Mickaël : Il a fondé Bexpat après avoir été directeur commercial

Mickaël Caine a fondé Bexpat à Londres après avoir fait une école hôtelière et été directeur commercial. Son but ? Aider chaque expatrié à s’installer en toute sérénité dans son nouveau pays. Dans cette interview, il nous raconte son parcours, comment il a fondé Bexpat et nous explique sa vision du management. Bonne lecture ! 


Bonjour Mickaël, raconte-nous ton parcours en toute transparence !

Sorti d’une école hôtelière à 17 ans puis un passage dans le football à l’Aj Auxerre, après une blessure je suis revenu à Bordeaux à 19 ans sans réels bagages scolaires. J’ai commencé un job de commercial et cumulé des saisons en tant que serveur barman. À 23 ans, je rejoins un ami à Avignon en tant que directeur commercial dans les travaux d’économie d’énergie. Un an après je décide de tout quitter pour partir à Londres et apprendre l’anglais, découvrir d’autres horizons. Je prends un petit job de surveillant dans une école primaire française à Londres et mon aventure entrepreneuriale démarre à ce moment-là sans même le savoir…

Comment est née ton envie de t’expatrier alors que tu avais une bonne situation, pensais-tu déjà à l’entrepreneuriat à ce moment-là ? 

L’envie de découvrir Londres était déjà dans mes esprits depuis quelques années. J’avais envie de tenter des choses, de prendre des risques et c’était le bon moment pour moi de démarrer cette aventure et de partir à Londres sans même savoir où je dormirais le jour où j’ai atterri. J’ai démarré mon activité entrepreneuriale sans même le savoir finalement. Très connecté sur les réseaux sociaux, je me suis rendu compte que les problèmes que j’avais rencontrés en tant qu’expatrié installé à Londres étaient les mêmes pour tous. J’ai donc décidé de créer un site internet qui pouvait répondre à ma demande mais également à la demande de milliers de personnes. Ce n’était pas dans une logique économique mais plus une envie d’entreprendre quelque chose qui puisse aider ceux qui se trouvaient dans la même situation que moi. 

Quelles ont-été les étapes de la création de ton activité ? 

Avant de créer ma société, j’ai d’abord développé un outil pour comprendre si je pouvais répondre à une demande, aider des gens. En 2015, lorsque j’ai démarré mon premier site, je ne me suis pas dit que ce que j’allais développer pouvait me rapporter de l’argent, mais plutôt de savoir comment rendre meilleur le monde dans lequel je vis, selon le besoin que j’ai et que d’autres ont. J’ai donc créé mon premier site internet, puis je l’ai fait grandir selon la demande que je constatée via les réseau sociaux. Au regard de l’activité constante du site, j’ai cherché à comprendre comment je pouvais améliorer mon outil et l’idée d’une application mobile est née. Mais cette étape a été longue, car il a fallu trouver le financement, passer d’un outil à un autre était un risque important puisque j’ai changé de nom de domaine, j’ai perdu le traffic que j’avais acquis mais ce n’était pas grave. L’idée était de comprendre pour itérer et réitérer afin de créer un outil final qui permet de continuer à satisfaire les utilisateurs. L’idée était de bien faire les choses, de manière a essayer de satisfaire un utilisateur, puis deux puis trois en faisant les choses correctement avant d’accélérer et de viser plus haut.  

Raconte-nous comment se passent tes journées ! 

Généralement je me lève très tôt, je fais un point sur l’activité de l’application durant la nuit, je rejoins mon équipe d’étudiants entrepreneurs dans un espace coworking ou un café dans lequel une dynamique peut se créer. J’aime les environnements où l’on peut s’inspirer et échanger avec les autres. J’ai toujours eu un management à l’américaine, celui qui permet tout au long de la journée de travailler en étroite collaboration avec les idées de mes équipes, c’est ce qui anime les journées quelque soit le domaine dans lequel on travaille.

Une journée avec moi n’est jamais la même, j’alterne avec les rendez-vous professionnels, le développement de l’application, la gestion, la création et ça jusqu’au soir. L’objectif est de répondre à la demande des utilisateurs selon le retour d’expérience que l’on a, à partir de là nous travaillons sur “Comment créer un outil qui peut changer le monde des expatriés francophones“. 

On est capable avec un ordinateur de créer un succès mondial, cette différence de besoin change complètement la possibilité de devenir entrepreneur et de faire venir le monde entier dans ce que l’on va inventer. 

