoir changer, peut aussi faire partie de cette remise en question. Admettez que vous souhaitez changer de voie après des années d’études dans votre domaine. Vous étiez persuadé que ce métier était celui de vos rêves : visiblement, ce n’est plus le cas… et ce n’est pas grave.

    Assumez. Osez changer.
  • Se croire capable : un changement professionnel peut s’avérer être un véritable virage à 180°. Aussi bien dans votre vie, que dans votre tête. Nul doute que vous avez les ressources intérieures pour concrétiser votre métamorphose.
    Mais, un peu comme la route des vacances, votre progression sera possiblement ralentie par des étapes plus longues que d’autres. 

Garder foi en vous et en votre réussite, ne doit jamais vous quitter.

Alors cap ou pas cap’ ?

Oser passer à l’action

“ La distance entre les rêves et la réalité : s’appelle l’action” 

Anonyme

Vous connaissez désormais la cause de votre mal-être au travail, et avez une idée plus claire des options qui s’offrent à vous. Convaincu que vous êtes en mesure de le faire, il ne vous reste qu’une chose à faire, et pas des moindres : agir.

La préparation théorique, la prise de renseignements sont des étapes indispensables. Mais ces préparatifs ne seront pas transformateurs sans passage à l’acte.

Rêver de cuisiner des macarons, en vous contentant de lire la recette, ne fera jamais de vous le meilleur pâtissier. 

Prenez votre plus beau stylo, votre courage à deux mains, et faites-le.

  • Cliquez sur “envoyer” pour postuler spontanément 
  • Cochez “oui” dans la case demande de mutation
  • Répondez à cette annonce de recrutement
  • Déposez le statut de votre nouvelle entreprise
  • Osez vous inscrire à ce cours du soir en vue d’une reconversion
  • et si besoin, si vous êtes prêt  : postez votre démission

Vous pouvez retrouver Aurélie sur son site Internet.


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