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Chaque jour est un jour différent, le besoin de relever des défis, d’innover, itérer et réitérer en permanence mène mes journées.

Je pense qu’il faut remettre l’expérimentation, le droit à l’erreur, l’amusant dans les valeurs managériales. Je fais en sorte que mes équipes n’aient pas peur de tenter des choses et de créer un environnement créatif. Je pense qu’il y a des environnements créatifs dans lequel tout le monde devient créatifs. Ce sont les valeurs qui font qu’à chaque fois que nous devons prendre une décision, on peut se référer à ces valeurs-là et être sûr que l’on prend la décision qui correspond aux valeurs du projet dans son ensemble.

Comment as-tu obtenu tes premiers clients ?

Avoir un client n’était pas un objectif premier, mais gagner des utilisateurs chaque jour est la raison de mon travail et pour cela, je me suis toujours poser la question “Est ce que ce que je fais répond à la demande ?”. Si oui, alors je gagnerais des utilisateurs. En communiquant sur l’application et en répondant à la demande, je savais que je gagnerai des utilisateurs. 

Mickael et l'équipe de Bexpat

Tes activités te permettent-elles de vivre ? 

Pour développer mon projet j’ai travaillé à coté de la startup en tant que surveillant au lycée français Charles de Gaulle à Londres, j’ai fait des babysitting, des aides aux devoirs le dimanche et chaque salaire que je gagnais était une opportunité de développement pour moi. J’ai fait des sacrifices personnels de vie, de confort, de famille.

Être entrepreneur au départ, ce n’est pas gagner de l’argent mais c’est innover pour changer quelque chose dans le monde dans lequel on vit.

J’ai beaucoup travaillé en dehors de la startup, faire des baby-sitting était impensable pour moi avant d’arriver à Londres et cela a été une expérience incroyable pour moi, car j’ai pu rencontrer des gens formidables, me créer un réseau mais surtout avoir avec les enfants une petite porte de sortie dans le travail acharné que je réalisais chaque jour. 

Quelle a été la réaction de tes proches et comment as-tu vécu ce changement de vie ?

Passer du confort à la vie d’entrepreneur n’est pas une chose facile, mais c’est une expérience incroyable. Tant que j’avais le soutien moral de ma famille et de mes amis, le reste on vit dans une bulle. Je me suis donné une mission, changer le monde des expatriés dans le monde. À partir de ce moment-là, la réaction des autres n’a pas d’importance mais ce qui compte c’est d’aller au bout quelque soit la finalité (réussite ou échec). 

Quelles difficultés as-tu rencontrées ? 

Entreprendre à Londres sans argent n’est pas une chose facile, les sacrifices de vie ont été pour moi des moments difficiles. Rater des Noëls, des anniversaires et autres moments familiaux sont des moments difficiles et pour surmonter ça, je me suis focalisé sur le travail, sur l’idée que d’entreprendre n’est pas facile mais c’est mon choix et je dois être capable de surmonter ça pour que plus tard, je puisse y arriver et vivre ces moments-là. Ce sont mes choix ! Il y a d’autres moments difficiles comme le confort de vie, pour économiser 200/300 livres par mois afin de les investir dans le développement de la startup, j’ai vécu dans une auberge. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite s’expatrier pour changer de vie ? 

Je lui conseillerai de se connecter à Bexpat et de créer des liens avec les autres expatriés. S’expatrier c’est comprendre comment les autres ont fait pour pouvoir faciliter son installation et éviter les pièges dans lequel de nombreux expats sont tombés. 


Que retenir de l’expérience de Mickaël ?

  • Assurez-vous toujours que votre offre répond à un besoin avant de vous lancer, c’est absolument indispensable !
  • Ne vous lancez pas à votre compte avec pour seul et unique objectif de gagner plus d’argent, être entrepreneur c’est tellement plus : c’est créer, c’est innover, c’est changer le monde…! 
  • N’oubliez pas : soyez indulgent avec vous-même et avec les autres, on a tous le droit à l’erreur ! 
  • N’ayez pas peur d’expérimenter et de laisser place à votre créativité, c’est de là que viendront toutes les idées qui feront votre succès !

Si vous souhaitez en savoir plus sur Mickaël et l’entreprise qu’il a fondé, Bexpat, n’hésitez pas à télécharger l’application et à le suivre sur Facebook, Instagram et Twitter


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